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The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]

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Kelly Martinez
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 15:57


The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je ne m'attendais pas à tout cela quand Alejandro m'avait dit qu'il souhaitait me parler de son court séjour londonien et la cause de ce dernier. Le père Wilson était donc un être peu recommandable, comme hélas il y en avait beaucoup dans l'univers du show-business. J'avais, moi aussi, été confrontée à ce genre de personnes mais heureusement pour moi, j'avais déjà suffisamment de notoriété et d'aplomb pour me sortir de situations qui auraient pu être bien pire pour de plus jeunes actrices plus naïves. J'étais réellement désolée qu'Alej et sa mère ait eu à vivre ce moment désagréable voilà deux jours, en s'apercevant que d'une part il avait menti sur son état de santé pour les faire venir, et qu'en plus c'était pour lui sauver les fesses alors qu'il était probablement coupable des accusations proférées.

- Je le suis pour toi et ta mère, vous en méritez pas tout ce trouble... Ni d'y être associés.

Je ne connaissais pas encore très bien la mère d'Alej, mais elle avait l'air d'une femme qui avait travaillé dur pour arriver à ce qu'elle était. Et pour que son fils soit si proche d'elle, il fallait qu'elle soit également quelqu'un de bien tout comme lui.
Puis, mon bel amant adoré voulut tourner la conversation sur moi. La plaisanterie fut de mise avec le terme employé.

- Et dieu sait combien j'aime pécher avec toi.

Je ne savais pas quoi lui dire, aussi je l'invitai à me poser des questions. Mais il ne semblait pas enclin à le faire.

- Je sais pas quoi te dire, en vérité. Je pense que tu sais ce qu'il y a à savoir. Sinon, eh bien tu le découvriras. Je Susi coincée ici trois ans, souviens-toi.

Cette réalité prononcée à voix haute me fit un pincement au cœur. Mais je me raccrochais à l'idée qu'Alejandro serait là et cela me rassurait un peu.

- Bon je vais prendre une petite douche. '' c'est que tu m'as donné chaud, ajoutai-je avec un clin d'œil.

Je m'extirpai du lit pour me rendre à la salle de bain. J'étais déjà nue comme un ver, ça irait vite.

- Commande à manger si tu veux ! lança-je depuis la douche tandis que l'eau me coulait dessus.

Pendant ce temps, j'étais loin de me douter que les photos qui avaient été prise d'Alej et moi au centre commercial commençaient déjà à faire une sorte de buzz outre Atlantique où il était dix heures de moins. Il y avait même un hashtag Le Madrilène pour parler d'Alejandro, ce mystérieux inconnu qui m'accompagnait. Mon téléphone portable resté au salon se mit à sonner. Évidemment, je n'entendais rien depuis la douche. Puis, un SMS arriva, permettant à Alej via l'aperçu de lire un gros "RÉPONDS !" provenant de ma chère sœur Stacy. Puis, elle rappela. Alejandro répondit.

"Ah... C'est vous le Madrilène ? Où est ma sœur ? Je veux lui parler !"

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Alejandro Wilson
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 17:31


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Je me sentais bien, étrangement bien même. Malgré le récit que je venais de faire entendre, j’avais l’impression d’être enfin délesté d’un poids considérable. Et ça me faisait du bien, assez pour considérer les choses sous un autre angle.

« — Ne t’en fais pas. Je veillerai à protéger ma mère comme il faut. Merci de m’avoir écouté. Je t’assure que cela m’a fait énormément de bien, plus que je ne l’aurai cru. » Je lui pris la main pour en embrasser le dos afin de répondre à son geste précédent. « — C’est tellement facile de te parler. Et tout aussi agréable de pécher en ta compagnie. Il faudra recommencer, ça, c’est sûr ! » J’étais de toute façon bien incapable de lui résister.

Dès lors, elle m’incita à lui poser quelques questions, mais je m’y refusais pour ne pas lui imposer de se sentir obligé de me répondre. Je voulais qu’elle s’exprime d’elle-même sur les sujets qui la taraudaient, si vraiment elle en éprouvait le besoin.

« — Trois ans c’est une bonne période pour savoir tout ce que je suis censé savoir sur vous darling. Écoute, voilà ce qu’on va faire. Je ne poserai aucune question. Ainsi, tu es libre de me parler de ce que tu veux. Ok ? » Mon sourire se voulait chaleureux et mon regard emplit de bienveillance à son égard. « — Aller, vas donc prendre une petite douche pour te refroidir un peu. À tout de suite beauté ! » Elle quitta le lit tandis que je ne résistais que très mal à l’envie de laisser mon regard se perdre sur son corps nu. Cette fille me rendait dingue !

Malgré tout, je ne pouvais oublier la faim qui nous taraudait. Elle non plus d’ailleurs. « — Je vais nous prendre des burgers végans si tu veux ! » J’étais tellement dingue d’elle, que je me laissais même tenter par un burger végan, c’est dire ! Je m’apprêtais donc à appeler le room service, mais le portable de Kelly se mit à vibrer à plusieurs reprises. Avant que je ne vois apparaître un « RÉPONDS ! » en lettres capitales. Le genre d’impératif qui m’incita à décrocher lorsque l’appareil se mit à vibrer à nouveau. J’étais à peu près sûr qu’il me fallait opter pour la langue de Shakespeare, ce que je fis lorsque la voix d’une femme résonna à l’autre bout du fil.

« — Le madrilène ? C’est la formule de politesse typique de Los Angeles ? Votre sœur est sous la douche, je doute donc que vous puissiez lui parler. Vous devriez ressayer, avec une option sur la politesse. Ça l’incitera peut-être à prendre le temps de vous répondre. »




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 18:42


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Alejandro semblait soulagé de m'avoir parlé de son affaire familiale, et moi, j'étais heureuse d'avoir pu l'écouter si cela lui faisait du bien. C'était la moindre des choses après tout ce qu'il avait fait pour moi. Il avait su apaiser ma détresse par sa présence quand j'en avais eu besoin, alors si à mon tour je pouvais faire quelque chose pour lui, ne serait-ce qu'une chose aussi minime que lui permettre de se confier, alors je le ferais.

J'avais migré vers la salle de bain, me soustrayant à d'éventuelles confessions sur ma vie familiale. C'était compliqué et je n'aimais pas en parler.

- Parfait! répondis-je à sa proposition de burgers vegans.

J'étais loin de penser que mon téléphone était harcelé d'appels de ma sœur. Je sortis de la douche et alors que je j'enfilai un peignoir, j'entendis Alej parler. Haussant un sourcil, je sortis de la salle de bain pour le rejoindre au salon. Là, je reconnus mon téléphone sans ses mains et vu ce qu'il était en train de répondre et le ton employé, il n'avait pas été reçu avait gentillesse. Le cœur serré, je lui pris doucement l'appareil des mains, regardant sur l'écran le nom de la personne qui appelait.

- Stacy... marmonnai-je en soupirant avant de prendre le téléphone et le mettre à mon oreille. Qu'est-ce que tu veux ?

Je l'entendis me traiter de tous les noms d'oiseaux.

" Comment t'as pu faire ça, ré tirer à l'autre bout du monde sans prévenir personne ! Les parents sont dans rosi leurs états ! Tout ça pour un mec ? T'es rentrée dans une secte c'est ça ?!"

J'avais bien du mal à en placer une mais je fulminais en roulant des yeux.

- Holy shit Stacy, fermé-la au lieu de dire n'importe quoi ! Je.. Je bosse, ok? Sur un projet. Fous moi la paix, c'est toi qui dramatises, les parents vont sûrement très bien, alors pour une fois arrête de leur sortir des bobards.

"La seule menteuse de cette famille c'est toi, espèce de garce ! Et le fameux madril, tu l'as piqué à qui celui-ci ? "

- Bon je vais raccrocher. Oui je suis en Espagne, et non je te dirai pas pourquoi. Mêle-toi de tes affaires ! Bye !

Je raccrochai avant de bloquer son numéro. J'étais si énervée que mon cœur battait à cent à l'heure. Je levai les yeux vers ce pauvre Alejandro.

- Désolée... T'as parlé à la pire personne de toute la Californie...

Là j'avais envie d'un verre... Mais il ne me laisserait sûrement pas faire.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 19:23


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Je m’apprêtais donc à nous commander quelque chose après cette partie de jambe en l’air torride quand soudain mon attention se focalisa sur le portable de Kelly qui n’arrêtait pas de vibrer depuis notre escapade au centre commercial. « Décidément, elle est demandée ! » J’étais loin de me douter que les réseaux sociaux étaient pris d’assaut et que j’étais bien malgré moi, au centre de toute cette soudaine attention. Le portable se mit à nouveau à vibrer et c’est là que je vis paraître sur l’écran, un impératif émanant d’une certaine Stacy, qui rappela dans la foulée. Devais-je répondre ? Et qui était cette personne ? Ma curiosité me poussa à passer outre l’hésitation en vigueur et me voilà réduit à décrocher pour me confronter à cette certaine Stacy. Aimable comme une porte de prison, j’avais l’impression qu’elle me prenait de haut, ce que je ne supportais pas. Elle voulait parler à Kelly, qui était indisponible, ce que je lui fis savoir sans prendre la moindre pincette. Mais de toute évidence, ce n’était pas assez pour elle, qui exigeait à nouveau de pouvoir lui parler. Je compris alors à qui j’avais à faire. Je n’eus cependant pas le loisir de riposter, car Kelly venait délicatement de me subtiliser le téléphone pour répondre à sa sœur.

J’étais mal à l’aise, car je n’aurais certainement pas dû décrocher. C’était intrusif, assez pour que je ne sache plus où me mettre. J’assistais donc bien malgré moi à l’échange tendu entre les deux sœurs. Kelly se crispait chaque seconde un peu plus. Sa sœur ne se faisait pas prier pour l’insulter, ce que j’avais du mal à comprendre. Qu’avait-elle fait pour subir un tel traitement ? Je m’apprêtais à me lever pour rejoindre la salle de bains et laisser un peu d’intimité à Kelly. Cependant, les paroles de l’infâme sœur me revinrent jusqu’aux oreilles. J’étais donc en partie responsable de cet appel. Je me sentais désolé pour Kelly. Si j’avais su que cela mettrait sa famille dans un tel état, jamais je ne me serais risqué à lui proposer une sortie au centre commercial.

Délaissant finalement la salle de bains, je retournais sur mes pas pour enfiler un caleçon, un pantalon et un t-shirt avant de sortir de la chambre et de retourner dans le salon où l’échange semblait prendre fin entre les deux sœurs ennemies.

« — C’est moi qui devrais être désolé. Je n’aurais pas dû décrocher. D’ailleurs, si j’avais su, je n’aurais pas proposé d’aller au centre commercial. J’ai cru comprendre qu’il se passait quelque chose sur les réseaux sociaux et que j’étais responsable de cet appel et de l’hystérie de ta sœur. »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 20:30


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J'étais terriblement mal à l'aise qu'Alejandro ait parlé avec Stacy. Combien de temps au juste ? Que lui avait-elle dit ? J'étais très en colère contre elle et aussi contre moi. Cette peste réussissait à me pourrir la vie même à l'autre bout du monde, et moi, j'étais assez bête pour y porter de l'intérêt. Une fois le téléphone raccroché, je m'empressai d'écrire un SMS à mes parents pour leur dire jmde je pas prêter foi aux allégations de ma sœur ni à internet. Je soufflai bruyamment. Depuis le temps que j'étais célèbre, à croire qu'aucun de mes proches n'avait compris qu'il ne fallait pas se fier à ce qui se disait sur le net. Et bien sûr, Stacy c'était fait un plaisir d'en rajouter des tonnes histoire de bien attiser le fait que je n'avais rien dit et que j'étais partie en douce.

- Non, mais non Alej... dis-je en posant le téléphone sur le guéridon et le dirigeant vers lui. Tu n'as pas à t'excuser... C'est moi. Je voulais pas t'embarrasser... Et je ne voulais pas que tu aies à parler à cette conne. Pardon... Tu as déjà assez à penser sans que je t'ajoute ma folle de sœur sur le dos.

Je me laissai tomber sur le canapé en soupirant.

- Viens, je vais t'expliquer.

