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The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]

corps professoral.
Alejandro Wilson
Alejandro Wilson
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 13:20


The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Ça y est ! Après une petite sieste et un ravalement de façade en bonne et due forme, j’étais fin prêt pour mener ma belle actrice vers une destination loin d’être incertaine à l’inverse de la soirée à venir. Car oui, je n’en menais pas large et je mentirais si je disais ne pas stresser à l’idée de « présenter » Kelly à ma famille. Ne nous méprenons point. Je n’avais pas honte d’eux, mais je redoutais les réactions, surtout celles des plus jeunes susceptibles de connaître Kelly. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal à l’aise, voire oppressée. Je voulais juste qu’elle aspire à plus de quiétude et que durant cette soirée, elle se sente bien, sans devoir songer à ce qui l’accable tant.

Nous avions donc pris la route depuis quelques minutes. La circulation était « presque » fluide. Nous étions sûrement cernés par quelques retardataires qui s’empressaient de faire les magasins au dernier moment. J’en profitais pour échanger avec Kelly afin de ne pas laisser une trop grande place au silence. Ainsi, je me risquais à évoquer sa famille et plus particulièrement ses parents auxquels elle tenait malgré tout. « — C’est bien que tu leur aies écrit. Je suis sûr que ça leur fera plaisir que tu penses à eux. Par contre, je suis un peu ahuri que tu en sois arrivé à de telles extrémités avec ta sœur. Tu parles bien de preuves écrites ? » Leur relation que je savais exécrable au possible, était bien plus toxique que ce j’avais pu imaginer. Cette Stacy semblait résolument prête à tout pour faire vivre un enfer à Kelly, ce qui m’attristait plus que je ne l’aurais cru.

« — On va éviter le sujet de la sœur démoniaque. Qu’en dis-tu ? Tu as eu le temps de mémoriser quelques prénoms ? Au pire du pire, je te ferais un petit rappel, ne t’en fais pas. »

La circulation au sortir du centre-ville, devint bien plus fluide, ce qui nous permit de progresser plus rapidement. Ma mère vivait dans une imposante villa qui trônait sur les hauteurs de la ville voisine. Elle se plaisait à dire que cet endroit c’était son petit paradis à elle. Et il est vrai que la villa était agréable et très spacieuse pour accueillir toute la famille.

Je franchissais donc le dernier virage avant de prendre la pente qui nous conduisit tout droit jusqu’à notre destination. De toute évidence, je n’étais pas le seul à être parti en avance. Je me demandais même, au vu de toutes ces voitures parfaitement alignées, si nous n’étions pas les derniers à arriver. « — Moi qui pensais arriver le premier, c’est raté. » Voilà qu’à mon tour je me détachais pour quitter le volant et rejoindre l’extérieur ; force est de constater que les températures avaient bel et bien chuté.

« — C’est vrai que ça caille ! » lançais-je en ouvrant le coffre pour que nous puissions récupérer les sacs qui se trouvaient à l’intérieur. Kelly se mit ensuite derrière moi, histoire de ne pas trop attirer l’attention ; ce que je trouvais particulièrement mignon. « — Ca va aller ma belle, ne t’en fais pas ! » Ces mots en anglais furent les derniers avant que la porte s’ouvre sur ma mère qui, le sourire aux lèvres, portait elle aussi fièrement un pull moche.

« Ah bonsoir à vous deux. Kelly ! » Elle s’empressa de fondre sur elle pour la prendre dans ses bras et lui faire la bise. « Je vous préfère un peu plus habillé. Allez ne rester pas dehors, il fait un froid de canard. » Elle se redressa alors et vit les sacs de cadeaux. « Alej, j’avais dit pas de folies ! » Elle s’approcha malgré tout et vint m’embrasser. « — C’est un travail d’équipe maman. Et l’on ne vient pas les mains vides le soir de Noël, c’est connu. » Elle insista bien sur le bisou histoire de laisser une trace de rouge à lèvres, puis se décala pour nous laisser entrer.

À l’intérieur, l’ambiance était chaleureuse, quelques notes de jazz résonnaient de si de là. Je profitais de cet intermède pour poser mon regard sur Kelly et lui sourire en optant à nouveau pour la langue de Shakespeare durant un court instant. « — Je crois qu’elle est contente de te voir. » La voix de ma mère résonna aussitôt à travers la pièce, pour annoncer notre arrivée tout en prenant le temps de revenir vers nous pour nous débarrasser. « Kelly, j’ai alloué les services d’un chef végan pour ce soir. J’avais envie de nouvelles choses et je me suis dit que c’était le bon moment pour tenter l’aventure. » Cela me fit esquisser un léger sourire avant de voir arriver deux femmes d’âge mures, verres en main, qui me dévisageaient de la tête aux pieds. « Voilà les deux mégères ! » lança ma mère qui présenta de ce fait, ses deux sœurs.

« — Kelly, je te présente mes deux tantes Monica et Lucia. » Elles ne se firent pas prier pour se ruer sur nous et me prendre dans les bras avant de reporter leur attention sur Kelly.

« Quelle jolie demoiselle ! »

« Votre visage m’aie étrangement familier. »

Des cris d’exclamations s’échappèrent du salon, nous sortant définitivement du mode incognito pour ce soir. Effectivement, la bande d’adolescentes, portables en main, faisait son arrivée.

« — Et là, je te présente : Sara, Martha et Luna qui sont les petites filles de ma tante Monica. Ainsi que Beatriz et Pedro, qui sont également les petits enfants de tante Moni ? Et enfin notre chère Rose, la petite fille de tante Lucia. Ça va tu suis ? » Curieuses, les adolescentes s’approchèrent, le regard empli d’une lueur nouvelle avant qu’enfin, l’une de mes tantes, percute.

« Ah, mais oui, vous êtes actrice c’est ça ?! »

« Une célèbre actrice américaine mamie. »

« Ouais carrément. Putain tonton Alej tu sors avec Kelly Martinez ? Je le savais. J’ai vu l’hashtag passer sur internet. The Madrilian. C’était toi en fait. »

« — Surveille ton langage ma bichette. Moi aussi je suis contente de te voir. J’ai le droit à un bisou ou je dois négocier ? »

« Si je peux avoir un autographe, je veux bien te faire la bise. »

Mon regard se posa aussitôt sur Kelly. « — Je te présente donc ma famille ! »




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Kelly Martinez
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 19:58


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Alejandro sembla étonné de ce que je disais à propos de ma soeur. La vérité, c'était que Stacy était capable de tout. Sa perfidie atteignait des sommets.

- Je parle en connaissance de cause, une fois elle a menacé de vendre l'intégralité des messages qu'on sest envoyé suite à une dispute... Pour, je cite, mobtrer combien je suis agressive. Une gois, y a ube dizaine d'années, elle a carrément donné mon adresse a des paparazzis. Ça correspondait à une époque où j'avaus vraiment besoin de gardes du corps. Depuis j'ai déménagé et mes parents ont interdiction de lui dire où j'habite.

Je me demandais si c'était une bonne idée que je lui dise tout ça... Il allait vraiment croire que je n'étais qu'une tarée dans une famille de tarés.
Nous voilà finalement arrivés. Et en dernier. Ce petit retard allait-il nous être reproché ? La famille de la maman d'Alej avait l'air d'être plutôt bienveillante d'après ce qu'il m'en avait décrit. Plus rapidement qu'il n'en aurait fallu pour dire ouf, nous voilà devant la porte, face à sa mère qui, après avoir embrassé son fils, se rua sur moi. Elle semblait contente et cela me rassura. Sa remarque sur le fait que j'étais plus vêtue me tira un petit rire. Elle nous entraîna à l'intérieur et j'adressai un sourire à Alejandro qui me reparla une dernière fois en anglais.

La maison était sublime, j'avais l'impression de revoir l'une des nombreuses villa de Los Angeles. Rapidement, les fameuses "tantines" arrivèrent, un verre en main.

- Bonsoir.

Les discussions s'enchaînèrent sur ma tête qui leur etait familière, ce qui me fit sourire.

- Je fais souvent cet effet de déjà vu...

Jusqu'à ce que la dernière fournée, celle des ado, me reconnaisse. Je hochai la tête tandis que la jeube fille négociait la bise avec son oncle. Ceci me tira un sourire. Bon par contre, elle vebait de dire que bous sortions ensemble... Alej n'avait pas répondu, ou plutôt avait essayé de noyer le poisson. Il fallait que ça arrive... Je me sentis un peu gênée pour lui, parce que nous-mêmes avions du mal à définir notre relation mais on ne pouvait décemment dire cela à sa famille, encore moins parler de plan cul...

Rapidement, la voix de cet homme incroyable me ramena à la réalité pour me présenter globalement sa famille.

- Bonsoir la famille, enchantée, moi c'est Kelly. Où est-ce que je peux déposer tout ça ?

En moins de cibq seconde, le tsunami d'adolescents m'entraîna vers le sapin où je pus poser tous les sacs contenant chocolats et cadeaux, chacun avec le prénom du destinataire. Et pendant que je me faisaos happer poir des selfies devant le sapin, je n'entendais pas la conversations ebtre Alej, ses tantes et sa mère.

"- Ben dis donc, tu ne nous avais jamaos présenté de fille aussi belle."
"- C'est quoi l'histoire du hashtag ?"

De mon côté, j'étais envahie d'une multitude de questions. Et de photos.

- Par contre les filles, je vous fais confiance, on ne les poste pas sur internet, ok ? Tiens... Luna c'est ça ? Tu veux bien me prendre eb photo devant le sapin ?

Je lui tendis mon téléphone. Un cliché que j'allais poster sur mes reseaux pour souhaiter ub joyeux réveillon de Noël. Puis, ceci fait, j'essayais désespérément de rejoindre les adultes. La, je ressentais le besoin d'un petit verre.


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 1 Jan - 21:11


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J’étais un tantinet anxieux par la « rencontre », la fameuse. J’ignorais comment la famille allait réagir et si je faisais confiance à ma mère, j’étais moins serein concernant les tantines et le reste de la tribu. Mais pour l’heure, nous devions décharger la voiture et regagner l’intérieur. À peine le temps de dire « ouf » que déjà la porte s’ouvrait sur ma volubile maman qui se rua sur nous avec le sourire. Elle alla même jusqu’à serrer Kelly dans ses bras avant de lui faire la bise. C’était plutôt bon signe la connaissant. Puis elle nous fit savoir qu’elle avait alloué les services d’un chef végan pour la soirée. « — Nous sommes gâtés, dis donc ! » lançais-je à ma belle Américaine avant que les tantines ne fassent leur apparition, verre en main. De toute évidence si l’une d’elles était dans le flou concernant Kelly, l’autre avait comme un sentiment de déjà-vu. L’arrivée tonitruante de la horde d’adolescents mit cependant un terme à l’anonymat de Kelly.

« — Désolé par avance », lâchais-je avant l’impact. Les filles, plus excitées que jamais, firent leur apparition m’incitant de ce fait à les présenter à Kelly. Je ne préférais pas relever la réplique de Luna sur le fait que je sorte avec la belle actrice américaine. Je ne voulais pas la braquer et encore moins la mettre mal à l’aise. Cependant, je cherchais encore son regard pour m’assurer du fait qu’elle ne se sent pas trop accaparée.