Je n'avais plus trop le choix maintenant. Je ne voulais pas qu'il me croit aussi folle que Stacy.

- Ça remonte à quand j'avais quinze ans. Ma sœur en avait dix-sept. Elle était sortie avec les parents pour faire une course pour son anniversaire, moi j'étais restée pour finir de décorer. Le petit copain de Stacy est arrivé en avance. Et bref il a voulu abuser de moi, alors on s'est battus. Tu me demandais d'où venait cette cicatrice, c'est de ce jour là, je me suis pris la tête dans le mur quand il m'a bousculée. Il a rien pu faire, j'ai réussi à lui faire assez mal avec la batte de collection de mon père pour qu'il décampe. Et quand mes parents et ma sœur son rentrés et que je leur ai raconté, Stacy a dit que je mentais, que j'avais des vues sur son mec depuis des mois et que c'est moi qui l'avais provoqué. Mes parents l'ont crue elle et pas moi. Ils m'ont culpabilisée en disant que si je le dénonçais, j'allais gâcher sa vie alors qu'il avait rien fait. Depuis, avec Stacy c'est très tendu, il a elle m'a toujours reproché cette histoire, alors que moi je m'en foutais de son mec, elle prétendait que je faisais tout pour être le centre d'intérêt. Tu crois vraiment que c'est plaisant pour une gamine de quinze ans d'être le centre d'intérêt d'une tentative de viol ? Stacy est une menteuse invétérée mais vas savoir pourquoi, tout le monde la croit toujours. On ne se supporte pas et être dans la même pièce est un calvaire qui fait remonter toutes ces rancœurs.

Je soupirai une nouvelle fois. Je détestais parler de cette histoire.

- J'aime pas en parler, j'en parle jamais parce que j'ai toujours peur qu'on ne le croit pas. Mes propres parents ne l'ont pas fait alors...





Dernière édition par Kelly Martinez le Ven 23 Déc - 2:30, édité 2 fois
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 22 Déc - 23:50


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J’étais au moins aussi mal à l’aise que Kelly à présent. Jamais je n’aurais dû décrocher. J’avais déjà bien à faire niveau ingérence avec ma propre famille. Il n’y a pas à dire, j’aurais dû me mêler de mon cul. J’espérais juste que Kelly n’allait pas m’en tenir rigueur et que tout ce que nous étions parvenus à instaurer en matière de confiance n’allait pas s’effondrer avec la même aisance qu’un château de cartes prit dans les harpes du vent.

Le regard fuyant, je l’observais malgré tout. Elle était affairée sur son mobile à sûrement rédiger un message peut-être pour rassurer ses parents. Ca me laissait quelques secondes pour trouver ce que j’allais lui dire et éviter l’incident diplomatique. Ainsi, je commençais par me répandre en excuse ; ce qui me semblait la meilleure des solutions. Mais à ma grande surprise, Kelly ne semblait pas m’en tenir rigueur. « — Si ! C’était intrusif, d’où les excuses. » Mais lorsqu’elle fit entendre qu’elle ne voulait pas m’embrasser, je ressentis un léger pincement au cœur que je préférais masquer par l’humour. « — Pour ce qui est de parler à cette conne, j’ai peur qu’il soit trop tard. »

À mon tour, je pris place sur le canapé sans la quitter du regard. Elle poussa un interminable soupir avant de se reprendre pour me livrer des explications. « — Ne te sens pas obligé si tu n’en ressens pas le besoin. » Je n’en demeurais pas moins prêt à l’écouter, comme elle avait su si bien le faire pour moi.

Voilà qu’elle commença à faire entendre un pan de son histoire familiale ; et quel pan ! Je n’aurais pas imaginé entendre quelque chose d’aussi sordide. La haine viscérale de sa sœur venait donc de cette tentative de viol, qui, de toute évidence, n’avait été prise au sérieux par personne. J’étais dégouté et en colère. Ma main se posa presque aussitôt sur la sienne, tandis qu’elle continuait à se confier à moi. Et voilà qu’elle se mit à parler d’où lui venait cette fameuse cicatrice qui avait tant attiré ma curiosité.

« — Je me sens tellement con ! Si j’avais su, je ne t’aurais pas demandé d’où te venait cette cicatrice. Je lui aurais certainement cassé la gueule à cet enfoiré, si l’on avait eu la chance de se rencontrer plutôt. Viens ! » Je l’incitais à se rapprocher de moi, pour passer mes bras autour d’elle. « — Moi je te crois. Et je te remercie de me faire assez confiance, pour t’être ainsi livré. Je n’ose imaginer à quel point ça doit être difficile pour toi, même encore aujourd’hui, de ressasser tout ça. Écoute, ce que je vais dire n’est pas constructif, mais ta sœur est sûrement la plus grande de toutes les pétasses de tout Los Angeles. Mais ce que je comprends surtout, c’est qu’elle est maladivement jalouse de toi et que de toute évidence, elle est prête à dire de la merde en puissance, pour te dénigrer. Sa vie doit être bien pathétique. Mais toi, tu es là. Tu te bats pour t’en sortir. Tu t’es battu contre ce fils de pute. Tu es une combattante, sexy de surcroit. Une personne qui revêt son petit caractère. Cependant, on ne peut pas t’enlever ton honnêteté. Tu n’étais pas obligé de me raconter tout ça, mais tu l’as fait. Donc oui, je le dis à nouveau et je suis prêt à le répéter sans cesse à ton idiote de sœur, je te crois. Alors maintenant, on va laisser cette pétasse de côté. Tu es ici dans cette galère pendant trois ans. Mais je suis là, je ne te laisserai pas tomber, pas comme ta famille l’a fait quand tu avais besoin d’elle. Bon par contre un truc me perturbe, elle m’a appelé The Madrilenian. J’ai le droit de trouver ce surnom cool ? »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Ven 23 Déc - 2:44


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Ce pauvre Alejandro culpabilisait d'avoir répondu à un appel qui ne lui était pas destiné. N'était-il pas le plus adorable de tous les hommes ? Je regardai l'écran de mon téléphone.

- En même temps avec trois appels manqués, je comprends que tu aies pu te dire que c'était urgent. Je t'en veux pas du tout, rassure-toi.

Et puis, vu qu'il avait parlé à cette cruche qui partageait le mêle patrimoine génétique que moi, je le sentais obligée de lui expliquer le pourquoi du comment d'une relation aussi tendue entre sœurs. Je sentais bien qu'il était mal à l'aise et embarrassé, et moi, je culpabilisais de l'avoir mis dans cet état. Alors je lui expliquai cette histoire qui n'était jamais sortie de notre foyer puisque mes parents m'avaient interdit d'en parler. Pour mon visage, on avait prétexté tout l'été que j'étais tombée dans l'escalier.

- Je te remercie... J'avoue qu'entendre quelqu'un d'autre insulter ma sœur me fait du bien. Est-ce que je suis horrible ?

Il m'avait prise contre lui pour me serrer dans ses bras. Je n'aimais pas trop susciter la pitié.

- Hey ça va, t'inquiète. C'était il y a longtemps. Suite à ça, j'ai pris des cours de self-défense, et crois-moi que maintenant je n'ai pas besoin d'une batte. Quiconque essaierait de me toucher sans mon accord se verrait sans doute privé de descendance. Je ne suis plus une gamine fragile.

Je ne voulais surtout pas qu'il me voit comme telle. Surtout pas. Je voulais lui inspirer des sentiments positifs, qu'il ait envie de passer du temps avec moi, et non pas de la pitié ou que sais-je encore.

- Stacy, c'est me stéréotype de la fille parfaite sous tout rapport alors comment pourrait-on croire qu'elle ment ? Elle bosse dans une grande boîte en tant qu'assistant de direction, elle a été mutée à Los Angeles, comme par hasard... Il fallait quoi que l'Amérique n'est pas assez grande, il fallait qu'on soit dans la même ville.

C'était rageant mais c'était ainsi depuis des années maintenant. Je l'évitais soigneusement. Elle n'avait d'ailleurs pas mon adresse et heureusement.
Je souris lorsque mon beau madrilène me qialifia de combattante sexy. Comment faisait-il pour être aussi adorable ? Puis, je tiltai sur ce qu'il avait dit.

- Oui c'est cool... C'est juste ton nom de citoyen de Madrid... Attends.

Je repris mon téléphone et ouvris instagram. Là, j'étais taguée sur une multitude de photos de mauvaises qualités prises au centre commercial, en compagnie d'Alej... Je lui tendis l'appareil.

- Je crois que ton nouveau surnom fait l'objet d'un hashtag. Je suis navrée... Je pensais más que ça arriverait... Tu m'en veux ?

Qué devais je faire? Convoquer la presse pour démentir ? Laisser couler ? Surfer sur ce surplus médiatique ? Ça m'ennuyait d'entraîner encore ce pauvre Alej dans ce genre d'histoires, lui qui ne semblait que vouloir sa tranquillité.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Ven 23 Déc - 23:37


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J’étais comme qui dirait, rassuré qu’elle ne m’en veuille pas d’avoir décroché pour répondre à sa dragonne de sœur. Leur relation, si l’on peut appeler cela ainsi, n’avait rien de chaleureux. L’on se demandait si elles étaient vraiment sœurs. Finalement, il n’y avait rien de mal à être enfant unique. Même si parfois, je l’avoue, j’aurais aimé avoir un frère ou une sœur pour partager le fardeau paternel.

« — Bon, je suis rassuré si tu ne m’en veux pas. Mais promis, je n’ai pas l’intention de recommencer, surtout si c’est pour me confronter à cette délicieuse personne. » Je tâchais de relativiser pour ne pas lui faire voir que je demeurais un tantinet gêné par la situation. Cependant, j’étais bien naïf de croire qu’elle n’avait rien remarqué de mon état. Preuve en est, qu’elle commençait à me connaître un peu trop bien, ce qui n’avait rien d’offensant, au contraire. Mais j’imagine qu’elle se sentait obligée de me raconter une partie de son histoire, pour que je cesse d’être mal à l’aise et que je comprenne d’où venait cette terrible rancœur.

J’étais pris entre la colère et la peine. Pourquoi ses parents ne lui avaient-ils pas accordé le bénéfice du doute lorsqu’elle s’était empressée de leur raconter ce qui me semblait une agression avérée ? Et pourquoi n’octroyaient-ils pas au moins le bénéfice du doute à cette sœur avide d’attention et bouffie de jalousie ? Car il était plus qu’évident (et malgré le peu d’informations que j’avais en ma possession) que cette Stacy enviait sa sœur.

« — Si vraiment ça te fait du bien, tu peux même m’engager pour que je l’insulte. Ça me fera un bon complément de salaire. Non, plus sérieusement. Tu n’as pas à te sentir horrible. Cette personne a un problème et cherche à te le faire payer. » Mais je sentais bien une petite faiblesse ; du moins, c’est ce que je croyais. Voilà pourquoi je venais de lui proposer de façon maladroite de venir se blottir contre moi.

« — Je ne m’inquiète pas. Je me suis vite rendu compte que tu savais te défendre. Tu es tout sauf fragile, n’en doutes pas. Mais, accepter une main tendue n’est pas une faiblesse, surtout quand c’est une aussi belle main. Ce que je veux dire c’est que je suis là si tu as besoin de quoique ce soit. Sauf bien sûr de me priver de descendance. Et j’apprécie que tu aies assez confiance en moi pour te risquer à me raconter ce genre de chose. »

Je ne voulais absolument pas qu’elle pense que j’ai pitié d’elle, car cela n’était pas le cas. Comment le pourrais-je après tout ce qu’elle venait de me faire entendre ? Cette femme que j’avais pourtant exécrée dès notre première rencontre n’avait de cesse de me surprendre et de m’inspirer des sentiments positifs, assez pour que j’en arrive à me sentir honorer qu’une telle femme s’intéresse à moi. Cependant, je ne pouvais omettre qu’elle avait aussi des failles dont j’eusse été coutumier quelques années auparavant. Je me devais donc de la soutenir sans lui forcer la main. Il me fallait faire preuve de subtilité.

« — Tu sais, je ne t’apprends rien en te disant que l’être humain est imparfait par définition. Tu devrais laisser pisser comme l’on dit plus trivialement. Tu vas avoir trois ans à passer ici, trois ans loin d’elle. Je pense que c’est l’un des points sur lesquels tu peux te raccrocher. Stacy va donc devoir trouver une autre personne à emmerder. »

Je tâchais de me montrer convaincant, car je voyais bien que la toxicité de cette relation n’aidait pas Kelly à sortir de l’eau, au contraire. Mais je n’avais pas compris de prime abord que j’étais bien malgré moi, amener à prendre part à tout ça sur un autre terrain miné que celui de la famille, les réseaux sociaux.

« — Bah oui, mais le “the” devant donne un petit quelque chose d’héroïque non ? » Kelly, qui semblait accaparé par autre chose que mes rêves de super héros, récupéra presque aussitôt son portable. « — Quelque chose ne va pas ? » demandais-je intrigué. En guise de réponse, elle me tendit l’appareil et je compris d’où venait le problème. « — Ah oui là tout de suite c’est moins drôle. Je ne pensais vraiment pas voir ma face ainsi affichée. » Mais je voyais bien que cela contrariait Kelly. « — Comment pourrais-je t’en vouloir ? Tu n’étais pas censé savoir que tu serais prise en photo avec the madralian. Après c’est ta vie privée, donc tu n’as pas à te sentir obligé de te justifier. Et si ça t’emmerde, tu n’as qu’à dire que nous ne sommes que des amis. » Mon cœur saignait, mais que pouvais-je proposer ? De dire que j’étais son mec ? La bonne blague. Nous étions déjà bien incapables de définir notre relation.


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 24 Déc - 16:45


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Comment aurais-je pu lui en vouloir alors qu'il ne cherchait qu'à bien faire ? Surtout après l'aide précieuse qu'il m'apportait quand ma détresse se faisait trop forte. Il était encore auprès de moi malgré cette discussion hautement sympathique avec ma sœur. J'en étais d'ailleurs désolée et extrêmement gênée.

- Tu es vraiment le plus adorable des hommes. Si elel t'avais fait fuir, je crois que j'aurais pris l'avion juste pour l'étrangler.

Pourquoi avais-je dit cela ? N'en faisais-je pas trop ? Pourquoi avais-je ce besoin de lui dire que je ne voulais pas qu'il parte ? Surtout après lui avoir fait comprendre que je ne voulais pas d'une relation de couplé. Et voilà qu'à tout ce bordel ambiant qu'était ma vie venait s'ajouter une série de photos pixellisées d'Alej et moi au travers d'une vitrine, celle du chocolatier. Et un nouveau hashtag dont Alejandro était le bénéficiaire.

- Tu es un héros et tu n'as pas besoin d'un "the" pour le prouver.

Je venais de lui montrer toute l'étendue des post et partages sur les réseaux sociaux que l'on pouvait trohevr à partir du hashtag TheMadrilian.

- Tu es si gentil de faire preuve de compréhension, mais je culpabilise quand même de faire voler en éclat ton anonymat si tu souhaitais le conserver. En plus maintenant, tout le monde va savoir que je suis ici.

Ce qui me stressait, c'était que l'on puisse savoir ce que eh faisais vraiment, à savoir tout sauf du cinéma.

- Tu as repris contact avec le théâtre pour la fameuse pièce qu'ils voulaient te confier pour la mise en scène ? Si tu es toujours d'accord, je veux bien en faire partie.

Voilà ce qui pourrait me sauver. Je soupirai une nouvelle fois. J'avais l'impression de m'embourber davantage chaque jour.
Et voilà que le room-service toqua à la porte.

- Bon... On garde le programme qu'on a prévu en espérant que tu ne sois pas encore affiché partout sur insta à cause de moi. Sauf si tu préfères ne plus me voir en dehors de l'école...

Cette perspective me brisait le cœur. Je me levai pour aller ouvrir après avoir réajusté mon peignoir. Je n'étais pas spécialement pudique, d'ailleurs j'étais apparue dénudée dans plusieurs productions, mais il était inutile de faire jaser davantage et à l'hôtel où je logeais qui plus est.

- Merci, dis-je au groom en lui laissant un billet et refermant la porte sans lui laisser le temps de répondre.

S'il pouvait ne pas voir Alej dans ma chambre histoire de ne pas rajouter une couche à cette histoire qui commençait à se médiatiser, ce serait bien.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 24 Déc - 17:59


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Plus nous passions du temps ensemble et plus j’avais l’impression que l’armure se fendait. Kelly se laissait aller à des gestes, qui, bien qu’anodins, avaient un sens particulier à mes yeux. Puis il y avait les mots qui ne pouvaient tromper personne. Elle voulait que je reste auprès d’elle. Cependant, cela rendait la situation un peu plus frustrante, du fait de son désir de ne pas s’engager dans une relation de couple.

« — Alors même si j’apprécie grandement le fait d’être le plus adorable des hommes, je me dois de te dire que le meurtre avec préméditation, ce n’est pas jojo. Mais de toute façon, il me faudra bien plus qu’une sœur aigrie pour fuir. » J’appuyais mes paroles en ne la quittant pas du regard. Oui, je n’avais nullement l’intention de mettre les voiles même si j’étais à peu près certain qu’encore de nombreux obstacles se trouvaient sur le chemin.

Je compris bien malgré moi pourquoi la sorcière m’avait ainsi nommé. J’étais donc devenu un mot-clic sur les réseaux. Et à coup sûr, mes petites cousines, très connectées, verront ma tronche poper de partout. Tout comme nos élèves, ce qui devenait un peu plus problématique. Malgré tout, je préférais garder ça pour moi, juste pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Et puis, je venais d’avoir un magnifique compliment, un de ceux qui peuvent vous laisser sans voix.

« — Wow ! Je me sens con là. C’est la première fois que j’ai le droit à un compliment de cette nature. Tu me vois vraiment ainsi ? » Oui, je ne l’avais pas vu venir, Kelly Martinez venait de totalement m’ébranler, assez pour que j’en vienne à ne point trouver mes mots, c’est dire. Toutefois, via son cellulaire, je prenais la mesure du mot-clic dont j’étais « l’heureux bénéficiaire. » Il y avait du positif, mais aussi du négatif.

« — Tu as des fans très possessifs. Tricia dit, je cite “Elle est à moi. C’est qui ce bouffon ?” Pas sûr qu’elle me voit comme un héros celle-là. Et regarde, “RitaCastilloforever dit ‘Je suis prête à déménager en Espagne de suite si tous les Madrilènes sont comme lui.’ En revanche, ça veut dire quoi shipper ? Parce que je vois plusieurs commentaires avec ce mot. ‘Je veux connaitre son prénom, pour nommer un ship.’ Ce n’est pas censé être un bateau ?” Il est vrai que pour tout ce qui touchait au domaine sériel, j’étais un peu largué.

« — Ne culpabilise pas, je t’assure que ça va. Fais-moi comme, relativise. Et si tu veux, j’attends que Noël passe et je contacte le directeur du théâtre pour confirmer que je prends part au projet avec toi. Je ne vais pas te lâcher, ne t’inquiète pas pour ça. Du coup, ça justifiera le fait que nous ayons été vus ensemble. Néanmoins, tes fans vont devoir changer d’hashtag. TheDirector ça sonne bien, qu’en penses-tu ? » À nouveau je faisais le pitre pour la faire sourire et l’empêcher de replonger dans ses mauvaises habitudes.

J’eus à peine le temps de poser ma main sur la sienne, que déjà quelqu’un s’empressait de toquer à la porte. « — On va faire ça ! » lançais-je à sa suite avant de l’empêcher de se redresser trop vite. « — Eh il est hors de question qu’un stupide hashtag m’empêche de te voir. » Je la laissais ensuite se lever pour aller récupérer notre collation. À nouveau, je prenais sur moi, pour ne rien laisser paraître et surtout ne pas me lancer dans une tirade exacerbée de romantisme au risque de la faire fuir. Mon portable, qui se mit à sonner presque aussitôt, me sortit de mon absence. Prenant soin de ne pas me faire voir du groom, je récupérais donc mon cellulaire pour m’éloigner et décrochant sans attendre.

« — Oui allo ! » Le numéro m’était inconnu, ce qui m’exposait à un potentiel démarchage. Mais de toute évidence, j’étais chanceux, car se trouvait à l’autre bout du fil, l’amie de ma mère, celle par qui j’allais passer pour récupérer le cadeau de Kelly. « — Ah oui c’est vous. Bien sûr. Eh bien, écoutez dans l’absolue, je peux difficilement échanger. Effectivement. Par SMS ça serait plus simple. Ok, on peut faire ça. Bien, je tenterai de vous contacter d’ici là. Merci beaucoup en tout cas. Au revoir. » Kelly étant revenue, je m’empêchais de raccrocher. « — C’était mon agent. Ma carrière est en train de décoller. On me propose le prochain Juan Bondos. Tu connais ? » Ah mon humour était pourri c’était indéniable, mais au moins je tentais de noyer le poisson.


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 25 Déc - 14:42


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Il était adorable et incroyable de compréhension, néanmoins j'étais mal à l'aise qu'il ait eu à se confronter à ma sœur qui, quand elle était décidée, avaient encore une fois su faire parler toute son antipathie. Je la détestais, pour ces tensions qu'elle avait fait naître dans notre famille, pour avoir réussi à embobiner nos parents, et pour, depuis, toujours trouver quelque chose pour essayer de me faire chier. Cette histoire de photos volées et de hashtag, j'étais à peu près certaines qu'elle mettrait de l'huile sur le feu pour ensuite venir dire que j'avais stressé mes parents en leur cachant que j'étais en Europe et que je fréquentais un homme dont je ne leur avais pas parlé. J'avais tellement de choses qui me minaient le moral, je ne voulais pas avoir une crise familiale en plus...

Heureusement, comme à chaque fois depuis que nos relations s'étaient apaisées et Alejandro trouvait les mots pour me rassurer et essayer de me faire sourire. Je crois que je n'avais que rarement autant apprécié la présence de quelqu'un. Il s'étonna alors que je le qualifie6de héros même sans me foutu article "the". Étonné, je levai un sourcil.

- Tu plaisantes là ? Tu es le genre de mec qui rapplique parce que tu m'entends pleurer au téléphone, si ça c'est pas héroïque, je sais pas ce que c'est. Tu es sans doute la personne la plus gentille que j'aie eu l'occasion de rencontrer. Alors n'en doute pas, tu es un héros.

Puis, avec mon téléphone en main, il regardait les commentaires.

- Ouais c'est... Un peu le revers de la médaille qiznd tue s connu. Tu as des fans, certains sont adorables, discrets, respectueux. D'autres un peu trop envahissants. Je lis pas trop les commentaires, des fois des flippant. Mais celle qui dit que si tous étaient comme toi elle déménagerait, je la comprends.
J'eus un petit rire à sa remarquer sur le ship.

- Shipper c'est créer des couples fictifs avec un nom pour ce duo en question. Souvent ils prennent la première lettre du prénom de l'un pour l'accoler d'avant le prénom de l'autre, ou faire moitié moitié avec les syllabes. Enfin, tout un truc.

Il m'assura ensuite qu'après Noël il recontacterait le directeur du théâtre. Cette perspective me rassurait, j'avais vraiment envie de besoin de ça. Mais je ne voulais pas imposer quoi que ce soit à Alej. Il faisait déjà tant pour moi.

- C'est pas seulement si je veux, est-ce que toi, cesr ce que tu veux ? Je veux pas que tu le fasses juste pour moi.


Sa réflexion sur le hashtag me fit sourire.

- Je crois que je préfère le premier. Y a déjà trop de réalisateurs qui se la pètent avec un #TheDirector. Toi tu es unique.

J'étais rassurée qu'il ne m'en veuille pas. Je savais que chez beaucoup, l'anonymat était important. Je ne savais pas jusqu'où cette histoire pourrait aller et potentiellement déranger le quotidien d'Alejandro.
J'allai ouvrir pour récupérer notre repas, sans m'apercevoir de prime abord qu'il recevait un appel. Ce ne fut que quand j'étais revenue avec le chariot que je le vis raccrocher et me sortir une autre plaisanterie.

- Un James Bond à l'espagnole, ça peut-être intéressant.

Je compris qu'il ne voulait pas me parler de cet appel, et il en avait le droit après tout. Il ne me devait rien et avait droit à son jardin secret.