« Je suis trop content que tu sois là tonton ! » lâcha le seul garçon de la bande qui s’approcha de moi timidement. « — Viens par-là grand dadais ! » lâchais-je avant de l’attirer vers moi. Pedro était un adolescent très introverti contrairement à sa sœur Beatriz et à ses cousines. Mais je l’appréciais vraiment beaucoup, peut-être un peu plus que les autres.

Les filles venaient donc d’entrainer Kelly jusqu’au sapin. Je gardais un œil sur elle pour m’assurer que tout se passe bien, tandis que mes tantines, toujours le verre en main, échangeaient avec ma mère avant de se focaliser sur moi.

« — L’histoire du hashtag c’est un truc de réseaux sociaux tante Moni. Et je suis bien d’accord, sur le fait de ne vous avoir jamais présenté de fille aussi belle. » Mon regard était focalisé sur Kelly qui prenait quelques photos avec mes petites cousines tout en déposant les cadeaux au pied de l’imposant sapin.

« Ah, mon chéri, tu es amoureux ! » lança Lucia m’incitant à revenir à la réalité. « — Où est le reste de la tribu ? » Car oui, il manquait encore pas mal de personnes à commencer par les enfants de mes tantes, que je considérais comme mon frère et mes sœurs.

« Regardez qui voilà ! » Une voix familière se vit entendre au loin. Les filles de tante Monica, Claudia et Ines venaient de faire leur apparition et s’approchèrent de moi pour me serrer dans leurs bras. « Le beau gosse est enfin parmi nous ! » Ines, le sourire aux lèvres s’amusa à me tirer la joue tandis que sa sœur observait les adolescents près du sapin. « Donc c’est vrai. Kelly Martinez est à Madrid. Je suis une grande fan. Tu crois que j’abuse si je vais lui demander un selfie ? » La réaction de ma cousine me fit sourire et m’incita à me rapprocher de Kelly.

« — Je viens te libérer des adolescentes pour te présenter mes cousines. Claudia et Ines, les filles de ma tante Monica. Ines est la maman de Pedro et Beatriz. Et Claudia, celle de Sara, Martha et Luna. »

« Je suis impressionnée de faire votre rencontre, vraiment. Je vous ai adoré dans votre dernière série, Miami Medical. Dommage que la chaine n’est pas renouvelé le programme. Mais du coup, qu’est-ce qui vous amène à Madrid ? »

« — Elle va travailler avec moi. Le théâtre national de Madrid veut que je mette en scène une pièce. On m’a parlé de Kelly et je me suis dit pourquoi pas. »


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 2 Jan - 12:39


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Notre arrivée s'était faite plus rapidement que je ne l'aurais pensé, elle fut meme tonitruante, si bien que je neus même pas le temps de remercier Paloma pour son attention concernant le repas de ce soir , puisque je fus rapidement emportée par une vague humaine composée d'adolescentes ravie de m'emmener auprès du sapin pour que j'y dépose les cadeaux. Cela ne me dérangeait pas de faire des photos avec elles, leur signer des autographes sur tous les supports qu'elles voulaient, tant que ça ne se retrouvait pas sur le net sans mon accord. Il y avait déjà eu assez de grabuge ces derniers jours. Ce que je voulais, c'était que mon image soit associée à des choses positives et des projets artistiques, et non ma vie privée. Ça, j'avais déjà donné et cela ne m'amusait plus, d'autant que cette fois, Alejandro avait été affiché. Je voulais le préserver de tout cela. Je tenais à lui bien plus que je n'acceptais de le dire.

Après quelques minutes, il vint me récupérer, ce qui me soulagea un peu. Je redoutais tant les questions de ces jeunes curieuses, certes adorables, mais sans filtre, qui voulaient savoir depuos combien de temps nous étions "ensemble".
Tout sourire, je rejoignit donc Alejandro qui me presebta ses cousines, des femmes d'environ nos âges.

- Bonsoir, ravie de vous rencontrer.

Ces personnes avaient probablement grandi avec Alejandro, telles des sœurs, et j'étais presque certaine que des anecdotes allaient fuser. L'une des cousines me complimenta pour mon rôle dans l'une des séries dans lesquelles j'avais joué, la dernière en date, qui remontait facilement à trois ou quatre ans.

- Merci c'est gentil.

Alejandro vola immédiatement à mon secours sur la question concernant ce qui m'amenait à Madrid.

- Ça sert d'avoir des origines mexicaines, je parle couramment espagnol, soulignai-je avec un sourire.

Aussitôt, l'une des tantines vint avec un plateau contenant des verres de champagne et de soft afin que tous les nouveaux arrivants aient quelque chose pour se désaltérer. Je pris donc un coupe de champagne avant de me tourner vers la mère d'Alejandro qui venait de nous rejoindre.

- Merci beaucoup, Paloma, pour votre invitation et pour le repas.

Je savais que chez beaucoup d'omnivores, les appréhensions étaient grandes et manger tout un repas végétalien, ou du moins accepter l'idée, était parfois un sacré défi. J'étais donc agréablement surprise par l'initiative de cette chère Paloma.

- Avez-vous besoin d'aide pour quelque chose ?

" Vous êtes beaucoup trop mignons tous les deux !"

La voix de la jeune Martha venait de retentir. Suivie de celle de Beatriz qui tenait sa cousine par le bras.

"Tonton Alej, tu vas aller vivre en Amérique chez les stars ?"

Le frère, Pedro roula des yeux. Leur mère se tourna vers eux pour les sermonner silencieusement.

"Les filles..."

J'aurais voulu me changer en petite souris et disparaître. Apres avoir trinqué avec tout le monde, je délestai la flûte à Champagne d'une bonne gorgée.



Dernière édition par Kelly Martinez le Mar 3 Jan - 10:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 2 Jan - 18:50


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J’étais dans mon élément, entouré des personnes les plus chères à mon cœur et à cela s’ajoutait Kelly, que j’étais fier d’avoir à mes côtés. Malgré tout, nous étions toujours dans un étrange entre-deux qui nous mettait mal à chaque fois qu’il était question d’évoquer notre relation. Cependant, mon regard ne trompait personne, encore moins mes deux tantes et ma mère qui pouvaient prétendre assez bien me connaître pour interpréter bon nombre de signes.

Pour l’heure, je me contentais d’observer Kelly qui, je le crois, ne se débrouillait pas trop mal avec la horde, tandis que le réservé Pedro s’approchait avec prudence avant de se résoudre à m’enlacer. Le bougre avait tellement grandi qui faisait presque ma taille à présent. Puis voilà qu’arrivèrent les cousines, que je considérais comme des sœurs, puisque nous avions grandi ensemble. Et à ma grande surprise, cette chère Claudia était une fan. Je ne résistais donc pas à la présenter à Kelly ; c’était aussi la meilleure des excuses pour lui permettre de souffler un peu. Mais comme j’aurai dû m’en douter, Claudia peina à amoindrir sa curiosité au grand dam de sa sœur qui le lui fit remarquer avec un léger coup de coude. Toujours dans l’optique de préserver Kelly, je pris aussitôt la parole, justifiant de ce fait, sa présence à Madrid et lui permettant de se raccrocher sans mal aux branches.

« J’apporte de quoi nous rassasier ! » lança tante Lucia en portant avec précaution, sous le regard anxieux de maman, un plateau qui contenait diverses boissons. « Il y a des softs pour toi, mon chéri. C’est à gauche. » Je ne pus que sourire à cette attention. Ma mère, quant à elle, se rapprocha et se saisit d’une flute de champagne avant de reporter son attention sur Kelly, qui venait de la remercier pour l’invitation et le repas. « Ne me remerciez pas mon ange. C’est normal. » Elle croisa aussitôt mon regard et put lire un furtif « merci » sur mes lèvres. « — Kelly, tu es notre invité, alors tu te détends. » Je lui offris un clin d’œil avant de prendre mon verre. Je m’apprêtais donc à gouter ce petit cocktail sans alcool lorsque la voix de Martha se fit entendre. De toute évidence, ma petite cousine nous trouvait mignons avec Kelly. Que devais-je répondre à ça ? Aller trouve quelque chose pour éviter les silences gênants.

« — On peut porter un demi-toast, non ? J’imagine que les autres sont devant la télé. Il y a match ce soir ? » Une question qui valut un haussement de sourcils de la gent féminine. « — Le derby ? » L’assemblée attesta de nouveau. « — Heureusement que j’ai apporté ma guitare. » Et voilà que Beatriz se mêla à la conversation pour relancer le sujet précédemment ignoré.

« — Si je vais aller vivre en Amérique avec les stars ? Ce n’est pas à l’ordre du jour princesse. Puis j’ai mes petites stars sous la main. Alors, pourquoi aller les chercher ailleurs ? » Mon regard croisa furtivement celui de Kelly qui venait de boire une bonne gorgée de sa flute.

« Et sinon Kelly, laissez-moi vous dire que votre accent est parfait », lâcha ma cousine Ines alors que déjà la fan numéro 1 semblait se réjouir. Voir Claudia ainsi me faisait marrer, car elle était dans le milieu médical et d’ordinaire pas très friand de séries de ce type ; ce que je ne manquais pas de souligner. « — Mais je croyais qu’avec les gardes tu n’avais pas le temps de regarder la télé. Et puis, ce n’est pas toi qui détestes les séries médicales ? » Oui, j’adorais la taquiner, depuis notre tendre enfance.

« C’est vrai, mais je dois bien reconnaitre que quelquefois, je me laisse tenter par une série ou deux. »

« Moi je m’en tiens aux télénovelas, c’est moins prise de tête et plus de mon âge », rétorqua tante Moni sous les rires des adolescents qui ne se firent pas prier pour faire entendre qu’il était question de trucs de vieux. Je profitais de ce moment propice aux éclats de rire, pour me rapprocher légèrement de Kelly et frôler tout aussi subtilement sa main. « — Ça va ? »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mar 3 Jan - 10:32


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L'ambiance était chaleureuse et je trouvais Alejandro chanceux d'être entouré d'une telle famille. Cela avait dû énormément l'aider quand il était revenu de New York avec son problème d'addiction à gérer. Type de problème dont j'étais évidemmen dépourvue, n'est-ce pas ?
Le fils de notre charmante hôtesse m'avait ramenée auprès des adultes, ce qui me permit enfin de remercier Paloma, tandis qu'une des tantes avait rapporter des boissons pour nous et les cousines d'Alej, charmantes au demeurant. Les adolescentes revinrent vers nous, chacune avec un verre de jus de fruits, faisant quelques remarques sur ce "nous" qu'il était bien difficile de définir encore, déjà pour nous, alors encore plus difficilement auprès des autres. Encore une fois, Alejandro trouva une parade. Je réalisai qu'effectivement je n'avais pas encore vu les conjoints des tantes et cousines.

- Il y a des match un soir de réveillon de Noël ? m'étonnai-je en reprenant une gorgée de champagne. Le champagne est exquis, c'est un Roederer ?