- T'as faim j'espère, les assiettes ont l'air énormes.

Le repas englouti, nous étions allés nous coucher, décidant de ne pas déroger au programme. Donc j'avais préparé quelques affaires et dès le lendemain matin, nous nous étions rendus chez lui pour décorer son appartement. Je devais dire que je trouvais cela agréable.

- On pourrait mettre une guirlande le long de ton comptoir aussi, dis-je après que nous ayons sorti toutes les décorations des cartons. Ton sapin a l'air immense, tu plaisantais pas ! Il va nous falloir un escabeau non ?


Je prenais ma mission très au sérieux.



Dernière édition par Kelly Martinez le Dim 25 Déc - 20:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 25 Déc - 18:40


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Je voyais bien que son histoire familiale n’était pas simple et que la toxicité de sa relation avec sa sœur lui laissait un goût amer en bouche. De plus, elle continuait à paraître gêner que je me sois confronté à son dragon. Il fallait qu’elle l’oublie, ne serait-ce que l’espace d’un instant et qu’elle soit à même de se concentrer sur quelque chose de positif. Et si pour ce faire, je devais jouer de ma personne, c’est avec un plaisir à peine dissimulé que j’acceptais le rôle. Du moins, c’était encore le cas avant qu’elle ne m’ébranle en faisant de moi un héros.

« — Non, je ne suis pas un héros, juste quelqu’un qui a été bien élevé. » Je sentais mes pommettes rougir légèrement suite à ce qu’elle venait de faire entendre. « — Ce n’est pas tous les jours qu’une célèbre actrice me complimente de la sorte. Te rends-tu compte que tu as réussi à me faire rougir ? » Preuve en est, que chacune de ses paroles m’était allée droit au cœur, car je la savais honnête. Je devais cependant résister à l’envie de lui déclamer un monologue enflammé d’un lyrisme qui me dépassait. Alors, j’optais pour un peu de sobriété, histoire de ne pas la braquer. « — Merci pour les compliments. C’est toujours gratifiant d’être le héros de quelqu’un. Pour le reste, tu pourras remercier cette chère Paloma de m’avoir si bien élevé. »

Elle consentit par la suite à me montrer son téléphone et tout ce qui se disait sur nous et plus particulièrement sur moi. Si certains commentaires étaient plutôt positifs, d’autres me mettaient un peu mal à l’aise. Comment pouvait-on faire preuve d’un tel degré de possession à l’encontre d’une personne qui ne nous connaissait même pas ? « — C’est un revers qui peut être pesant parfois non ? Il ne t’est jamais arrivé de vivre une situation compliquée, voire flippante avec des fans ? Si tu veux, j’ai aussi l’option “bobyguard” dans le package. » Je continuais à scroller l’écran, histoire d’éloigner toute cette négativité. Et mon attention se retrouva accaparée par une nouvelle expression que ma belle interlocutrice se fit un plaisir de m’expliquer.

« — Ah d’accord, je crois comprendre. » Mais n’étant ni fictif, ni un couple, cette histoire de « ship » tombait à l’eau. « — Ca marche pour les couples sérielles alors. Il faudra se contenter de The Madrilian j’ai l’impression. » Et pour ne pas m’embourber davantage, je rebondis sans attendre sur la demande de Kelly concernant le projet de mise en scène en collaboration avec le théâtre national de Madrid. Évidemment que si j’acceptais la proposition, c’était en partie pour elle et lui permettre d’avoir un projet et donc un véritable but auquel se raccrocher. Et plus encore, la bonne excuse pour justifier sa présence ici. Mais son interrogation, bien que légitime, m’amena à me poser une question en suspens dans ma tête.

« — J’avoue qu’au départ, je voulais le faire pour toi, avant de le faire pour moi. Je sais que les raisons sont louables, mais pas les bonnes. Sauf que maintenant, je me dis que ce projet est surement une occasion qui ne se représenta pas si je la laisse filer. Il faut que je me remette en scelle non ? » Oui, j’en avais besoin, autant que de cette ambition qui m’avait si souvent fait défaut depuis mon départ précipité de New York.

Puis à nouveau, elle me fit entendre des paroles qui ne me laissèrent pas indifférent, mais qui mettaient à mal mes certitudes sur ce qu’elle attendait de moi. Si pour elle, j’étais unique, alors pourquoi ne pas considérer notre relation ? Pourquoi ne pas nous trouver un nom de ship ?

« — Unique mais je peux me la péter aussi. Cependant, tu as raison un #TheDirector c’est trop pompeux. »

Vint ensuite l’heure de savourer un petit quelque chose. Cependant, un étrange appel m’incita à m’isoler. Il s’agissait là de la personne par le biais de laquelle, j’allais passer pour le cadeau de Kelly. Je me devais donc de faire preuve de discrétion, quitte à paraître suspect après avoir raccroché prestement.

« — Bien sûr que j’ai faim. Les assiettes énormes m’ont toujours fait de l’effet. » J’espérais parvenir à noyer le poisson pour qu’elle ne se laisse pas happer par la curiosité. N’étant pas un bon menteur, il était fort à parier que je spoile mon cadeau, si d’infortune, Kelly se décidait à me faire parler. Fort heureusement, il ne se passa rien de tel. Le repas avalé, nous décidâmes d’un commun accord de nous coucher.

Le lendemain signa notre départ de l’hôtel. Kelly avait pris le temps de faire son sac. Et nous voilà rapidement de retour à l’appartement qu’il nous fallait décorer à présent. Ses affaires à peine posées dans la chambre, Kelly prit la tête des opérations à ma grande surprise.

« — Ce n’est pas idiot. La longueur de la guirlande peut nous permettre de passer tout autour. Ça rendra bien en plus. » Je vidais le second carton qui contenait des boules de Noël, beaucoup de boules. « — J’avais oublié que j’en avais autant. Mais vu la taille du sapin, je me dis que nous aurons de quoi faire. Je n’ai pas d’escabeau. On va devoir se contenter d’une chaise. Quoique ! » Dans le doute, je préférais vérifier. Je me dirigeais donc prestement dans le couloir pour ouvrir le placard dans lequel j’entreposais tout et n’importe quoi.

« — Ah bah si, j’ai un escabeau. Victoire ! »

Ainsi, je retrouvais Kelly dans le salon pour y installer l’escabeau au pied du sapin. Cependant, par sécurité, je préférais rester derrière Kelly à lui tendre les décorations au rythme de quelques chants de Noël en fond sonore. C’était la première fois que je décorais mon appartement en aussi charmante compagnie. Je ne boudais pas mon plaisir. Plus encore lorsque je revins avec un pull moche de Noël puis un second que je tendis à mon invitée.

« — Tu devrais essayer pour voir. Sauf si tu as prévu une tenue spécifique pour demain ? »


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mer 28 Déc - 10:00


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Je ne comprenais pas la réaction d'Alej quand je déclarai que pour moi, il était un héros. Comment se pouvait-il qu'un homme tel que lui ne soit pas complimenté plus souvent ? Après tout, ce que je disais était vrai. Il donnait de son temps aux Alcooliques Anonymes donc il audait son prochain sans rien demander en retour, il faisait le très difficile métier d e prof avec passion il était toujours aux petits soins pour moi, il semblait adorer sa mère et toi faire pour la soutenir... En quoi était différent d'un héros ? C'en était un. Clairement. Je hochai la tête à sa remarque.

- Tu peux me croire, j'en toucherai un mot à ta maman.

Cela me faisait toujours bizarre d'ailleurs de me dire que j'allais la revoir. Elle avait vie en nuisette... Même si je n'étais pas pudique, j'étais à peu près sûre que cela ne se faisait pas...

La conversation dévia, par la force des choses, sur la communauté de fans qui entourait, et ils étaient nombreux à en faire partie. Je révélais à Alejandro quelques facettes, certains sympa, d'autres moins.

- Oh oui, il y en a eu. Par exemple des personnes qui ne font pas la différence entre les personnages et les acteurs. Ou d'autres qui pensent que tu n'es pas soumis à la fatigue et que donc tu peux rester signer des autographes après vingt heures de tournage... Et si tu dis non tu te dais insulter. On apprend à s'endurcir.

J'eus un petit sourire à sa proposition.

- Hum, j'aurais jamais eu un garde du corps aussi canon.

Je oui expliquai ensuite le terme de ship, sans vraiment me rendre compte que ça le touchait plus que moi. J'étais, à vrai dire, un peu à l'ouest avec cette intrusion de ma sœur alors que cela faisait des mois que je n'avais plus de ses nouvelles. Et il y avait maintenant le fait que ce pauvre Alej se retrouvait affiché sur les réseaux à cause de moi. J'étais cependant rassurée qu'il ne m'en veuille pas. Il aurait pu prendre ses jambes à son cou aussi.
Quand j'étais revenue avec la commande de notre repas, je n'avais pas remarqué le fait qu'il noyait le poisson sur l'appel téléphonique qu'il venait de recevoir. Donc la soirée continúa jusqu'a ce que le lendemain arrive.

Nous voilà donc chez lui en ce 23 décembre, à entamer les décorations. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas pratiqué cette activité saisonnière et je me souvins soudainement combien j'aimais faire cela. Qui n'aimait pas ? Je lui proposai de mettre une guirlande le long de son comptoir, puis après l'avoir aidé à monter son sapin, la taille de ce dernier m'impressionna par rapport à celle de son appartement.

- Heureusement que je sais que tu n'as rien à compenser par la taille de ce sapin...

Un clin d'œil plus tard je me saisissais d'une guirlande avant de lui demander un escabeau. Qu'il rapporta. La partie la plus importante pouvait commencer.
Il ne fallut pas plus de quinze minutes avant de cet arbre gigantes te ne soit orné de guirlandes lumineuses et de toutes sortes de boules.

- On a bien avancé.

Il restait d'autres décorations à mettre un peu partout dans l'appartement, quand je le vis revenir arborant un pull de Noël... Et un autre qu'il me tendit. J'ecarquillai les yeux avant d'éclater de rire.

- Non non non, no way, je veux pas porter ça... Ou alors... Je ne porte que ça, comme ça je saurai que tu vas me l'enlever au bout de cinq secondes. Ça te va ?

Je me rapprochai de lui avec un sourire aguicheur.

- Et pour répondre à ta question, oui j'ai prévu une tenue pour demain.

Je lui pris donc le pull des mains et allai dans sa salle de bain pour retirer l'intégralité de ems vêtements et enfiler cette chose que je qualifiais en mon for intérieur d'insulte au bon goût. Une fois le pull sur moi, je me regardai dans le miroir, ne pouvant m'empêcher d'éclater de rire, avant de revenir au salon.

- Voilà, on a qu'à dire que c'est un cadeau de Noël en avance. Monsieur le Madrilène est-il satisfait ?

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mer 28 Déc - 22:58


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Je buvais chacune de ses paroles sans jamais me languir de ce qu’elle faisait entendre. Cependant, je me sentais presque gêné de l’entendre me complimenter en affirmant avec force que je suis un héros. J’étais à peu près certain de ne pas en être un. Sinon quoi, voilà bien longtemps que ma tête serait apposée près de la définition du mot « héros. » Traite de plaisanterie ! Je n’étais et demeure qu’un type normal ; bien élevé de surcroit, qui s’estime heureux d’être encore en vie et qui pour se faire, rend l’appareil à celles et ceux qui en ont besoin. Ce n’est certainement pas de l’héroïsme, une grande empathie à la rigueur. Mais elle, elle pouvait se targuer d’avoir plus d’impact que moi sur le monde. Même si pour l’instant, il était impératif qu’elle prenne le temps de s’occuper d’elle. Je ne doutais pas du fait qu’elle parvienne à se reprendre et redevenir, dans la foulée, la véritable héroïne de cette histoire.

La discussion migra ensuite sur une part de son quotidien de célébrité, les fans. Je n’étais pas familier de tout ça. Car oui, ce n’est pas tous les jours que l’on peut prétendre fréquenter une personnalité, que dis-je, une actrice célèbre ?