En tout cas, il y ressemblait fort, et vu le standing de la mère d'Alej, il n'aurait pas été étonnant qu'elle se procure l'un des meilleurs champagnes au monde.
Les cousines avaient tout simplement l'air adorables. Pourquoi ma soeur n'était-elle pas ainsi ? Pourquoi n'avais-je pas de cousines aussi cool ? Je voyais leur complicité et je trouvais ça mignon.

- Merci, répondis-je en souriant à Ines qui me complimenta sur mon accent.

Claudia, quant à elle, semblait apprécier mon travail, même sur une série médicale alors qu'elle-même semblait exercer réellement dans ce domaine.

- Vous êtes dans le médical Claudia ? C'est auprès de vous que j'aurais dû poser mes questions pour travailler le rôle alors. Vous exercer dans quoi ?

Il était vrai que malheureusement cette série n'avait pas été renouvelée. J'avais bien aimé travailler dessus. J"avais démarré très jeune avec une série pour ado, aussi les séries avaient-elles toujours eu mon soutien. Mais bien sûr, être en tête d'affiche sur de gros films étaient incroyablement gratifiant, tout comme passer au cinéma et remporter des prix internationaux. Tout ceci me manquait et me paraissait déjà si loin.
L'exclamation de la tante Monica fit rire les filles. Je tâchai de faire preuve de retenue, je ne voulais pas avoir l'air de me moquer d'elle, cependant cela m'amusa aussi. Je sentis alors la main d'Alej frôler la mienne. Mon regard s'ancra immédiatement dans le sien et soudain, ce fut comme si j'étais enveloppée dans un voile de douceur. Tout ça avec un simple regard ? J'étais un peu décontenancée par cette sensation, mais je hochai la tête pour le rassurer.

- Oui et toi ? murmurai-je en anglais avec un sourire.

" Venez vous asseoir, on va prendre l'entrée ! "

Paloma, qui menait les opérations, nous emmena dans la salle à manger. La table était immense et superbement décorée. J'avais l'impression d'être dans le décor d'un film de Noël.

- Waow, amazing ! soufflai-je.

Les couleurs de la nappe et des décorations étaient chatoyantes, brillantes, festives. Il y avait de fausses bougies sur la table qui clignottaient et des petites figurines aussi. Et nous avions vue sur le sapin de l'autre côté et sur le salon.

- Ta famille est vraiment incroyable, dis-je à l'oreille d'Alejandro en me penchant vers lui discrètement.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mer 4 Jan - 16:51


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L’ambiance était chaleureuse ; ce qui n’avait rien de surprenant connaissant ma famille. Mais je ne sais pas, il émanait de ces instants, un quelque chose d’étrange, d’inexprimable qui me titillait. Mais avant d’en venir à élucider la nature de mes tourments, je me devais d’accompagner Kelly et de ne pas la laisser à la merci des adolescentes, des tantines voire pire, des cousines.

Les boissons furent apportées sur le plateau adéquat, avec en serveuse d’un soir, l’une de mes tantes. Je devinais au regard de ma mère qu’il s’agissait très sans doute de verres en cristaux. Fort heureusement, aucune perte ne fut à déplorer et chacun dégusta la boisson qu’il s’était choisie au préalable. Puis l’évocation de mes oncles me fit réaliser qu’ils n’étaient pas encore venus à nous ; et pour cause, le derby les maintenait rivés sur l’écran ; ce qui fit sourire tante Monica peu après que Kelly se laissa surprendre par le fait qu’un match passe un soir de réveillon.

« Si seulement c’était du direct. Messieurs nous refont le debrief du dernier match. »

« — Vu la déculotté que s’est pris Barcelone, je ne suis pas certain qu’il y ait matière à débriefer. »

Passé cet intermède footballistique, la conversation reprit autour du champagne qui, de toute évidence, avait les faveurs de Kelly. Ma mère était surprise et le cachait à peine, plus encore lorsque la belle Américaine fut en mesure de trouver quel champagne tapissait le fond de sa flute.

« Kelly, on ne peut rien vous cacher. Effectivement, j’ai ma petite cave de Roederer. »

« — Une bonne bouteille qu’elle ne sort que pour les grandes occasions. N’est-ce pas maman ? » Elle acquiesça presque aussitôt et incita tout le monde à porter un toast, avant que les conversations reprennent. Et ce soir, le sujet semblait tout trouvé, Kelly Martinez. Moi, telle une petite souris, j’observais la scène qui prenait vie sous mes yeux. Claudia avait cessé de jouer la fan et semblait considérer Kelly comme quelqu’un de normal, tout comme Inès qui était d’ordinaire assez douée pour mettre les gens à l’aise, autant que sa sœur. J’étais plutôt, voire fier de les voir échanger de la sorte avec Kelly, mais plus encore, j’étais touché de voir celle qui ne me laissait pas indifférent, vraiment s’intéresser à chaque membre de ma famille. Et je crois que je n’étais pas le seul à être touché par l’intérêt porté.

« J’avoue que si vous m’aviez consulté, il y aurait certainement eu moins d’aberrations. Pour ma part, je suis cheffe des internes à l’Hôpital Carlos III. »

Puis ce fut au tour des tantines de faire leur petit numéro, plus encore cette chère Monica qui provoqua l’hilarité générale. Je profitais donc de ce petit moment de flottement pour me rapprocher de ma belle, assez pour lui frôler la main. Nos regards se croisèrent encore une fois, m’incitant à lui offrir ce que j’avais de mieux en matière de sourire. L’anglais fut de nouveau de rigueur l’espace d’un court instant. « — Avec toi à mes côtés, ça ne peut qu’aller bien », lui répondis-je en retour dans la langue de Shakespeare avant qu’on nous intime à prendre place pour savourer l’entrée.

Ma mère n’avait pas plaisanté sur la décoration et la scénographie de sa table. C’était tout elle, jamais rien au hasard. Elle aimait recevoir s’était indéniable et j’aimais être reçu par elle, en famille.

« — Et tu as pris un traiteur pour la table ? » lançais je un brin provocateur, ce qui me valut un regard noir teinté d’humour. « Non fiston. Il fallait bien que je fasse quelque chose de mes dix doigts pendant que le chef opérait en cuisine. »

Oncle Stefano, fit alors son apparition, il semblait légèrement bougon, ce qui amusait tante Moni. Je me rapprochais donc de Kelly pour achever les présentations. « — Lui, c’est Stefano, le mari de tante Moni. Et derrière se trouve Cristobal, le mari de Claudia et Hernan, celui d’Ines. Et enfin le plus beau de tous, le cousin Juan. » Je ne pus résister à l’envie de me lever pour aller les saluer et plus encore Juan, le fils unique de tante Lucia.

« Le beau gosse est enfin parmi nous. » Son regard se posa sur Kelly « Et en belle compagnie, dis donc. Mais attendez, votre visage m’aie familier. » Claudia lui rafraichit presque aussitôt la mémoire. « Ah oui, la série que tu regardes sans arrêt lorsque tu viens à la maison. » C’est alors que je remarquais l’absence de Rosa sa femme, ce qui me surprit. « — Rosa n’est pas là ? » Et presque aussitôt, une magnifique jeune femme descendit les escaliers, avec dans ses bras, le petit Felipe.

« J’ai dû sortir la grosse artillerie avec le tire-lait et les maxi-couches… » Elle ne put se résoudre à terminer sa phrase lorsqu’elle vit Kelly. « Ah putain de merde… Enfin, je veux dire, punaise vous êtes Kelly Martinez. » Elle ne savait plus où se mettre et cherchait assistance. « Alej, ne me dis pas que tu… Wow la vache ! »

« — Salut Rosy ! Respire tranquillement, ok ? » Je me rapprochais lentement alors que les conversations reprenaient. « — Je peux voir mon petit filleul ? Ah, mais regardez donc ce beau gosse. Je suis jaloux. » Je le pris aussitôt dans mes bras en lançant un petit regard à Kelly. « — Il est beau gosse hein ? » Rose n’en revenait toujours pas d’avoir Kelly à sa table pour le réveillon. Par chance, les cousines la calmèrent et je pus lui rendre le petit Felipe et reprendre ma place auprès de Kelly.

« — Tu en fais de l’effet dis donc ! » Et c’est là qu’elle se pencha vers moi et me fit entendre au coin de l’oreille, à quel point ma famille est incroyable.

« — Je crois que bien au-delà du fait que tu les impressionnes, ils t’aiment bien. Et ils ne sont pas les seuls. »

L’entrée fit alors son apparition sous la forme de tout un tas de mignardises véganes, qui, je l’avoue, me donnait envie. Mais c’était sans compter sur ma mère qui me demanda de la rejoindre sans attendre dans la cuisine.

« — Je fais vite ! » Je me retins au dernier moment d’embrasser Kelly sur la bouche avant de prendre la direction de la cuisine, légèrement gêné par ce qui aurait pu se passer dès lors.

« Le cadeau de Kelly est bien arrivé. Si tu veux aller voir, il est dans ma chambre. »

« — Génial ! Mais je préfère y aller tout à l’heure pour ne pas trop me faire griller. Normalement, on s’est mis d’accord pour ne pas s’offrir de cadeau. »

« Et pour ne pas officialiser ? Pardon, mais ça commence à se voir comme le nez au milieu d’une figure. »

« — Ce n’est pas si simple maman. »

« Tu es raide dingue d’elle. Ça, c’est simple. Bon, retourne dans le salon. Je vais faire un tour à l’étage, voir si tout va bien et je reviens. » Ce sont sur ces mots que nous nous séparâmes et que je repris ma place auprès de Kelly. « — Qu’est-ce que j’ai raté ? »




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Sam 7 Jan - 22:09


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Il était rare que je me sente aussi bien en présence d’autant de personnes que je ne connaissais pas et qui n’étaient pas du milieu cinématographique. Là, j’étais carrément dans une autre famille, celle d’Alejandro en l’occurrence, et il émanait des lieux et des personnes une telle chaleur, une telle sympathie, qu’il aurait été difficile de ne pas s’y sentir bien. Paloma, sa maman, faisait tout pour me mettre à l’aise, et le reste de la famille composait avec sa propre personnalité. Tout le monde était jovial enthousiaste, et visiblement je n’étais pas passée inaperçue mais tout se passait bien. Nous étions tous là à échanger comme si nous nous connaissions déjà.

- Quelle est l’utilité de regarder un match déjà vu ? Je veux dire, les débrief c’est utile pour les joueurs, mais pour d’autres, quel intérêt ?

Je fus ensuite impressionnée en goûtant le champagne. Paloma disposait donc d’une petite cave de l’un des plus grands champagnes. Je hochai la tête avec une mimique qui trahissait mon admiration. Les cousines d’Alejandro étaient vraiment adorables aussi, et j’appris que Claudia était un fan et qu’elle regardait la série médicale dans laquelle j’avais joué il y avait de cela trois ans. Je crois même que c’était mes derniers passages sur un plateau. Cette pensée me rendit nostalgique, tandis que Claudia répondait à ma question. Son parcours était aussi impressionnant que la cave de Paloma. Quelle famille !

- Waow, commentai-je.