« — C’est quand même légèrement flippant de se dire que certaines personnes semblent incapables de discerner la fiction de la réalité. Donc, certains t’imaginent en couple avec chacun de tes partenaires de jeu si j’ai bien compris. J’espère pour toi qu’ils étaient beaux gosses » tentais-je avec humour ; quoiqu’un brin jaloux par la possibilité que la réalité ait un jour dépassé la fiction. Mais ça ne me regardait pas. C’était sa vie privée et il était hors de question que je me montre intrusif d’une quelconque manière.

« — Bref, sous les strass et les paillettes, j’ai l’impression que ça n’est pas toujours facile. » Ce qui m’incita, pour continuer à faire preuve de légèreté, à me proposer de jouer les gardes du corps. Ce qui me valut à nouveau un compliment. « — Décidément, tu n’es plus avare de compliments avec moi. Je vais devoir me rattraper. Cela dit, le garde du corps canon apprécie de savoir qu’il est au goût d’une femme exquise et accessoirement sexy, assez pour donner des chaleurs à un bloc de glace. » Et j’en savais quelque chose. Jamais encore une femme n’avait produit un tel effet sur moi. Et il suffisait de bien peu de choses pour éveiller en moins les prémices d’une excitation presque incontrôlable.

Ce moment, presque hors du temps, fut mis à mal quelques minutes plus tard, lorsqu’on nous fit porter notre repas et que je dus m’isoler pour prendre un appel. Je devais la jouer fine pour n’éveiller aucun soupçon auprès de Kelly. Une mission qui s’annonçait périlleuse tant j’étais un piètre comédien. Heureusement pour moi, ma magnifique invitée ne se montra point curieuse et nous pûmes continuer notre petite soirée improvisée comme les amoureux que nous n’étions pas (malheureusement.)

Le lendemain arriva si vite que je me surpris moi-même à prendre la route pour rentrer chez moi, avec ma captive volontaire. C’était étrange, jamais encore je n’avais passé autant de temps avec une femme, qui n’est pas ma petite amie. Et dire que je n’y prenais pas goût serait mentir.
À peine arrivés, nous nous attaquâmes à la décoration. Kelly était enjouée et inspirée malgré la taille du sapin et les quelques cartons qui trainaient de-ci de-là. Nous en étions donc à observer l’imposant sapin qui ornait mon salon à présent. La réflexion de Kelly me fit rire tant je ne m’y attendais pas. « — Ah bah si c’est toi qui le dit, je ne peux que te croire. Mais dis-moi, ça fait un autre compliment ou je rêve ?! »

Je lui avais déposé l’escabeau au pied du sapin. Mais par précaution ; et un léger sursaut de galanterie, je me tenais derrière, juste au cas où. « — Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vue est très agréable par ici. » Et il est vrai que je pouvais lorgner sur la chute de reins de ma très chère invitée, sans avoir mauvaise conscience.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’imposant sapin fut orné de guirlande et diverses autres décorations qui lui insufflaient un semblant de vie. Force est de constater que nous avions bien avancé et que ce travail d’équipe avait porté ses fruits.

« — J’avoue que ça a de la gueule ! »

Je disparus ensuite pour revenir avec non pas un, mais deux pulls moches de Noël. Le pari était osé, mais je voulais tenter ma chance et convertir celle qui me faisait tourner la tête, aux joies de cette tradition qu’elle-même ne connaissait que trop bien.

« — -No way ? À ce point ? Mais ce sont de magnifiques pulls tricotés à la main. » Je savais déjà que c’était peine perdue, car personne de censé ne pouvait se résoudre à enfiler de telles horreurs. Cependant, Kelly était d’humeur à négocier et moi à écouter. « — J’avoue que la perspective de te voir porter ça, sans rien en dessous, ne me laisse pas indifférent. » Et pour achever de me convaincre, elle se rapprocha en laissant paraitre sur son charmant visage, un sourire qui en disait long sur la plupart de ses intentions.

« — J’ai hâte de voir ce que tu as prévu pour demain. Mais je dois bien reconnaître que je suis d’avantage focaliser sur la tenue que tu vas porter maintenant. » Je lui tendis aussitôt le pull avant qu’elle ne migre jusqu’à la salle de bains pour se défaire de ses atours et enfiler ce pull tout moche que j’allais m’empresser de lui retirer. De mon côté, je me sentais obligé de lui répondre en retour. Alors pour ce faire j’abandonnais et mes vêtements et mon pull moche pour récupérer la première guirlande que j’avais sous la main. Avant de me précipiter sur le canapé dans une pose suggestive, avec pour seul habit, la guirlande rouge que j’avais entre les jambes.

« — Ah ça tombe bien, moi aussi je tenais à t’offrir un petit cadeau en avance. J’espère que ça te plait ! »

Il ne fallut pas très longtemps à la guirlande et au pull moche, pour se retrouver par terre, alors que déjà, le canapé devenait la première escale d’ébats torrides, dont j’étais incapable de me lasser ; elle non plus à en juger par les gémissements qu’elle laissait entendre. C’était fou, comme à chaque fois et si intense que j’en venais à me demander pourquoi il m’avait fallu attendre autant de temps avant d’enfin rencontrer quelqu’un comme elle.

Elle me connaissait si bien, autant que je connaissais les parties de son corps sensibles à mes assauts. Je me fondais si aisément en elle, que l’on aurait pu croire que nos corps étaient faits pour se compléter. Et oui, j’osais le dire, je lui faisais l’amour. J’étais attentif à chacun de ses gémissements, de ses gestes, de ses baisers. À plusieurs reprises, ma main trouva la sienne, mêlant la douceur à l’intensité. Je l’embrassais jusqu’à avoir besoin de m’arrêter pour reprendre un peu d’air. Oui, j’étais complètement accro à elle.

Nous n’avions pas migré dans ma chambre. Nus, l’un contre l’autre, avec une petite couverture, dans le canapé, cerclé par quelques vêtements et autres pulls moches, nous observions le sapin illuminé. J’étais silencieux, comme perdu dans mes pensées.



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Ven 30 Déc - 8:07


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Il avait été amusant de constater que mon cher collègue et amant avait travaillé lui aussi dans une grabde ville plus ou moins dédiée au spectacle, New York pour sa part, mais que son expérience avec le public etait différente, il fallait dire aussi que les metteurs en scène au même titre que les réaisateurs pour le cinéma, n'etaient pas exposés physiquement., alors que nous les acteurs, nous l'étions tout comme notre simple image. Aussi, parfois notre personne s'en voyait-elle affectée selon les personnes composant le public. La remarque d'Alejandro sur mes partenaires me fit sourire. Il etait parvenu à me faire oublier cette mésaventure avec l'appel de Stacy.

- On va dire qu'il y en a eu des plus "beaux gosses" que d'autres. Mais je n'ai pas à juger.

Il était vrai que je ne me posais pas spécialement ce genre de question, j'allais sur les plateaux pour travailler, et quel physique avait le comédien qui avait été choisi pour être mon partenaire ne faisait pas partie de ce que j'avais à penser. Cependant, certains sortaient du lot il fallait le reconnaître.

Alej s'étonnait que je le complimente, mais pourtant lui n'etait pas avare en compliment non plus.

- Je ne cherche pas spécialement à te complimenter, je dis simplement ce que je pense. Regarde, quand je te trouvais goujat et grossier, je te le disais aussi, ajoutai-je avec un air espiègle.

La soirée etait finalement passee plutot vite, et nous voilà le lendemain matin chez lui à décorer son appartement. Les décorations de Noël, voilà quelque chose que je n'avais plus fait depuis un moment. Avant, la tradition voulait que nous nous retrouvions chez mes parents à tous décorer leur maison. Mais les dernières années, j'arrivais au dernier moment car j'avais de plus en plus de mal à supporter Stacy. C'était bête de ma part parce que ça lui donnait l'opportunité de continuer à distiller insidieusement son venin. Mais tant pis. Cette année, j'étais en bien meilleure compagnie. Je n'avais pu m'empêcher de faire une remarque sur la taille du sapin et de l'anatomie de son propriétaire, et ce dernier me fit remarquer qu'il s'agissait là encore d'un compliment. Je haussai les épaules d'un air innocent.

-J'émets juste un constat, après, tu le prends comme tu veux.

Et nous voilà partis sur la décoration du comptoir et du sapin ainsi que de quelques meubles environnants. Mon beau madrilène ne se privait pas pour reluquer mon fessier et ne s'en cachait pas, ce qui me fit sourire. Le sapin terminé, il fallait reconnaître que son salon avait une toute nouvelle atmosphère. Ce fut à ce moment que ce cher Alejandro décida de revenir, arborant son pull de Noël aux couleurs bariolées et aux motifs de saison. J'avais du mal à accepter l'idee d'en porter un, même si je trouvais cela rigolo sur les autres. J'avais alors eu une idée. S'il voulait que je le porte, ce serait juste devant lui et de façon extrêmement éphémère puisque, n'ayant rien d'autre sur le dos, je savais qu'il n'y traînerait pas longtemps. Je m'exécutai alors et, revenant au salon en annonçant le petit cadeau que je lui faisais en acceptant ce sacrilège, je l'entendis me répondre depuis le canapé. J'en fis le tour pour le voir et mieux comprendre. Alejandro en tenue d' Adam, avec une guirlande rouge en guise de feuille de vigne. Un immense sourire se dessina sur mon visage.

- J'adore mon cadeau !

Il ne fallut pas plus d'une minute pour que nous nous retrouvâmes nus l'un contre l'autre, nous donnant l'un à l'autre sans retenue au point que son canapé aurait pu en rougir. Je ne savais pas comment il faisait mais chaque étreinte était magique, chaque baiser, chaque caresse, sa main dans la mienne son souffle dans mon cou, tout n'était que plaisir, extase, un billet direct pour le septième ciel. Il semblait déjà si bien me connaître, pourtant cela ne faisait que quelques semaines, trois mois tout au plus. Je n'avais jamais connu quelqu'un comme lui.
Heureusement pour nous, son canapé était grand et confortable. Et il avait été le témoin d'un moment des plus agréables. Nous voilà, Alej et moi, à reprendre nos souffles et nos esprits, les yeux rivés sur ce merveilleux sapin que nous avions magnifié. Alej était dans mon dos, ses bras autour de moi, un petit plaid nous recouvrant. J'étais bien, là, contre lui, dans la chaleur de ses bras protecteurs. Je réalisai cependant qu'il était anormalement silencieux. Alejandro Wilson n'était pas du genre silencieux, il était plutôt bavard. Je me tournai doucement vers lui, prenant garde de ne pas l'écraser. Il était absorbé dans ses pensées. Que pouvait-il se tramer dans sa caboche ? Je restai là à le regarder, un sourire tendre sur les lèvres attendant qu'il revienne à la réalité. Je ne voulais pas le brusquer, surtout après un tel moment. Puis qiajd son regard se posa sur moi, je repris la parole avec ub voix douce.

- Tu étais loin. Ça va bien sur ta planète ?

Ma main sortit de sous la couverture pour arranger ses cheveux en bataille.




Dernière édition par Kelly Martinez le Ven 30 Déc - 15:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Ven 30 Déc - 14:49


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Pour une raison que j’ignore, malgré le fait que je ne sois point un grand adorateur des fêtes de Noël, j’éprouvais beaucoup de plaisir à décorer mon lieu de vie durant cette période. Ainsi, je prenais le temps de sélectionner mon sapin ; un Norman pour l’odeur et de grande taille pour le salon. Oui, j’adorais l’odeur boisée du sapin, autant que celle de la cannelle. J’imagine que cela est lié à quelques heureux souvenirs d’enfance. J’aimais aussi voir le sapin s’animer au moment de la pose des décorations et plus encore de la guirlande. Cette année, j’en avais sorti plusieurs pour en mettre un peu partout ; des leds évidemment.

Là où les choses différaient, contrairement aux années passées, c’est que je n’étais pas seul pour décorer l’appartement. Et à bien y réfléchir, je crois que c’est la première fois qu’une telle chose se produit depuis que je vis à Madrid. Sauf si la présence de ma mère compte. Bien sûr, ce n’était qu’un détail, il était donc inutile d’en faire toute une montagne. Kelly était ici et semblait prendre très à cœur son rôle de décoratrice d’intérieur pour Noël. Et je prenais très à cœur le fait de lorgner sur son magnifique derrière, lorsqu’elle prit l’initiative de grimper sur l’escabeau pour attendre le sommet du sapin et le parer de quelques décorations pour équilibrer le tout.

Puis vint le moment où je tâchais de la convaincre de porter un pull moche. Ce qui ne se fit pas sans négociation. Et au moins de temps qu’il faut pour le dire, Kelly se retrouva, avec pour seul habit, un pull moche, tandis que j’avais opté pour la guirlande rouge pour cacher ce qui pouvait l’être. De toute évidence, ce présent semblait plaire à mon invitée, autant que de la voir à moitié nue dans ce pull hideux, qui disparut aussi vite que la guirlande lorsque nous nous retrouvâmes, une fois n’est pas coutume, pour une agréable partie de jambe en l’air sur le canapé qui n’avait jamais connu pareils assauts.

Je ne les comptais plus, ces fois où nos corps se livraient l’un à l’autre sans modération. Cependant, c’était comme si nous recommencions de zéro, comme si je la redécouvrais encore et encore. Je ne me laissais pas d’elle, alors que me connaissant, il était rare que je réitère l’expérience autant de fois avec la même partenaire. Et puis nous nous connaissions depuis plusieurs semaines, voire des mois, ce qui rendait l’exclusivité encore plus réelle. Du moins, ça le devenait dans ma tête. Cependant, je préférais me focaliser sur nous, sur le moment et sur le pied que je voulais lui faire prendre, sur ce canapé.

Les minutes s’écoulèrent, les orgasmes se succédèrent avant qu’enfin la fatigue ne nous oblige à faire preuve de raison. Nus et seulement couverts d’un léger plaid, nous nous laissions porter par le silence. Mes bras entouraient à présent la plus belle des actrices et je me perdis, l’espace d’un court instant, dans mes pensées. Je songeais à la proposition que je lui avais faite, de devenir ma colocataire ; une façon à peine détournée pour passer un cap. Je me sentais bête, autant qu’après lui avoir sorti tout un monologue où j’exposais mes sentiments. Et voilà qu’en plus, je l’avais invité, le lendemain, à un repas de famille. Qu’est-ce que j’allais le dire ? Comment devais-je la présenter ? J’étais perdu, car je ne savais plus quoi penser et sur quel pied danser. Mais je me voyais mal relancer la conversation autour de ça. Elle avait d’autres priorités et des problèmes bien plus importants à gérer.

« — Hum… Pardon, je me laissais hypnotiser par la guirlande du sapin. » Elle venait de me sortir de ma rêverie interne. Ce qui me permit de me rendre compte qu’elle me faisait face. Sa voix était bien plus douce qu’à l’accoutumée, autant que chacun de ses gestes à commencer par sa main dans mes cheveux qu’elle recoiffa aussitôt. « — Je vais prendre un risque à te poser cette question, mais je tente quand même. Comment te sens-tu ? Tu n’as rien pris depuis un moment et je ne parle pas que d’alcool. Malgré tout, j’ai l’impression que tu es presque épanouie. Je me fais de fausses idées ou c’est vraiment le cas ? »




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Ven 30 Déc - 21:02


The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je me sentais bien en présence d'Alejandro. Un constat qu'il m'était étrange de faire. Devais-je le lui dire ? J'avais peur, terriblement peur de lui faire du mal. Déjà parce que je le tenais en haute estime. Et plus encore je redoutais de le blesser en ayant appris ce par quoi il passait, ainsi que sa mère d'ailleurs. Alej avait été là pour me soutenir, même quand je n'avais rien demandé, je ne savais pas jusqu'où m'aurait menée ma nuit de beuverie s'il n'avait pas été là. Et je savais qu'il était du genre romantique et sentimental, chose que je n'etais plus. Du moins que je ne pensais plus être. Aussi, lui avouer que j' aimais être en sa présence, que je me sentais rassurée, et que même sans l'option "baise" j'étais contente de le voir, ceci n'allait-il pas lui envoyer des signaux qu'il pourrait mal interpréter ? Je ne voulais pas lui briser le cœur, il n'avait pas besoin de ça. Surtout en ce moment avec cette histoire concernant son père quil m'avait confiée.

Nous voilà donc tous les deux enlacés après une bonne pratique de ce que nous faisions de mieux ensemble. Mais j'avais l'impression que quelque chose clochait, alors, après m'être retournée avec délicatesse, je m'étais enquise de la situation. Alej me répondit être hypnotisé par la guirlande lumineuse. Je n'étais pas convaincue mais je respectais son choix de ne pas tout me révéler de ses moindres pensées. Il avait droit à sin jardin secret aussi.

Néanmoins, ce fut sa question qui m'étonna. Il s'inquiétait toujours pour moi. J'écoutais ses dires jusqu'au bout. Il me trouvait épanouie. Sans doute était-ce parce que j'étais auprès de lui. J'esquissai un sourire.

- Pour commencer, j'aimerais que tu me croie quand ue dis que je ne suis pas accro, à aucune substance. Je suis une personne qu'on peut qualifier de fetarde alors oui, je consomme parfois des drogues, et aussi pour tenir le coup sur de grosses journées de tournage. Mais je suis pas accro. Ensuite, je ne sais pas si épanouie est le mot, mais ue dois reconnaître que... Quand on passe du temps ensemble, ça me fait du bien. Est-ce que je me risque à te retourner la question ? demandai-je avec un oetit froncement de nez.

Cet homme était unique. Je n'avais jamais connu quelquun comme lui. Et quelque part je m'en voulais. J'avais conscience de ne pas lui donner totalement ce qu'il voulait, bien que j'éprouvais pour lui une certaine affection que je ne pouvais nier. Mais je me refusais à entrevoir plus loin. J'ignorais volontairement mes sentiments sans eb avoir réellement conscience. Pourquoi ? Parce que j'avais peur. Je ne voulais plus prendre ce genre de risque, et j'étais persuadée que je ne pourrais pas, de toute façon, suffir au bonheur d'un homme tel qu'Alejandro. Qu'avait-il à faire de la beauté ou la célébrité ? Lui, il lui fallait quelqu'un comme lui, d'authentique. J'étais donc profondément persuadée que malgré qu'il pense avoir dds sentiments, il finirait par etre malheureux avec moi, et c'était bien la dernière des choses que je lui souhaitais. Aussi, j'avais quelque part l'impression de lui faire perdre son temps. Le temps qu'il passair avec moi, même si je ne voulais m'en défaire, il aurait pu le passer avec une femme qui serait sans doute la femme de sa vie.

- C'est vraiment ça qui te préoccupes ? C'est pas plutôt que je puisse dire une bêtise devant ta mère ?

Un peu d'humour, pour jouer dans une catégorie qu'il maîtrisait.


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 31 Déc - 0:32


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Je suis un bien piètre menteur et tout aussi mauvais comédien. Et cela n’est pas d’aujourd’hui. Voilà pourquoi j’ai toujours préféré être dans l’ombre plutôt qu’en pleine lumière. Oui, je suis incapable de jouer un rôle, je ne peux qu’être moi-même avec tout ce que cela incombe. Parlons d’honnêteté ou de sincérité. Peu importe puisque ce sont deux synonymes. Nous venions donc de nous livrer l’un à l’autre de la plus exquise des manières.

J’aimais ça, autant que de me perdre en elle en me laissant griser par chacun de ses gémissements. J’aimais et j’aime encore ses baisers. Je crois que jamais l’on ne m’avait embrassé de la sorte et désiré tout autant. J’aime son parfum, fruité, mais pas trop agressif comme le sont la plupart des flagrances féminines. Et son regard. Je pourrais aisément en parler durant de longues minutes. Deux iris chocolatés ambivalents à souhait. Tantôt provocants et vils tentateurs, tantôt chargés d’une grande émotion, insondable, car trop profonde pour être comprise du commun des mortels. Je pourrais également parler de son corps et de chacune des parcelles de peau que je me faisais à plaisir de sentir, de gouter, de posséder.

Oui, je pourrais parler de Kelly Martinez de bien des façons, mais je pense qu’il était impératif que je cesse de me laisser charmer ou pire, que j’arrête d’attendre. Il était évidement que la vie de couple n’était pas pour elle. Et quand bien même, elle me couvrait d’attention et de compliments, jamais cela ne rassemblait à une déclaration. Mais je ne pouvais lui en vouloir. La faute me revient à moi l’authentique, le grand romantique, celui qui déclare sa flamme avec emphase, sans réfléchir, juste en ouvrant son cœur.

Je continuais donc à observer la guirlande tout en gardant Kelly serré contre moi. J’avais la tête ailleurs et le cœur un peu plus lourd à présent. Mais pour rien au monde, je n’aurais voulu me défaire d’elle ni mettre à mal cette douce quiétude qui nous unissait encore. Cependant, j’étais confronté à une personne observatrice, plus que je ne l’aurai cru. Elle avait compris que mon silence cachait quelque chose et à juste titre, elle chercha à s’enquérir de la situation, ce qui m’amena à m’enquérir de la sienne sans prendre des pincettes cette fois.

« — J’aime ton sourire » commençais-je « — Au moins ça veut dire que je ne risque pas de m’en prendre plein la figure. » Passé cette réplique, j’avais décidé de me taire pour qu’elle puisse faire entendre ce qu’elle avait à me dire. Mais je ne la quittais pas des yeux, à aucun moment. « — Bien, je ne vais pas te faire l’offense de remettre en doute tes paroles. Si tu me dis que tu n’es pas accro, d’accord. Je n’ai pas envie de jouer les moralisateurs de toute façon. » Et il est vrai que je n’en avais ni la force ni l’envie. Je me contentais donc de lui sourire, en sortant ma main du semblant de couverture que nous avions, pour venir la poser sur sa joue.

« — Tu prends énormément de risques à me retourner la question. Ça vaut bien une réponse honnête. Mais de grands discours, ne t’en fais pas. Je me contenterai de dire que si je pouvais faire abstraction de certaines choses, je me sentirais bien mieux. Mais quand tu es là, j’oublie tout ce qui m’accable, à savoir le fait d’avoir en guise de géniteur, la pire des enflures. Et il est vrai que je suis quand même un peu préoccupé par les bêtises que tu pourrais dire devant ma mère et mes tantines. Même si je suis à peu certain que quoiqu’il arrive, tu feras l’unanimité. C’est difficile de ne pas se laisser séduire par Kelly Martinez. Bon, tu as faim ? On se commande un truc ? » Je devais me sortir de ce traquenard, sinon quoi je me risquais à passer pour un con dans l’attente de quelque chose qu’il ne pouvait pas avoir. Mon cœur demeurait lourd, mais pour la première fois de ma vie, je tâchais de jouer de mon mieux, un autre rôle, celui du gars complaisant.

Le lendemain arriva vite, assez pour que je me surprenne à quitter le lit de bon matin. La conversation interne que j’avais eue la veille m’avait travaillé, assez pour que je peine à trouver le sommeil. Mais je redoublais d’efforts pour que rien ne paraisse. Ainsi, je prenais la direction de la cuisine pour y préparer un bon petit-déjeuner à mon invitée, toujours endormie. J’en profitais également pour consulter la météo, pas fameuse aujourd’hui. Et pour cause, il faisait froid, trop pour se risquer à trainer dehors. Ce qui allait contrarier mes tantines fumeuses, qui ne pourront pas s’éclipser dans le jardin pour la pause fumette. Ils prévoyaient même de la neige à certains endroits. C’était tout bonnement absurde. J’abandonnais donc mon portable, pour terminer de préparer le café et tout ce qui allait avec.




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 31 Déc - 8:39


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Je ne me targuais pas de déjà connaître Alejandro par coeur, mais j'avais bien remarqué qu'il était absorbé dans ses pensées après nos fougueux ébats sur son canapé. Pensait-il encore à son père ? Ou son esprit voguait-il ailleurs ? Je ne voulais en rien lui causer du tort ni apesantir son esprit et son âme, bien au contraire. Peut-être que cette fois-là n'avait pas été à la hauteur de ses espérances ? Pourtant, je n'en avais pas eu l'impression. Je ne savais pas quoi penser, et me surprenais même à me poser autant de questions. Je m'étais donc risquée, avec douceur, à sonder Alej pour en savoir un peu plus. Ce fut là qu'il fut plus direct que moi. Je souriais malgré tout.