Puis, les tantines y mirent du leurs, faisant rire l’assemblée, permettant à Alej de me demander si ça allait, et moi de lui retourner la question. Il semblait heureux et cela me faisait plaisir à voir. Sa réponse me toucha, d’ailleurs.

Nous fûmes tous conviés à nous mettre à table. Les plus jeunes se ruèrent sur leurs place tels un nuée d’abeilles. La décoration me laissa sans voix, ou presque, à tel point que j’avais repris l’anglais, l’espace d’un mot. La réflexion d’Alej à sa mère me fit sourire. L’ambiance était bonne enfant. Aussitôt, les débriefeurs de match arrivèrent et Alejandro put me les présenter. Je saluai tout un chacun avec un sourire chaleureux. Le cousin d’Alej me reconnut et la remarque à sa femme me fit éclater de rire. Puis, l’épouse du cousin fit son arrivée. Grand dieu, ils étaient si nombreux ! Alejandro eut à peine le temps de demander où était l’épouse de Juan que celle-ci descendit l’escalier avec un bébé dans les bras, le fameux Felipe. Sa première phrase prêtait à rire car elle n’avait pas encore remarqué qu’une personne inconnue, en l’occurrence moi, était présente. Puis elle se stoppa nette en me reconnaissant. Je saluai la cousine par alliance avec un sourire et un petit signe de main, avant de regarder Alejandro avec le bébé dans les bras. C’était un tableau attendrissant. Les autres cousines l’avaient rejointe et finalement, mon cavalier rendit le petit à sa mère avant de me rejoindre.

- Ah oui, tu penses qu’ils m’aiment bien ?

J’espérais ne pas faire mauvaise impression. C’était rare, d’habitude je m’en foutais, mais là, il s’agissait de la famille de quelqu’un qui comptait pour moi. Nous nous installâmes tous autour de la table, moi à côté de mon cher collègue et plus si affinité. Rapidement, l’entrée arriva. Des mignardises, colorées et originales. J’étais encore étonnée que Paloma ait fait appel à un traiteur. Cette dernière appela son fils qui, se levant, manqua presque de m’embrasser. Je me sentis quelque peu gênée, de peur que sa famille ne fasse des commentaires ou ne pose des questions. Je le laissai s’éclipser avec sa mère en cuisine, me demandant ce qui se passait, avant de finir ma flûte à champagne. Les discussions reprenaient leur train, et après quelques minutes, Alejandro revint.

- Eh bien Ines s’apprêtait à me dire comment tu as perdu ta première dent.

La bande de cousins se mit à rire.

- Je ne sais pas pourquoi, mais ça a l’air intéressant.

Tous les verres furent de nouveau remplis et tout le monde trinqua avant de goûter aux mignardises. Tout était absolument délicieux. J’étais très agréablement surprise.

« Mais tonton, tu as pris ta guitare! » s’exclama la petite Iras à l’autre bout de la table.

Là, je sentis l’agitation se faire du côté des plus jeunes.

- C’est si exceptionnel ? demandai-je doucement à Alej.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 0:47


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Passé la surprise de la rencontre, tous semblaient s’accommoder de la présence de Kelly ; tellement que j’en venais à me demander si finalement je n’étais pas bloqué dans un épisode de « la quatrième dimension. » Ou peut-être avais-je la chance de me retrouver dans une famille dépourvue de fanatique et respectueuse des convenances, malgré la présence d’une star à notre table. Et Kelly dans cette histoire ? Si ma famille semblait s’accommoder de cette inhabituelle présence, qu’en était-il de ma nouvelle actrice favorite ? Il me fallait profiter de l’accalmie temporaire pour m’approcher subtilement afin de glaner quelques nouvelles auprès de ma complice, qui semblait impressionnée de savoir que ma chère mère possède une petite cave de ce luxueux champagne qui tapissait à présent le fond de leur flute.

Puis ce fut au tour de Claudia t’impressionner Kelly, de par son emploi de cheffe des internes. J’étais moi-même impressionné par son parcours. Elle avait travaillé si dur pour enfin se voir confier de telles responsabilités. Malgré tout, je ne boudais pas mon plaisir de la charrier comme il se doit. « — C’est aussi impressionnant que le surnom qu’on lui donne. » Ma réplique lui fit lever les yeux au ciel avant qu’elle ne m’incite à faire entendre le fameux surnom affubler par les internes. « — Le tyran ! » fis-je entendre sur un ton théâtral. « — Tu sais que quand j’ai commencé à enseigner, j’y ai eu le droit. Ça doit être un truc de famille, je pense. Mais fort heureusement, je me suis adouci, enfin je crois. Je suis prêt à parier que j’ai un autre surnom, mais je ne suis pas certain de vouloir le connaître celui-là. »

Les tantines, dans l’incapacité d’être au calme, attirèrent l’attention et firent marrer la galerie. De mon côté ; et après avoir dégusté ma boisson sans alcool, j’en profitais pour me rapprocher de Kelly et prendre quelques nouvelles alors que tout le monde continuait à rire sans modération aucune. L’ambiance était exquise et je me sentais bien ; assez pour me demander comment était-il possible d’être ainsi euphorique sans avoir consommé la moindre goutte d’alcool ?

Tout se passait divinement bien, les rires continuaient à résonner, les flutes à champagne se vidaient au rythme de quelques morceaux de jazz en fond sonore. Puis nous voguâmes jusqu’à la table que nous allions occuper durant une grande partie de la soirée. Et voilà que les derniers arrivants nous rejoignîmes m’obligeant à faire à nouveau les présentations à Kelly. Puis ce fut au tour de Rose, la femme de mon cousin Juan de signer la dernière entrée en scène avec dans ses bras, le petit dernier de la famille. Une entrée qui provoqua l’hilarité générale, lorsque la pauvre Rosy se rendit compte qu’elle était en présence d’une actrice à la renommée mondiale. Par précaution, je m’approchais prudemment pour prendre le petit prince dans mes bras afin de le couvrir de bisous avant de le rendre à sa maman pour retrouver ma place initiale près de ma complice avec qui j’échangeais quelques mots en anglais.

« — Je pense que tu as marqué pas mal de points. »
Les mignardises véganes firent enfin leur apparition presque sous l’étonnement de l’assemblée. Il y avait de la couleur, les odeurs étaient affriolantes, les textures trompeuses, assez pour que l’on en vienne à douter qu’il s’agisse de préparations véganes. Étant un tantinet gourmand, je ne puis résister à cette tentation et me voilà à déguster ce qui me semblait une mini pizza qui fit presque aussitôt chanter mes papilles. Un instant de délice qui n’était pas enclin à s’éterniser, car déjà ma mère me faisait signe de telle sorte que je la rejoigne en cuisiner « pour l’aider. »

Il était question du cadeau de Kelly, comme j’aurai pu le deviner. J’étais rassuré de savoir que tout se passait comme prévu et que ce fameux présent était arrivé à bon port ; bien qu’il se trouve présentement dans la chambre de ma mère. Je m’apprêtais donc à mettre les voiles, mais c’était sans compter sur cette chère Paloma qui n’était pas en reste pour poser les questions qui fâchent.

« — Oui, je suis raide dingue d’elle. Mais comme je viens de te le dire, ça n’est pas si simple. »

Par chance, elle réfréna sa curiosité maladive et m’incita à regagner le salon tout en me faisant savoir qu’elle allait jeter un petit coup d’œil à l’étage, afin de vérifier qu’aucun problème ne soit à dénombrer. Je retrouvais donc le salon, non sans une légère appréhension que je masquais tant bien que mal en tâchant de m’enquérir de la situation. Et c’est une Kelly tout sourire qui me fit un petit résumé des échanges que j’avais loupés au préalable.

« — Ah oui, je suis rassuré que ce soit ce genre de première fois qui soit évoqué. »

« Ça sera pour une autre fois j’en ai l’impression », renchérit Juan sous les éclats de rire des cousines avant que ces dernières ne m’incitent à raconter la fameuse anecdote autour de la première dent perdue.

« — Ok, je vais raconter cette histoire pour la énième fois. En fait, je voulais jouer les durs et je pensais aussi avoir une grosse pièce en retirant rapidement cette foutue dent. J’ai donc réussi à l’attacher, par je ne sais quel miracle et j’ai demandé à Ines ici présente, d’ouvrir la porte. Car, comme tu l’auras deviné, chère Kelly, j’avais attaché l’autre extrémité de la ficelle sur la poignée de cette fameuse porte. Tout ça pour me rendre compte que je m’étais trompé de dent. J’ai hurlé comme un dément, mais pour la peine j’ai eu deux pièces et une sale tronche sur la photo de classe. »

Si elle savait. Il existait encore tout un tas d’anecdotes peu glorieuses que mon cousin et mes cousines se feront un plaisir de narrer. En attendant, nous savourions nos boissons et les petits amuse-bouche à disposition. Et alors que j’échangeais furtivement avec Kelly, Iris, à l’autre bout de la table, m’interpela et attira à nouveau toute l’attention sur moi, ce qui me gêna légèrement ; assez pour que j’en vienne à me passer une main dans les cheveux, puis à me masser la nuque.

« — Effectivement, la guitare est là. Je me suis dit que c’était une bonne occasion. Et comme ça fait trois Noëls d’affilés que je ne vous ai pas fait l’honneur de ma présence, je me suis dit que ça rattraperait le coup de se faire un petit bœuf. » Mon attention se porta ensuite sur Kelly. « — Je te l’ai dit, ça fait un moment, que je n’avais pas joué. »

Les adolescents commençaient à s’exciter et je compris très vite ce qu’ils avaient en tête, à mon grand dam. Les cousines elles-mêmes avaient compris ce qui nous attendait, Claudia, la première. « Ah bah, tu as amené ta guitare, tu sais donc que tu ne vas pas échapper au traditionnel karaoké familial. »

« — Et dire que je voulais juste jouer une berceuse à Felipe. Kelly, j’aurais dû te prévenir qu’il y avait certaines traditions auxquelles l’on ne peut déroger ici. » Et voilà qu’en moins de temps qu’il faut pour le dire, le rétroprojecteur fut allumé et que les portables en main, les adolescents se muaient en animateurs en scandant le prénom de Kelly, le mien et celui des tantines, qui elles aussi, n’étaient pas en reste pour l’activité karaoké.

« — Bon bah on ne va pas pouvoir y échapper j’ai l’impression. »

« Tonton Alej et Kelly, on va choisir pour vous. Vous allez devoir nous faire confiance », lança fièrement Martha alors que ses deux sœurs et Beatriz tâchaient de se mettre d’accord. Je voyais bien, dans leurs regards, qu’il se tramait quelque chose. « — Je me demande à quelle sauce nous allons être mangés. » La voix de Martha résonna à nouveau. Elle venait de désigner Kelly en lui demandant si elle connaissait « Always Remember Us This Way » originalement chanté par Lady Gaga pour une énième adaptation de « A star is born ».

« — Chanceuse ! Ils te filent un truc sympa non ? »

J’étais loin de me douter que les adolescents venaient d’échafauder un plan machiavélique dont nous serions les principales victimes.



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 10:53


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J'en apprenais chaque minute un peu plus sur les membres de la familel d'Alejandro, et même sur lui d'ailleurs. Voir une famille aussi nombreuse s'entendre aussi bien, sabs aucub heurt, seulement des rires et de l'amour, suscitait mon admiration. Je n'avais qu'une sœur et oasser jyste un repas avec elle et les parents était un calvaire. Les Jimenez étaient incroyables, j'agais l'impression d'être dans un film dd Noël. Le sourire ne quittait pas mes lèvres en les écoutant se charrier gentiment, et mon cher Alej n'y coupait pas, c'était assez amusant.
Lorsqu'il revint de sa petite escapade en cuisine avec sa mère, qui elle etait revenue quelques minutes plus tard, il demanda ce qu'il avait manqué et je ne me privai pas de répondre que nous parlions de lui et notamment sa faleise première dent perdue.

"- Ah mais on a en stock toutes tes premières fois, cousin !" s'empressa de lui répondre Claudia.

Juan et Ines s'empressèrent d'acquiescer avant que le principal concerné ne conte la perte de sa première dent. Je ne pus retenir une grimace compatissante en imaginant la douleur qu'il avait dû ressentir, haut comme trois pommes, à s'être fait arracher la mauvaise dent, avant dd finalement rire avec les autres.

- Outch...

Puis nous pouvions reprendre la dégustation de bos assiettes.

- Hummm, il faut que tu goûtes ça, lançai-je en prenant un mini toast de l'assiette d'Alej pour l'approcher de sa bouche.

Une bouchée d'imitation foie gras avec un peu de chutney d'abricot dessus.
Alors que les assiettes venaient de se vider, la plus jeune des filles s'exclama joyeusement en constatant que son tonton avait emmené sa guitare. J'observais alors ce dialogue et compris qu'il était question d'ube tradition musicale, ce qui provoqua ma curiosité.
Je n'eus pas le temps de dire ouf que déjà les ado préparaient leur coup. La karaoké allait commencer et les jeubes choisiraient les chansons pour tout le monde. Je pris une gorgée de vin blanc qui avait ere servi pour accompagner l'entrée avant d'entendre mon prénom. J'écarquillai les yeux.

- Quoi, c'est moi qui commence ? m'étonnai-je.

Martha acquiesça fièrement. Alej trouva que j'etais chanceuse avec le morceau choisi.

"- Tu connais la chanson, pas vrai ?" me demanda Iris en vebant me chercher pour m'inciter à me lever de ma chaise.

J'acquiesçai en posant une main affectueuse sur sa joue.

- Alej, tu m'accompagnes à la guitare alors.

Je le tournai vers la maîtresse de maison.

- Paloma, me permettez-vous d'utiliser votre piano ?

Je regardai rapidement sur mon téléphone la partition de la chanson pour me la remémorer avabt de m'installer au piano avec l'approbation de la mère d'Alej.

Je posai mes mains sur les touches du clavier et commençai à jouer, attendant qu'Alejandro m'accompagne. Je commençai donc à chanter. Je connaissais bien cette chanson, comme beaucoup de monde, puisqu'elle avait été très populaire dès la sortie du film avec Lady Gaga. Tout en chantant, mes yeux ne pouvaient s'empêcher de se poser de temps à autre sur Alejandro. Les paroles, je le réalisai, me touchaient plus que je n'aurais pensé, surtout avec lui devant moi. Je ne voyais plus que lui, c'était comme si nois étions dans ube bulle, à part, seuls au mobde, le temps ded quelques minutes de la chanson. Quel moment magique. Je ne le rendais meme pqs compte que nous étions filmés et photographiés par les jeunes et les cousins.

La chanson s'acheva, je laissai mds doigts finir sur quelsids notes, avant de poser mes maibs sir mes cuisses, mon regard se perdant sur Alej. Puis, le bruit des applaudissements de l'assemblée me ramena à la réalité. J'eus comme un sursaut. Je me levai pour faire un petit salut. Mais malgré mon sourire apparent, je me sentais bizarre.

- Tu peux m'indiquer les toilettes ? murmurai-je à mon nouveau guitariste préféré.

J'attendis les indications et je m'y rendis. J'avais besoin de quelques minutes pour remettre mes idees en ordre. Était-ce seulement possible ? Pourquoi me sentais-je si mal ? Ce n'était qu'une chanson. Je me regardai dans le miroir de la salle de bain, arrangeant un peu mes cheveux machinalement.



Dernière édition par Kelly Martinez le Dim 8 Jan - 18:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 17:09


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Même si mes chères cousines continuaient à me charrier, je n’en demeurais pas moins ravi d’être ici, en aussi bonne compagnie. Force est de constater que cette ambiance chaleureuse et prompte à des retrouvailles qui l’étaient tout autant, m’avait manqué plus que je ne l’aurai imaginé. Un constat qui intima en moi une culpabilité que je préférais réfréner avec force pour que la soirée ne s’en retrouve pas gâchée. J’observais donc tout ce petit monde interagir avec joie, sans une once d’hostilité. Mais ce qui achevait de réchauffer mon petit cœur résidait dans le fait que tout le monde semblait enclin à accueillir Kelly sans faire montre d’un trop-plein d’excitation susceptible de la mettre mal à l’aise. Je la voyais échanger posément avec tout le monde, de plus en plus à l’aise avec les membres de ma famille, comme si elle connaissait chacun d’entre eux depuis toujours.

Je venais donc de quitter la cuisine ; le prétexte pour que ma mère me fasse savoir que le cadeau de Kelly était arrivé à bon port et qu’à priori tout roulait. Je lui faisais confiance, assez pour ne pas me sentir obligé de monter à l’étage. Eh puis je ne pouvais me résoudre à laisser Kelly trop longtemps seule. Peut-être craignais-je que le cousin et les cousines délivrent quelques anecdotes embarrassantes. Et de toute évidence, mes craintes s’avéraient exactes. Par chance, il était question de la première dent et non de ma première fois.

« — Je sais que vous avez pas mal de trucs en stock niveau anecdotes. Mais on va éviter de faire fuir Kelly pour ce soir. » Cependant, je résistais mal à l’envie de raconter la mésaventure de cette dent que j’avais arrachée avec un fil dentaire dans l’attente d’une pièce qui émanait de la petite souris. Manque de bol, je m’étais gouré de dent. « — Outch, tu peux le dire. Je ne faisais pas le fier. Passé cette mésaventure, j’ai laissé mes dents tranquilles. »

Nous pouvions dès lors nous livrer à quelques dégustations. J’observais ce qui se trouvait à portée de main après avoir jeté mon dévolu sur les petites pizzas. Puis Kelly attira mon attention pour me faire gouter quelque chose. « — Aller, pourquoi pas ! » Elle se saisit d’un mini toast pour l’approcher de ma bouche. Le gout me surprit presque aussitôt tout comme le chutney d’abricot ; un fruit dont je n’étais pas fan d’ordinaire. « — C’est sacrément bon en fait. On croirait à s’y méprendre que c’est du foie gras. » À mon tour, je me saisis de quelque, chose ; c’était un mini burger avec une galette en guise de steak, quelques oignons rouges et une délicieuse sauce à la figue. J’approchais donc la mignardise de la bouche de celle que je pouvais aisément qualifier de crush. « — Tu m’en diras des nouvelles ! »

Mais voilà que ça s’agitait en bout de table ; et pour cause, les adolescentes de la tribu venaient de remarquer l’étui de ma guitare. J’étais loin de me douter que cette découverte allait lancer les premières hostilités « karaokéistiques. » J’ignorais également que nos jeunes fomentaient quelque chose en prenant en charge ce début d’animation. Kelly fut donc la première à être désignée ; ce qui me surprit, car d’ordinaire nous y allions au feeling. « — C’est notre invité, les jeunes ! » Mais de toute évidence, il en faudrait plus pour arrêter la belle brune à mes côtés. Sous le regard de l’assistance, Kelly venait d’accepter son châtiment. Je tâchais de faire preuve de discrétion, mais assurément, elle avait décidé de ne pas être seule à ouvrir le bal.

« Bah ouais, tonton, il faut l’accompagner. »

« Ce n’est pas comme si tu n’avais pas pris ta guitare. »

Elles étaient machiavéliques, autant que leurs mères à cet âge. Mais je ne pouvais me dérober. Portable en main, je récupérais donc les partitions de la chanson. « — Ça ne devrait pas être trop compliqué. » Maman, qui venait de revenir de sa visite à l’étage, eut à peine le temps de souffler et de comprendre ce qui se passait. « Mon piano ? Oui, bien sûr, faites comme chez vous Kelly. Mais dites-moi, j’ai raté quelque chose ? » Ses sœurs se chargèrent de lui faire un petit résumé tandis que nous prenions place. « — Laissez-moi deux secondes, histoire de m’accorder. » Ce que je fis, sous les objectifs de quelques portables. « — Pensez à prendre mon meilleur profil ! » lâchais-je pour dédramatiser avant que les premières notes de piano ne résonnent et que je m’accroche au wagon pour suivre cette belle Américaine à qui j’offris un clin d’œil alors qu’elle commençait à chanter.

De prime abord, j’étais concentré sur ma tablature pour ne pas faire défaut à Kelly, avant de peu à peu me laisser happer par son regard, sa voix et chaque mot qui émanaient de sa bouche. J’étais comme ensorcelé et incapable de détacher mon regard du sien. Il n’y avait plus rien, plus personne autour de nous et je recevais chacun de ses mots comme s’ils m’étaient réellement adressés. C’était troublant, tellement que l’on aurait pu croire que cette chanson avait écrire par elle pour parler de nous. Nous étions filmés et je ne le remarquais qu’en fin de performance, lorsque quelques acclamations se firent entendre, éclatant au passage, cette bulle magique dans laquelle nous avions pris place l’espace d’un court instant.

Kelly salua son public, mais malgré le sourire apparent qui prenait vie sur son visage, je sentais que quelque chose n’allait pas. Puis lorsqu’elle s’approcha pour me demander où se trouvaient les toilettes, je compris que mon intuition était bonne. « — Tu sors du salon par la porte en salon puis tu as un couloir et c’est tout droit et tout au fond. C’est une porte bleue, tu ne peux pas la rater. Ça va ? J’étais si mauvais ? » J’essayais à nouveau de dédramatiser alors que déjà l’une des tantines, micro en main, s’apprêtait à chanter un standard espagnol. Kelly disparut aussitôt pour aller s’enfermer dans les toilettes me laissant seul avec le reste de l’assemblée.

« Tout va bien ? » tenta Claudia en s’approchant. « Vous avez vraiment une très belle complicité en tout cas. Es-tu sûr qu’il ne se passe rien entre vous ? » J’avais beau essayer de trouver quoi redire, rien ne me venait à part l’incertitude et une réponse tout aussi approximative. « — Je ne sais pas. » J’étais troublé par ce qui venait de se passer, tellement que je ne vis pas tante Lucia s’approcher pour me tendre le micro.