- Comment pourrais-je t'en mettre plein la figure après tout le bien que tu me fais ? Et puis je plane encore un peu. Plus sérieusement, fais-moi confiance, je te dis que ça va. Et puis tu es beaucoup moins sexy quand tu joues les moralisateurs, ajoutai-je, ma main glissant de ses cheveux à sa nuque.

Je sentis sa main chaude se poser sur ma joue, ce qui me fit fermer les yeux quelques secondes, appuyant doucement mon visage contre sa paume. Puis je l'écoutais. Son père occupait encore son esprit, en effet. Cela m'attristait pour lui, car vraiment, il n'avait rien à voir dans cette histoire, ce n'était pas normal qu'Alejandro souffre à cause d'un immonde enfoiré, même si l'enfoiré en question était son géniteur. Néanmoins, mon beau madrilène déclara que ma présence l'aidait un peu, ce qui me toucha plus que je ne l'aurais cru.

- Je ne fais pas grand chose pourtant.

J'eus un petit sourire quand il entra dans mon jeu.

- Promis, je ferai mon actrice bien sage devant ta maman et tes tantines, déclarai-je de l'air le plus solennel dont j'étais capable.

Alej décida de se lever pour aller commader à manger. Pour ma part, je n'avais pas vraiment faim.
Puis, le lendemain arriva rapidement. Nous étions déjà le 24 décembre, constat que je fis en ouvrant grand les yeux. Alejandro n'était plus dans le lit. Bon, c'était ce soir. Je me levai, renfilant ma nuisette bleu nuit, avant d'arriver dans la pièce de vie. L'odeur du café avait pris possession de l'espace et c'était fort agréable.

- Salut toi.

Je m'approchai doucement avant de m'installer sur l'un des tabourets du bar.

- Et toi, lançai-je en direction du sapin avant de me retourner vers Alej.

J'eus soudain un frisson.

- C'est moi, ou il caille ce matin ?

Je pris bien volontiers une tasse de café, laissant mes mains longuement autour de la porcelaine pour me réchauffer.

- Bien dormi ?

À la vérité, je trouvais qu'il avait une petite mine.

- Alors dis-moi, on doit y aller pour quelle heure ce soir ? Ta mère a besoin d'aide pour quoi que ce soit ?

Tant qu'on ne me demandait pas de m'occuper d'une dinde...

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 31 Déc - 13:42


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« La guirlande m’hypnotise. » N’était-ce pas la pire des excuses pour justifier une absence ? Et pourtant c’était ce que j’avais de mieux en stock. Il est vrai qu’en posant le regard sur cette décoration lumineuse, je me laissais facilement happer jusqu’à en oublier tout le reste. Fort heureusement, mon retour à la réalité se fit sans heurt. Force est de constater que j’étais toujours en aussi agréable compagnie.

Cette intimité nouvelle me plaisait de plus en plus, bien que je sache pertinemment qu’il ne fallait pas que je m’y habitue de trop. Je devais intégrer le fait que Kelly Martinez n’est pas encline à se poser et que nous étions de ce fait, condamné à n’être que des amants qui apprécient la présence de l’autre, mais sans l’engagement qui va de pair avec le couple. Le pire dans cette triste farce, c’est que j’étais tout bonnement incapable de lui en vouloir. J’étais le triste fantoche de mon trop grand romantisme.

« — Je te fais confiance », finis-je par lâcher avant de me sentir à nouveau cueilli par un brin de douceur alors que sa main glissait à présent le long de ma nuque. « — Et si en plus jouer les moralisateurs me rend moins sexy, je devrais songer à arrêter. » Comment faisait-elle pour m’alléger le cœur en un battement de cils ? À mon tour, ma main vint se poser sur une partie de son corps, sa joue en l’occurrence, avec douceur au moins autant de douceur. « — Tu fais beaucoup », lâchais-je à sa suite avant que l’humour ne nous sauve. « — Je suis donc ravi d’apprendre que tu as l’intention de jouer les actrices bien sages devant ma famille. » Je ne pouvais m’empêcher de sourire, oubliant l’espace d’un instant, le trouble qui m’avait précédemment envahi en songeant à l’avenir.

Tout s’enchaînera rapidement, assez pour que je peine à croire que nous étions déjà le 24 décembre et que ce soir, nous allons réveiller en famille. Ma nuit fut cependant bien courte tant j’avais sûrement cogité. Mais puisque nous étions le 24, j’avais décidé de mettre de côté tout ce qui n’entrait pas dans le champ lexical du festival. Cette journée devait être agréable et simple au possible. Je m’étais donc décidé à quitter ma chambre pour rejoindre la cuisine et préparer le déjeuner, constatant au passage que la température avait chuté, assez pour que le froid se fasse ressentir. Portable en main, je consultais donc la météo qui, effectivement, laissait paraître une importante chute de température et de possibles chutes de neige à certains endroits. Donnant la priorité au petit-déjeuner j’abandonnais néanmoins mon cellulaire et ce fut à ce moment qu’une célèbre actrice fit son apparition dans ma cuisine.

« — Mince alors ! Vous êtes Kelly Martinez. Je n’ai rien pour vous faire signer un autographe. Mais pour compenser, je peux vous proposer un petit-déjeuner. » Elle était au naturel, avec sa petite nuisette qui, bien qu’attrayante, ne la protégerait pas du froid. « — Ne bouge pas ! » Je m’éclipsais dès lors pour aller récupérer une veste de survêtement que je déposais avec précaution sur ses épaules. « — Les températures ont chuté et apparemment de la neige pourrait tomber à certains endroits. Mais j’ai quelques doutes. » Je lui tendis sans attendre une tasse de café bien noir comme elle savait l’apprécier avant de déposer devant elle, une assiette de pancakes végans et de prendre place à mon tour.

« — J’ai dormi et toi ? » Je voyais bien qu’elle était dubitative, ce qui me laissais à penser que j’avais une petite mine. Par chance, elle ne s’éternisa pas sur le sujet et pour cause, nous avions d’autres priorités en ce jour si spécial.

« — Alors comme nous avons un peu de route, je te propose que l’on décolle d’ici vers 18 h. Pour ce qui est de ma mère, ne t’en fais pas, mes tantes seront là pour jouer les commis. Elles adorent ça, autant que de papoter dans la cuisine. Donc, tu n’as juste qu’à jouer les invités et te détendre. Même si je sais, commençant à te connaître, que tu refuses de rester les bras croisés à ne rien faire. »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 31 Déc - 21:05


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Il avait promis de ne plus jouer les moralisateurs, j'étais donc rassurée. La nuit s'était passée, plutot normalement de mon côté, mais une fois arrivee à hauteur de mon hôte, je remarquai à sa tête, ou plutôt la présence de ses cernes, que de son côté, ce n'était pas le cas. Redoutait-il le réveillon chez sa mère ? Il me semblait au contraire quil appréciait beaucoup chacun des convives qui serait présent. Songeait-il encore aux sordides histoires de son père ? J'espérais que non et je voulais absolument l'aider à penser à autre chose. C'était le réveillon de Noël après tout. Sa phrase d'accueil me fit sourire en secouant la tête.

- Zut, je ne pensais pas être reconnue auprès de mon garde du corps.

Très gentiment, il alla me chercher une veste pour ne pas que j'aie froid. Ce geste me toucha. Puis, nous pûmes prendre le petit déjeuner.

- C'est officiel, je suis une fan inconditionnelle de tes pancakes vegans. Ils sont succulents.

J'évitai cependant de m'empiffrer de trop car je redoutais le repas qui sans foute serait copieux.

- De la neige alors ? C'est déjà arrivé à Madrid ?

Je n'étais pas une spécialiste de la météo en Europe mais il me semblait qu'un pays aussi au sud que l'Espagne ne devait pas souvent voir des flocons tapisser son sol.

Je m'enquis ensuite du progralle de notre journée. Nous serions donc tranquilles jusqu'à l'après-midi bien tassée.

- Bon, en gros on peut flemmasser jusqu'à 16 h puis commencer à se préparer avant de partir ? Vu que les cadeaux sont déjà dans la voiture.

Je reposai ma tasse de café vide sur la table.

- Je veux pad avoir l'air désagréable, mais t'as l'air crevé. Va te recoucher et je m'occupe dd débarrasser, OK ? J'ai pas envie que ta mere croit que je te fais faire des choses à l'insu de ton plein gré.

Sans attendre, je me levai pour récupérer assiettes et tasses vides et entrepris de les mettre dans le lave-vaisselle.

- Tu sais quoi ? Je vais te faire un massage. Allez file t'allonger, j'arrive.

J'achevai de ranger la cuisine et nettoyer la table avant de le rejoindre. Je lui fis retirer son haut et s'allonger sur le ventre afin d'apposer mes mains sur ses omoplates après les avoir frottées l'une contre l'autre pour les réchauffer. Je commençai en douceur avant d'insister un peu plus sur les endroits qui me semblaient noués. Puis, peu à peu, je réduis l'intensité jusqu'à retirer mes mains. Le massage avait duré une vingtaine de minutes. Je le recouvris de la couette pour qu'il reste au chaud, le laissant s'assoupir tranquillement. Je m'allongeai à côté de lui, regardant le plafond, perdue dans mes pensées. J'avais décidé de ne plis regarder mon téléphone avant ce soir, histoire de simplement envoyer un message à mes parents pour Noël et poster un truc sur les réseaux.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 31 Déc - 22:57


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J’achevais de préparer toute une fournée de pancakes véganes pour que Kelly ait quelque chose à se mettre sous la dent. Et comme attirée par l’odeur alléchée de quelques douceurs sucrées, la demoiselle fit son apparition vêtue d’une nuisette ; force est de constater, une fois n’est pas coutume, que le naturel lui sciait à merveille. « — Je suis donc très perspicace et ravi d’apprendre que je suis ton garde du corps. Une ligne de plus au CV ça n’est pas négligeable par les temps qui courent. »

Ainsi commençait notre matinée. L’échange était teinté d’humour et de légèreté, ce qui me permettait de ne pas trop me focaliser sur le reste. Hormis peut-être le changement de température qui mettait à mal à résistance de ma belle partenaire. Je m’en allais donc lui récupérer une veste pour la couvrir et lui éviter de choper un rhume à quelques heures du réveillon.

À mon tour, je pris place près d’elle tout en me servant les pancakes que je m’étais préparés en amont. Le sourire qui venait de paraître sur le visage de la demoiselle en disait long sur son appréciation qui ne tarda point à se traduire en mots. « — Wow, c’est officiel, mes pancakes à la mode véganes, ont leur toute première fan. Et dire que je n’ai prévu aucun discours pour l’occasion. Je crois que je devrais commencer par remercier le site Marmiton sur lequel j’ai pioché la recette. Sans lui, cette incroyable aventure n’aurait pas été possible. » Cependant, elle prit grand soin de se nourrir modérément, sûrement pour laisser de la place pour la suite de la journée ; ce que je fis moi aussi. Connaissant ma famille, il était fort possible que l’on se retrouve à rouler par terre à la fin du repas. Il était donc préférable de faire preuve de retenue pour le petit-déjeuner.

« — Oui de la neige. De mémoire, depuis que je suis ici, je n’ai jamais vu de neige en hiver. Je pense qu’ils se sont légèrement trompés dans leur prévision. Mais sait-on jamais ? Peut-être allons-nous avoir un 24 décembre avec de la neige, comme dans les téléfilms américains. Même si j’en doute fort. »

Ensuite, il me fallait développer le programme de la journée. Ma mère vivant à plus de trente minutes d’ici, je ne trouvais pas déconnant de partir plutôt, surtout si cela nous permettait d’éviter les bouchons. Mais je n’avais certainement pas songé à ce que nous pourrions faire avant le grand départ. « — Effectivement, il est possible de flemmasser un peu puisque tout est déjà dans la voiture. » Assurément, Kelly avait quelque chose en tête. « — Ce n’est jamais bon signe lorsqu’une personne commence sa phrase par je ne veux pas avoir l’air désagréable. Qu’est-ce que je devrais craindre ? » De toute évidence, j’avais la tronche de déterré d’un gars en manque de sommeil. « — Observatrice. Mais il est hors de question que je te laisse tout débarrasser. Tu es ma captive volontaire » tentait-je « — Et pour ce qui est du reste, je suis entièrement consentant surtout quand tu me fais faire des choses. » Le clin d’œil était de rigueur, alors que déjà l’Américaine sexy se levait pour récupérer les assiettes vides avant de les mettre dans le lave-vaisselle.