« Aller don Juan, c’est à toi ! »

Je n’avais pas le cœur à me lancer, cherchant à nouveau Kelly du regard. Je m’inquiétais vraiment pour elle. Mais mon prénom résonna dans l’assemblée. Je devais donner le change et ne pas pourrir la soirée. « — Ok ! » Je n’étais pas vraiment motivé à prendre le micro qui venait de m’être tendu. Je ne pensais qu’à une chose, rejoindre Kelly pour m’enquérir de son état, mais voilà que déjà l’on m’indiquait que j’allais devoir chanter Perfect d’Ed Sheeran. Martha en était même rendue à me tendre à nouveau ma guitare que je saisis tout comme mon portable pour le disposer près de moi pour avoir les paroles et les tablatures. « — C’est bien parce que c’est vous ! » Je commençais donc à chantonner en espérant le retour prochain de Kelly tout en me rendant compte du piège dans lequel je venais de tomber. La chanson était tout sauf anodine, les paroles encore moins.



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 18:28


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Qu'on se le dise, je n'aurais pas fui en ayant connaissance de toutes les anecdotes concernant la jeunesse d'Alejandro. Au contraire, je devais admettre que j'étais plutôt curieuse, mais à en voir le degré de jubilation des cousines, le sourire en coin du cousin, er l'empressement dj principal concerné à changer de sujet et raconter lui-même l'histoire de la première dent, il devait y avoir des details gênants dans certaines.

Puis, j'appris en quoi consistait la tradition de Noël des Jiménez. Un karaoké. Et les petites demoiselles de la famille semblaient prête à jouer les animatrices télé, et ce fut moi la première. Je n'avais pas peur de cjabter devant ub public et j'étais plutôt douée fort heureusement , parce sue s'attaquer à un morceau comme lady Gaga... Heureusement, la mère de famille et hôtesse me laissa utiser son piano. J'aimais mieux m'accompagner qu'utiliser une bande son. Et avec Alej à la guitare à côté, c' était juste parfait. Sauf que j'avais été loin de me douter que le texte de la chanson me travaillerait autant. À la fin de la chanson, après les applaudissements de la famille, j'avais demandé à Alej de m'indiquer les toilettes. J'y restai tout le temps de la chanson des tantines, que j'entendais depuis derrizre la porte tout en contemplant mon visage dans le miroir, appuyée contre la vasque.

Qu'est-ce que je fais...?

Puis d'autres applaudissements se firent entendre, signe que la chanson etait terminée. Je ne voulais pas m'absenter trop longtemps au risque d'avoir l'air d'être impolie, ou pire, d'avoir un problème. Alors, j'en profitai pour me laver les mains et regagner la salle à mabger oiverte sur le salon où Alej jouait déjà de la guitare en entonnant un morceau d'Ed Sheeran. Je sentais mon cœur se contracter. Cette chanson, ces paroles... Pourquoi avais-je l'impression que toutes les chansons etaiebt écrites pour nous ?

Quand il acheva sa chanson, je pris une inspiration avabt d'applaudir avec les autres. Un véritable tonnerre d'applaudissements, même. Alejandro semblait vraiment populaire avec sa guitare. Soudain, je sentis de petites mains accrocher à ma robe. Je regardai vers le bas et vis Iris, du haut de ses dix ans, qui me regardait avec un air suppliant.

"- Je veux chanter la reine des neiges, tu veux bien faiee le piano avec moi ?"

Qu'elle était mignonne, comment refuser cela à cetre fillette ? Je suis souris en hochant la tête.

- Bien sûr ma puce, allons-y.

Martha annonça donc sa cousine et sa chanson. Je retrouvai mon téléphone pour me remémorer les notes avant de m'installer à nouveau derriere le piano.

- Prête ?

Quand la demoiselle acquiesça, je commençai à jouer. C'était la première fois que j'accompagnais quelquun d'autre au piano, c'était amusant quelque part. Ses parebts semblaient fiers d'elle, c'etait si mignon à voir. La chanson n'était quand même pas facile, et malgré quelques fausses notes, iris fut applaudie comme une vraie Britney Spears, ce qui me fit plaisir pour elle, pas de moqueries entre cousins. J'allai ensuite retrouver Alejandro.

- Dis donc, tu assures sur Ed Sheeran.

Beatriz demanda à sa mère de choisir une chanson, il semblait que les deux sœurs allaient faire un duo. Pendant que tout le monde était en effervescence, ma main glissa dans celle d'Alej, machinalement, sans même y faire attention. J'étais bien auprès de lui et ce, peu importait le lieu. Mon esprit se posait des milliers dd questions cependant. Que devais-je faire ? Et la réponse restait la même : ne pas faire souffrir cet homme merveilleux qui méritait bien mieux que ce que j'avais à lui offrir. J'observais pensivement le duo de choc en action. Cette famille m'impressionnait. Ils semblaient tous si soudés.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 19:16


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Je restais focalisé sur ma tablature et sur les paroles que je ne connaissais pas vraiment. Enfin si, mais leur sens, si je m’y attardais, m’ébranlerait à coup sûr. Une fois encore, les paroles semblaient écrites pour ce « nous » que nous peinions à définir avec Kelly.

Kelly, je n’avais que ce prénom en tête et je me demandais quand elle finirait par se montrer. En attendant, il me fallait attaquer le dernier refrain et les derniers accords avant d’achever ma prestation sous un tonnerre d’applaudissements qui m’incita à saluer la foule comme il se doit avant d’user à nouveau de la carte humoristique.

« — La prochaine fois, je vous servirai un monologue de Cervantès. » Une réplique qu’il valut quelques huées des plus jeunes. « — Ok, pas pour cette fois alors. » Mon regard qui cherchait Kelly se posa sur la petite Iris qui venait de convaincre mon invitée de l’accompagner au piano. J’en profitais pour retrouver ma place et me servir un verre d’eau. Puis portable en main, je me mis à filmer la petite cousine qui redoublait d’efforts pour rendre ses deux parents fiers. Elle était tellement adorable, presque autant que celle qui l’accompagnait.

À peine trois minutes plus tard, la performance s’acheva elle aussi sous un tonnerre d’applaudissements et de sifflets de la part de toutes et tous. La petite pas peu fière retourna auprès de ses cousines tandis que Kelly se rapprochait de moi pour me complimenter. « — Tu as pu voir ma performance alors. » D’autres prirent leur tour pour le karaoké, ce qui nous permettait d’avoir un peu de temps pour échanger. Je sentis presque aussitôt la main de celle qui me troublait, se glisser dans la mienne. S’en était-elle rendu compte ? Moi oui, et je devais bien reconnaitre que cela me troublait encore et toujours, assez pour ressentir le besoin d’échanger avec elle à l’abri des regards et plus au calme.

« — Dis, est-ce qu’on peut aller discuter un peu à l’écart des autres ? » finis-je par lâcher, me surprenant moi-même par mon audace. Dès lors, j’attendais patiemment sa réponse avant de l’entrainer avec douceur vers l’extérieur tout en gardant ma main fermement ancrée dans la sienne. Je profitais de l’occasion pour récupérer ma veste, si jamais elle avait froid. Nous nous retrouvâmes donc à l’extérieur, côté jardin sur la terrasse.

« — Tu te sens bien ? J’étais inquiet tout à l’heure. Tu es partie si soudainement aux toilettes, que j’ai cru qu’il se passait quelque chose. Rassure-moi, tu n’es pas mal à l’aise avec ma famille ? Ou alors peut-être que ça venait du choix de la chanson. Je ne te cache pas que celle qui a été choisie pour moi m’a pas mal troublé, parce que j’avais l’impression que ce que je chantais reflétait une part pas négligeable de ce que je ressens pour toi. »


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 20:39


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Alejandro ne manquait pas d'humour et sa petite vanne, qui fit marrer les adultes mais bougonner les plus jeunes. Cela suscita chez moi un sourire, avant d'etre sollicitée par la plus jeune sans compter Felipe. Je l'avais donc accompagnée pour sa chanson de Disney avant de rejoibdre Alejandro qui s'étonna que j'aie entendu sa prestation.

- Je n'aurais manqué ça pour rien au monde, dis-je avec un sourire.

Sourire qui se crispa un peu quand il me demanda d'aller discuter un peu à l'écart. J'eus soudain peur d'avoir fait ou dit ube bêtise devant sa famille. J'acceptai bien sûr de ke suivre. Je crois que de toute façon, je n'aurais rien su lui refuser ce soir.
Nous nous retrouvâmes donc dans le jardin. Les températures étaient nettement plus fraîches que dans la chaleureuse maison de Paloma. Je me rendis alors compte que ma main était dans celle d'Alej. C'était la seule partie de mon corps qui avait un peu chaud.

- Oh oui ça va, désolée, je voulais pas t'inquiéter... Oh non, ta famille est géniale, je l'adore, tout le monde est si gentil.

Je ne voulais absolument pas lui parler de ce que j'avais ressenti en chantant cette chanson, du trouble, des sentiments... Mais il reorit la parike et évoqua le sujet. Que devais-je faire ? Lui mentir ? C'était ce qu'il y aurait eu de mieux. Je l'écoutais cependant, je ne pouvais rien faire d'autre, le cœur serré. Je me mordillai la lèvre inférieure, ne sachant que lui répondre. Alors, je me ruai sur ses lèvres pour lui offrir un baiser passionné. Qu'étais-je en train de faire ? N'étais-je pas en train d'empirer la situation ? N'attisais-je pas là des sentiments que je me refusais à avoir, ni de sa part ni de la mienne ? Et pourtant, c'était tout ce que mon être me dictait. Je voulais l'embrasser... Non, j'ej avais besoin, c'était viscéral. Puis, la raison me revint soudainement et je mis fin à cet échange en reculant d'un pas.

- Pardon... Je.. J'aurais peut-être pas dû... Je... Je suis... Désolée. C'est que... Alej, c'est dur pour moi. Tu comptes, tu comptes beaucoup, plus que je ne devrais l'admettre, mais je veux pas que tu souffres, et j'ai peur que ça arrive. Je veux pas être la personne qui te fait souffrir, tu comprends ? Alors qu'est-ce que je dois faire ? Tout ce que je veux faire, c'est ça.

Et là, je l'embrassai à nouveau, mes mains dans sa nuque. Était-ce raisonnable ? J'étais si bien avec lui, et nous étions chez sa mère.





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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Dim 8 Jan - 21:37


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J’étais attendri de voir la petite Iris accompagnée au piano par Kelly. Chacune redoublait d’efforts pour que l’autre soit mise en valeur ; bien que théoriquement Iris soit trop petite pour clairement s’en rendre compte. Toujours est-il que le public était subjugué par la performance et moi par la musicienne. Mais je n’avais de cesse de repenser à la chanson interprétée par Kelly, ainsi que celle que je m’étais retrouvé à chanter. Deux chansons d’amour évidemment, choisies par les filles qui, comme ma mère, avaient remarqué qu’il se tramait quelque chose entre moi et miss Martinez.

Je la retrouvais donc avec plaisir, mais encore accaparé par mes pensées. « — Je crois que je me suis foiré sur un ou deux accords. » J’essayais, comme je pouvais de détourner le sujet, force est de constater que je n’y parvenais plus et que j’avais vraiment besoin d’échanger avec elle, à l’abri des regards. Elle accepta de me suivre à l’extérieur où le froid dominait autant qu’un semblant de quiétude. Je n’avais pas réfléchi. Peut-être aurais-je dû avant de me décider à l’entrainer vers l’extérieur. Toujours est-il que j’avais opté le saut sans filet.

« — Bah disons que tu es parti si précipitamment que j’ai fini par me demander s’il n’y avait pas un problème. Bon, si ma famille est géniale et à tes faveurs, c’est un poids en moins pour moi. Tout le monde semble t’apprécier en plus. » Mais pas autant que moi. Un constat qui m’amena à songer à notre précédent échange scénique et m’incita à nouveau à m’ouvrir. Mâchoires serrées, j’en étais presque à retenir ma respiration dans l’attente d’une réponse qui ne venait pas, du moins pas verbalement. En effet, prise de cours (je crois) Kelly se rua sur moi pour m’embrasser avec passion, ne se souciant pas d’être vue.

« — Attends… attends… » Car malgré la sensation agréable de sa bouche contre la mienne, ce n’était pas ce type de réponse que j’attendais. « — Ne t’excuse pas, c’est toujours très agréable d’être embrassé avec autant de passion. » La légèreté avait repris le dessus. Je ne voulais certainement pas me montrer abrupte et la mettre encore plus mal à l’aise suite à ce que je venais de lui dire sur mes sentiments. Toutefois, à ma grande surprise, elle se risqua à faire entendre à quel point je comptais pour elle.

« — Wow, tu viens de franchir un grand pas en me faisant entendre que tu tiens à moi. Ça me touche vraiment, tu sais. » Elle acheva sa réplique et m’embrassa à nouveau. Cherchait-elle à m’empêcher de riposter ? Ou était-elle à court de mots ? Je l’ignorais comme toujours tant elle était imprévisible, cependant, j’étais bien décidé à ne pas céder à l’appel du baiser.

« — Attends… » commençais-je en me décalant légèrement pour déposer ma veste sur ses épaules. « — Ça serait con que tu prennes froid et que tu choppes la crève alors que la soirée commence à peine. » Je m’activais donc pour la couvrir au mieux avant de caresser sa joue avec douceur. « — Tu sais, c’est en tombant que l’on apprend à se relever. J’ai déjà souffert par le passé et ça ne m’a pas tué. La preuve, je suis là, devant toi. Ce qui me fait mal, sans aller jusqu’à souffrir c’est cet entre-deux. Je sais que tu as ton passif, que tu ne veux plus tomber amoureuse et je peux comprendre. Mais je suis vrai, brut de pomme et j’ai besoin à nouveau de te dire que toi aussi tu comptes énormément pour moi, assez pour que je me permette de te dire que c’est de la connerie cette histoire de souffrance. Franchement, je suis prêt à sauter dans l’inconnu, parce que je pense que ça peut vraiment valoir le coup. Déjà parce que je ne suis pas ce tocard de Hank Cooper qui ne se rend même pas compte de la chance qu’il a eue. Et puis, j’ai mes défauts, je suis donc loin d’être parfait. J’ai la peau dure, je sais encaisser, prendre des coups. Je suis tombé tellement de fois dans ma vie si tu savais. J’ai l’impression d’avoir vécu dans le noir, dans un ciel sans étoiles. Pas pratique pour se repérer, hein ? Puis tu es apparue. Et il m’a fallu du temps pour voir la première étoile apparaitre dans ce ciel chaotique. Ouais, c’est niais as fuck, mais tu es ma casserole. Oui, la grande ourse ressemble à une casserole. Ça sonnait mieux dans ma tête. C’est la preuve qu’il ne faut pas que j’improvise. Tout ça pour te dire que je suis prêt à attendre le temps qu’il faut pour que tu acceptes enfin de te faire confiance. Tu en vaux le coup Kelly Martinez, plus que quiconque. Et moi aussi j'en vaux le coup, assez pour passer outre ta crainte de me faire souffrir. »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 9 Jan - 4:00


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Je détestais avoir des discussions sérieuses. Ce n'était jalais bon, c'était prise de tête, et je n'aimais pas cette impression. Pourtant, Alejandro semblait absolument vouloir parler. Parler de ce nous que je ne voulais pas lui dibber par crainte de le décevoir, de lui faire du mal. Était-ce mal de ma part de vouloir le préserver de cette oart d emoi qui, tôt ou tard, allait le rendre malheureux ? J'essayais d'être honnête, le plus possible, mais il semblait que mon beau madrilène ne comprenait pas. Par deux fois j'avais pris l'initiative de l'embrasser, et par deux fois il avait écourté. Il voulait vraiment parler... Avais-je dit que détestais parler ? Il venait très galamment de mettre sa veste sur les épaules, ce qui me laissa un petit sourire aux lèvres. Chacune de ses attentions etait adorable. Mais moi, je n'arrivais pas à ce niveau. Pourtant, il méritait quelqu'un qui soit aux petits soins comme lui l'était. Je l'écoutai oarler, un air un peu penaud parce que je ne savais pas comment j'allais faire pour m'en sortir. Il tenait à moi et le redit, j'avais bien compris et c'était bien là le noeud du problème.

- Ça serait tellement plus simple si tu tenais moins à moi... Je comprends tout ce que tu dis et en théorie, c'est vrai... Mais il y a beaucoup de paramètres que tu zappes dans tout ça. Déjà, je confirme, tu n'as rien à voir avec ce crétin de HC. Et si in s'etait rencontrés il y a dix ans, cette conversation n'aurait même pas lieu, je t'aurais même épousé à Vegas si tu l'avais voulu. Mais je je suis plus cette Kelly fleur bleue, et toi, tu n'es pas comme ça. Tu es sensible et adorable et les sentiments ça compte pour toi. Tu dis que tu es prêt à te lancer dans le vide oarce que ça vaut le coup, mais tu n'en sais rien. Aujourd'hui tu dis ca parce qu'entre nous ça va, c'est cool et tout, mais estce sue tu tiendras le même discours longtemps ? Tu l'as bien vu, y a des choses chez moi qui te débectent, comme le fait que je boive parfois trop, ou que je prenne des drogues de temps à autre... Je partage ce que tu dis, je t... Je.. J'aime être avec toi, mais je veux pas quun jour tu te dises que r'as perdu ton temps à cause de moi. Alors si tu es prêt à composer avec ce qui semble être des défauts, à voir.

Putain, qu'est-ce que je venais de faire, de dire ? Un non venait de se transformer en un peut-être, là ? Mais quelle idiote, quelle conne.. Combien de coupes de champagne avais-je bu ? J'avais omis un détail dans mon argumentaire, et pas des moindres : je n'étais à Madrid que temporairement.

- C'est peut-être pas une bonne idée de se prendre la tête avec ça ce soir, non ? C'est le réveillon de Noël, on estchez ta mère... Enfin je sais pas... Je crois que ton cousin massacre Elvis alors bon...

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 9 Jan - 12:44


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Je n’avais pas réfléchi, tel était le problème. Et à nouveau, je m’étais lancé dans le vide sans aucun filet de protection. Étais-je trop sûr de moi, au point d’omettre les hypothétiques « red flag » qui m’entourait ? Ou à contrario, étais-je trop naïf, assez pour croire que des sentiments étaient à même de tout réparer ? Et pourquoi choisir ce moment festif et familial pour se risquer à entamer des sujets fâcheux et blessants ? C’était tout moi et je me sentais atrocement con après avoir livré mon énième monologue sentimental. Je voyais bien que rien n’avait changé et que j’étais à nouveau confronté à un charmant mur, qui certes voulait me préserver, mais qui à l’inverse m’égratignait le cœur plus qu’autre chose.

J’étais mal, mais je me devais de faire bonne figure pour ne pas rendre le moment encore plus désagréable. Je n’en demeurais pas moins tout aussi penaud lorsqu’elle me fit entendre tout ce qu’elle avait à me dire pour contrer mon élan lyrique et mes ambitions sentimentales à son égard. Bon sang que c’était dur !

« — Oui, nous sommes d’accord. Cela serait tellement plus facile si je ne tenais pas à toi. » Mais je ne pouvais nier qu’elle avait raison sur d’autres sujets, les fameux paramètres que j’avais indubitablement ratés. « — Au moins, je suis rassuré de savoir que je n’ai rien à avoir avec ce trou du cul qui a réussi à te passer la bague au doigt. » L’humour était là comme toujours, car je cherchais à ne pas perdre la face avant tout.

« — Donc je suis fleur bleue ! Ma virilité en prend un coup. Mais je suis forcé d’admettre, que oui. J’ai une certaine sensibilité et effectivement les sentiments ont de l’importance pour moi. Voilà pourquoi je suis là, face à toi. Kelly, si l’on ne tente rien, on ne peut pas savoir de quoi demain sera fait. Et puis, j’ai réussi à te supporter toute une semaine de confinement. C’est plutôt pas mal, non ? On a vécu ensemble une semaine, vingt-quatre sur vingt-quatre et ça c’est bien passé. »

Cependant, je ne pouvais nier la fin de son monologue. Et je dois bien reconnaître que de l’entendre de vive voix, me rappela une réalité que j’avais indubitablement cherché à fuir. « — Je suis désolé. Je suis en train de faire n’importe quoi en fait. » Oui, je faisais littéralement de la merde, le soir de Noël.

« — Je ne peux pas exiger que tu changes si tu ne veux pas le faire. Mais je ne peux pas non plus prendre le risque de retomber dans mes vieux travers. J’ai tellement lutté pour m’échapper des addictions, cela serait si facile d’y retourner. Et puis tu es américaine, donc tu ne vas pas rester. Ta vie est ailleurs alors que la mienne est ici. Mais tu as raison, ce n’est pas le moment pour se prendre la tête avec ce genre de sujet. C’est Noël après tout. »

J’avais froid, le cœur lourd, la voix qui tremblait. J’étais perdu, incapable de savoir ce que je devais faire. Incapable de réfléchir correctement. Si bien que je n’avais même pas relevé que Kelly avait laissé un « non » se transformer en « peut-être. »

« — On devrait rentrer et tenté de convaincre quelqu’un d’autre de chanter, histoire que ce pauvre Elvis repose en paix non ? »




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 9 Jan - 17:42


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Oh, combien j'aurais aimé que nous passions cette soirée sans avoir cette conversation. Chaque fois qu'Alej voulait parler sérieusement, il était question de sentiments, de ses sentiments envers moi, et évidemment il sous-entendait que nous pourrions officiellement sortir ensemble. Il était bien plus courageux que moi, c’était évident. Alejandro osait avouer ses sentiments à une personne totalement réfractaire à toute forme de sentiment amoureux. En l’occurrence moi. Je le sentais monstrueuse de lui démontrer chaque fois par A + B que c’était une erreur d’attendre de moi que je sois la felle qu’il méritait. Je ne l’étais pas, j’en avais conscience, je n’étais clairement pas à la hauteur d’un homme aussi altruiste que Alejandro Wilson. J’avais beau le lui dire, il revenait toujours pour essayer de me prouver qu’il était capable d’encaisser. Mais pour encaisser, il fallait prendre un coup , et moi, je n’avais absolument pas envie de le malmener. Je ne voulais que son bien, mais je n’avais pas les épaules pour être la femme qu’il méritait. J’essayais tout simplement d’être honnête.