« — On pourrait aussi s’allonger et se tenir chaud durant de longues heures. » Mais, je crois sans me tromper que son idée était meilleure que la mienne. « — Un massage ? C’est difficilement refusable. » Alors, sans réfléchir, je m’exécutais et rejoignais ma chambre. Kelly me fit retirer mon haut et m’incita fortement à m’allonger sur le ventre. « — Je ne suis pas très massage de base. » Mais j’acceptais de jouer le jeu, loin de me douter que le contact de ses mains sur mes omoplates allait me faire autant d’effet. Presque aussitôt, je sentis mon corps se détendre. « — Hum c’est incroyablement agréable. J’ignorais que tu avais ce talent. » Et je devais bien reconnaître que l’admirateur que je n’étais pas venait de retourner sa veste et consentait peu à peu à se laisser aller sous les assauts de ces mains expertes.

Peu à peu, mes paupières devinrent lourdes, assez pour que je peine à lutter contre l’attrait inopiné de ce cher Morphée qui semblait enclin à m’offrir une seconde chance. Je m’endormais en laissant échapper un inaudible « — Merci ! » avant de m’assoupir totalement. Preuve en est que j’avais besoin d’un peu plus de sommeil pour être optimal.



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 0:43


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J'avais été heureuse qu'il m'écoute, qu'il accepte mon massage, même s'il disait que ce n'était pas trop son truc. J'avais du mal à concevoir qu'une personne puisse ne pas apprécier cela. Et visiblement, après que j'eusse commencé, il sembla que l'avis d'Alejandro avait basculé. S'il eut été un chat, je l'aurais sans doute entendu ronronner. Cette pensée me fit sourire, et je tâchai de détendre au mieux ses muscles noués avant de le laisser se reposer.

Alors que mon bel amant avait laissé Morphée l'envelopper, mes pensées voguaient çà et là avant qu'à mon tour je ne sombre, mais moins longtemps. Je me réveillai suffisamment tôt pour commencer à me préparer. Je commençai par une bonne douche, un brossage de dents dans les règles, puis un soin du visage, de la crème hydratante sur tout le corps, puis j'entamai le maquillage avant de m'occuper de mes cheveux. Finalement, j'enfilai la robe que j'avais prévue pour l'occasion avant d'ajouter une touche de parfum dans mon cou et sur mes poignets. Plus qu'à enfiler une paire d'escarpins dorés, que j'avais préparée dans l'entrée, et j'étais prête. Le cadeau secret d'Alejandro était dans mon sac.
L'heure tournant, je décidai d'aller le réveiller. J'entrai prudemment dans la chambre pour ne pas le faire sursauter. Puis, m'asseyant sur le bord du lit, je me penchai vers lui pour venir caresser avec tendresse son visage.

- Alej ? Il faut te réveiller maintenant, il est temps de te préparer.

Nous n'étions pas en retard, loin de là, je voulais qu'il ait le temps de se préparer à sa convenance. J'attendis qu'il ouvre les yeux, souriant.

- Est-ce ma tenue te convient ? dis-je en me levant pour qu'il puisse mieux voir.

J'espérais très fort qu'il ne me dirait pas qu'il préférait que j'enfile un pull moche de Noël... J'attendis son approbation ou non, puis le laissai se rendre à la salle de bain. De mon côté, je récupérai mon téléphone pour envoyer un message à mes parents, leur souhaitant un bon réveillon de Noël. J'omis bien volontairement ma chère soeur et pris également soin de ne pas jeter un oeil aux centaines de notifications que j'avais.

Quand Alej fut fin prêt, nous pûmes nous mettre en route. Force était de constater que même avec un pull moche de Noël, il était sacrément sexy. Bon, je devais garder la tête froide. J'allais voir sa mère - qui m'avait vue en nuisette... - et rencontrer ses tantes, cousins et petits cousins. Quelque part, une pointe d'appréhension me prit en grimpant dans sa voiture. Devais-je vraiment venir ? Était-ce ma place ? Mais trop tard, il avait démarré. Pas le choix, il faudrait passer une bonne soirée.

La robe:

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 2:32


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Je m’étais littéralement laissé prendre à mon propre jeu. Jamais je n’aurais cru ça possible, mais Kelly était bel et bien parvenue à m’hypnotiser avec ses mains magiques. J’étais à présent si apaisé, que je ne pus résister à l’appel du sommeil dans une position qui ne m’était pas familière. Mais j’étais bien trop loin pour m’en rendre compte. J’étais bien, emmitouflé dans ma couette, ébloui par une lueur invisible. J’entendais des éclats de rire. Puis je la vis, au milieu du salon. Elle était indubitablement l’attraction de la soirée, mais à bien y regarder, Kelly semblait si bien s’intégrer au paysage. J’étais là, tout souriant avant d’entendre au loin, une voix familière qui me ramena à la réalité.

« — Hum… » fut mon tout premier mot avant que je ne me rende compte que je m’étais endormi. La main chaude de Kelly venait de me caresser délicatement le visage ; chose que j’appréciais moi qui n’étais d’ordinaire pas si tactile avec les autres. « — J’ai dormi longtemps ? » Il me fallait encore quelques secondes pour reprendre connaissance et me rendre compte que le parfum de Kelly était plus intense qu’à l’accoutumée. Et je compris rapidement qu’elle était prête.

« — Désolé, je n’ai pas vu le temps passer. » En regardant le cadran de ma montre, je compris avec soulagement que nous étions dans les temps. Et je pouvais notamment mieux observer la magnifique demoiselle qui se tenait à mes côtés dans une charmante robe rouge.

« — Wow, tu es tellement belle comme ça. J’irais même jusqu’à dire trop mignonne. Il est chanceux celui qui t’accompagne ce soir. Bon, je vais m’activer et me faire un petit ravalement de façade si tu vois ce que je veux dire. Mais avant, viens un peu par ici ! » Délicatement, je la ramenais à moi pour l’embrasser avec douceur. « — Merci d’avoir accepté de venir. » Je lui souris de plus belle avant de me détacher presque à regret « — Je fais vite ! » pour rejoindre la salle de bains avant de revenir sur mes pas. « — Si j’oublie de prendre mes vêtements, on risque de ne pas aller bien loin. »

Je commençais donc par une douche, puis un brossage de dents en bonne et due forme. Vint ensuite l’hésitation ultime. Devais-je me raser ? À bien y regarder, j’avais plus d’allure comme ça. J’entrepris cependant d’alléger un peu ma sacrosainte barbe de trois jours pour ne pas paraitre trop négliger avant de me passer une noisette de cire dans les cheveux. Malgré le pull moche, j’avais opté pour une tenue par trop négligée avec en supplément une veste de costume noir par-dessus une chemise blanche, puis du pull moche. Je ressemblais à peu près à quelque chose en me regardant dans la glace. Puis portable en main, j’envoyais un SMS à ma complice de toujours afin de m’assurer que son amie avait bien amené le cadeau sur place. J’attendis quelques secondes avant de recevoir un énigmatique « reçu 5/5. » Le cadeau de Kelly était déjà sur place, ce qui m’enlevait une épine du pied.

« — J’arrive ! »

Je quittais donc les vapeurs arides de la salle de bains pour me présenter à Kelly. « — Tadam ! Je suis fin prêt très chère. » Je lui souris de plus belle. J’étais tellement heureux de l’avoir à mes côtés ce soir. « — J’embarque la guitare avec moi. J’ai cru comprendre que le fait de me voir jouer faisait de l’effet à une actrice américaine pour qui je joue aussi le garde du corps. » La note d’humour expédiée, je récupérais la house contenant mon instrument avant de quitter l’appartement à nouveau plongé dans le noir. Et nous voilà dans la voiture, attachant prudemment nos ceintures dans un silence quasi religieux. Ma main droite vint chercher celle de Kelly pour se lier à elle et lui faire comprendre par ce contact, que j’étais là et que je ne la laisserais pas tomber, jamais.

« — Ca va très bien se passer ne t’inquiète pas. Je suis même prêt à parier qu’ils t’apprécieront plus que moi », tentais-je en jouant à nouveau la carte de l’humour, tandis que nous progressions sur la route. « — Tu as des nouvelles de tes parents ? Leur as-tu envoyé un message ? De mon côté, j’ai songé à écrire à mon père, mais je me suis dit que “va te faire foutre pauvre cloche” ce n’était sûrement pas approprié pour célébrer Noël. Ça irait mieux à ta sœur, ça non ? »   J’essayais de la détendre comme je pouvais, car je la sentait légèrement tendue.


la tenue sans le pull moche:


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 8:09

[quote="Alejandro Wilson"]

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J’étais rassurée qu'Alej aime ma tenue. Ses mots et son regards avaient dévoilé son verdict et il était sincère. Depuis, sa seconde nuit en pleine journée avait eu raison de ces vilaines cernes qui nuisaient à l'éclat de son visage. Il serait en forme pour profiter de sa soirée en famille. Il acait retrouvé la pêche et j'en étais ravie, plus encore quand il m'attira contre lui pour un petit baiser.

- Heureusement que je n'ai pas encore mis de rouge à lèvres.

Souriante, je le laissai ensuite voguer vers la salle de bain, avant de le voir revenir.

- En effet, je ne suis pas certaine que les membres de ta famille apprécient autant que moi dete voir à poil.

Il s'éclipsa pour de bon cette fois, et lorsqu'il ressortit, je fus subjuguée par sa capacité à demeurer canon même eb portant un pull moche. Mais je ne voulais pas avoir l'air de lui faire encore un compliment. Je le vis également attraper sa guitare.

- Oui, à ce qu'il paraît, les américaines aiment qu'on leur joue de la musique, répondis-je en entrant dans son jeu. Est-ce que tes cousins aussi jouent ? demandai-je pmus sérieusement par curiosité.

Nous voilà rapidement dabsla voiture dont le coffre et la banquette arrière étaient jonchés de paquets et sacs. Je sentis alors la main d'Alejandro saisir la mienne. Ce contact fit presque avoir une palpitation à mon cœur. Mon regard se posa le conducteur sexy à ma gauche, souriant à sa remarque. Il était si adorable.

- S'ils l'apprécient plus que toi tu m'apprécies, canois promet une folle soirée.

J'avais fait exprès de jouer sur les mots bien sûr. Puis, toit en roulant vers notre destination, il me demanda ppir mes parents. Sa réflexion m'amusa même si je sentais son amertume envers son père.

- Oui j'ai souhaité un bon réveillon à mes parents, je réécrirai demain pour Noël. Ou peut-être que j'appellerai, on verra. Stacy, non, je l'ignore comme chaque année, ça l'énerve encore plus. Je veux pas donner du grain à moudre à son moulin en étant impolie avec elle, surtout avec des preuves écrites ça se retournerait contre moi.

La demi-heure de route était passée très vite finalement. La mère d'Alej semblait vivre dans villa située dans une banlieue chic de Madrid. Apparemment, nois étions sans doute les derniers arrivés, au vu du nombre de voitures garées dans l'allée. Je pris une inspiration silencieuse avant de détacher ma ceinture lorsque Alej coupa oe contact. Je sortis après avoir réajusté l'épaisse étole qui m'entourait pour ne pas avoir froid le temps d'arriver à l'intérieur. Puis, j'allai aider Alej à attraper tous les paquets, et une fois la voiture vidée, nous pouvions nois diriger vers la porte. Je le laissai faire, restant derrière lui. J'allais rencontrer sa famille du côté de sa mère, des personne qu'il aimait et qui l'aimaient beaucoup. J'espérais être à la hauteur d'une telle confiance.

Aussitôt que la porte s'ouvrit, la chaleur la lumière et la douceur nous avaient envahis. J'affichail mon plus beau sourire en entrant. Il faudrait re switcher en espagnol.

- Bonsoir, dis-je tout sourire à la mère d'Alej une fois qu'elle eut fini d'embrasser son fils. Merci beaucoup pour l'invitation.

Je regardai discrètement autour de moi. La maison semblait decoree avec goût. J'entendais des voix en provenance du salon. J'attendais que lnon nois dise où déposer la multitude de oaquets que nois avions.

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