– Oui, c’est vrai, tu as raison, c’était une semaine vraiment chouette malgré les circonstances. Et tu penses que si on se mettait ensemble, ça se passerait toujours comme ça ? J’ai bien peur que tu ne m’idéalises un peu trop.

Et voilà qu’il me donnait raison. Comme j’aurais préféré avoir tort. Machinalement, mon regard rencontra le sol l’espace d’une seconde.

– J’espère que tu as conscience que je dis pas tout ça pour être désagréable avec toi, mais réellement parce que je veux que tu sache ce qui t’attend si  on se let ensemble. Et je ne te laisserai pas retomber dans tes addictions de toute façon, je vois bien que tu as travaillé dur pour t’en sortir.

Mais moi, je n’avais aucune addiction, n’est-ce pas ? Éventuellement un certain madrilène, mais rien d’autre, pas vrai ?
Puis, il était clairement temps pour nous de regagner l’intérieur. Alej grelottait malgré son affreux pull de Noël, er moi, mes doigts commençaient à devenir bleus. Le prétexte de sauver Elvis des cordes vocales du cousin Juan était parfaitement trouvé. Je hochai la tête et lui emboîtai le pas vers l’intérieur. Je lui rendis sa veste mais restai plantée derrière la baie vitrée, hésitante. Les paroles d’Alej résonnaient dans ma tête telles des psaumes. « On doit se lancer dans le vide ». Il n'avait de cesse de dire qu'il pouvait encaisser, qu'il avait les epaules. Étais-je de taille à réellement le blesser même s'il s'apercevait que je ne convenais pas à ses attentes ? La désillusion serait-elle si grande ? N'était-ce pas prétentieux de ma part de me croire capable de lui faire du tort en étant juste moi-même ? Peut-être alors que je devais envisager sa proposition ? Serais-je égoïste ?

- Alej ? Si... Si on fait comme tu dis, qu'on se lance dans le vide... Tu vois ça comment ?

Bordel qu'est-ce que j'étais bête... Ne venions-nous pas de dire que nous n'en parlerions plus ce soir ?

- Les sentiments sont là de mon côté aussi. Ce n'est vraiment pas ça le problème. Mais si tu dis que tu peux gérer le fait que je ne suis pas la femme idéale que tu mérites, après tout tu es adulte, tu te connais. Alors si... Si tu veux, on peut... Genre...tenter le coup ?

Alea jacta est.




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 9 Jan - 18:50


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Était-ce une simple impression où il faisait de plus en plus froid dehors ? Pourtant, nous étions en Espagne et malgré l’hiver qui encerclait le globe, d’ordinaire nous jouissons d’une douceur certaine en matière de température ; assez pour se risquer à sortir sans être emmitouflé sous une couche de vêtements. Pourtant ici et maintenant, je sentais dans l’air, poindre une désagréable fraicheur qui mettait à mal le semblant de confort que nous avions.

Et il y avait notre échange. L’animosité n’était pas au rendez-vous, cependant la conversation était tout sauf agréable pour deux handicapés sentimentaux. Une fois n’est pas coutume et porté par l’esprit de Noël, je m’étais lancé non sans vaillance, prêt à affronter une femme qui ne croyait plus en l’amour. Sur l’instant, j’en voulais à ce crétin de Hank Cooper. Comment diable pouvait-on briser le cœur d’une telle femme et la priver de l’envie d’aimer à nouveau ? Putain d’enfoiré de merde. J’avais comme l’impression qu’il m’avait volé ma chance et voilà que maintenant je fustigeais le destin de me l’avoir mis à l’envers.

Ce qui rendait les choses encore plus complexes résidait dans le fait que les sentiments étaient réciproques. J’en étais sûr à présent et Kelly ne s’en cachait pas. Cependant, elle doutait d’elle et du fait d’être capable d’être la femme que je méritais « Bullshit ! » C’est elle que je voulais et pas une autre. Je pouvais encaisser, du moins c’est ce dont je m’étais convaincu en première instance. Avant que la réalité ne me revienne en pleine face, tel un boomerang que l’on se surprend à ne pas être capable d’éviter.

« — J’ai bien compris que tu ne cherchais plus à être désagréable avec moi. Tu veux juste faire preuve d’honnêteté, j’imagine. » Cependant, elle venait de raviver une once d’espoir en évoquant le fait qu’elle ne me laisserait pas retomber dans mes addictions. « — Et tu oses me dire que tu ne me mérites pas, que tu n’es pas aussi altruiste que moi. Pourtant, tu viens de faire entendre que tu ne me laisserais pas retomber dans mes travers. C’est très important pour moi, ce que tu viens de faire entendre et ça démontre que tu es tout sauf égoïste. »

Bien sûr, elle n’était pas parfaite et comme tout a chacun, elle avait ses qualités, ses défauts, ses forces et ses faiblesses. Kelly Martinez était donc un être humain. Et c’est bien par ses failles que je m’étais laissé séduire et désarmé. Malgré tout, je pense qu’il était préférable de mettre un terme à cet échange pour rentrer au plus vite et nous préserver des effets du froid et préserver la mémoire de ce cher Elvis dont le répertoire était si impunément massacré par le cousin Juan qui, bien que charismatique, chantait atrocement faux.

Nous retournions donc sur nos pas, sans que je sois à même d’amoindrir cette désagréable sensation qui alourdissait mon cœur à chaque pas. Kelly me rendit ma veste que je saisis avant de lui ouvrir la porte. Silencieuse, la voilà devenue immobile face à la baie vitrée. « — Kelly ? Ça va ? » l’interrogeais-je un brin inquiet devant son manque de réaction. Puis elle revint à elle et me prit de cours. Mais par ses interrogations mirent fin à l’odieuse aigreur accaparant mon cœur.

« — Eh bien, je… » commençais-je alors qu’elle continuait sur sa lancée. Mon cœur, sur des montagnes russes depuis quelques minutes, battait la chamade, accroché à chacune de ses paroles, prêt à bondir hors de ma poitrine à n’importe quel moment. « — Kelly, je n’attends pas de toi que tu sois la femme idéale. Sinon, crois-moi, nous ne serions pas là. Ce n’est pas de l’image lisse dont je suis en train de tomber amoureux, mais de celle qui se cache derrière la célèbre actrice. Celle qui ne craint pas de se montrer telle qu’elle est. Celle qui a des qualités et des défauts. Celle qui a son fort caractère, qui sait ce qu’elle veut et ne veut pas. Celle qui se livre sans phares dans ses écrits. Celle qui me regarde comme jamais aucune femme ne m’a jamais regardé. » J’en profitais pour me rapprocher afin de n’être qu’à quelques centimètres de son visage. « — Je sais qu’on se prendra la tête parce que nos caractères sont ainsi faits. Mais je sais aussi que j’arriverai à te supporter et à te prouver que je suis ta seconde chance et la bonne. Trois ans c’est pas mal pour essayer non ? » Sans attendre, je lui pris le menton du bout des doigts pour attirer son visage vers le mien et sceller ma bouche à la sienne sans une huée d’applaudissements. De toute évidence, nous avions un public.

« Je le savais ! » lança Diana toute fière près de ma mère qui souriait et semblait émue de nous voir ainsi avant de se reprendre. « Bon, ce n’est pas tout, mais la suite arrive. Alors j’aimerais que tout le monde retrouve sa place et vous aussi les amoureux. » Ma main glissa le long du corps de Kelly pour saisir la sienne. « — On tente alors ? »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Lun 9 Jan - 23:24


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Cette discussion me troublait, je n'aimais pas cela paece qie sans doute je sentais que je commençais à céder. Toutes les barrières que j'avais érigées se fissuraient... Et voilà qu'en rentrant dans la maison de la mère d'Alejandro, ma voix brisa le silence après que je me sois arrêtée et que mon comparse ne me demande si ça allait. Les mots sortaient tout seuls, je ne maîtrisais rien et mon cœur battait la chamade. Je n'étais plus habituée à ce genre de sensation. Surtout la déplaisante attente de savoir ce qu'il me répondrait, même si en réalité il ne s'était écoulé que quelques secondes. Je ne pis qu'esquisser un petit sourire suite à sa remarque.

- Je peine à te croire quand tu dis qu'aucune femme ne te regarde comme ça. C'est juste que tu ne le vois pas.

Je finis par hocher la tête avec un petit sourire en coin.

- Alors tu me prends à l'essai pour trois ans ?

Je sentis ses doigts sur mon visage et en moins d'une seconde, nos lèvres se touchaient pour se livrer à une douce caresse. J'aurais continué des heures si des applaudissements ne s'étaient pas faits entendre non loin de nous. Ils étaient trop proches pour que ce ne soit pas pour nous. Nous les regardâmes avec un sourire, avant que les commentaires aillent bon train et que Paloma nous invite tous à retrouver la table pour la suite du repas. Les cousins et tantines s'éclipsaient tandis qu'Alej me demandait si on essayait. Je confirmai en hochant la tête, me mordillant la lèvre avant de lui voler un dernier baiser avant que ma main ne retrouve la sienne pour l'entraîner à la suite des autres.
Nous nous réinstallâmes à nos places et le plat de résistance arriva. C'était visuellement appétissant, sabs parler de l'odeur. L'appétit m'était revenu, je me sentais mieux même si j'avais toujours leur de faire de la merde. Mais à présent, nous avions trouvé une sorte de terrain d'entente. Ceoa n'engageait à rien, ou plutot si, mais au moins nous allions nous laisser une chance. J'allais devoir réapprendre ce que c'était qu'être en couple. J'avais l'impression que cela remontait à une autre vie.. J'étais terrifiée à l'idée d'avoir raison, de ne pas être à la hauteur, mais voir en ce moment le sourire qui avait pris vie sur les lèvres d'Alejandro valait bien mes frayeurs. Nous aurions le temps de nous ajuster et d'en rediscuter. Tout ke monde semblait se régaler avec le repas tout chaud qui nous etait servi. J'ignorais ce que la soirée nous reservait encore mais je me sentais bien et prête à tout affronter, même la nouvelle année qui approchait à grands pas.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mar 10 Jan - 18:00


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Il aura donc suffi d’une chanson (ou deux) pour tout remettre en question et nous inciter à nous confronter à la nature de notre relation. Je n’en demeurais pas moins pris entre deux feux. D’une part, je ne pouvais me résoudre à garder pour moi ce trouble qui ne faisait que s’accroitre à mesure du temps passé avec Kelly. D’autre part, je ne voulais l’obliger à rien, ni qu’elle me prenne en pitié et finisse par dire « oui » par simple lassitude. Cependant, il serait naïf de penser que quelqu’un sur cette terre puisse être à même de contraindre Kelly Martinez.

Cet échange n’était pas simple et même s’il était dépourvu d’hostilité, je me demandais dans quel état nous allions finir la soirée. Mais je ne lâchais rien, cela aurait été trop simple t’abandonner et de faire comme si finalement ça n’avait plus aucune importance. Ça en avait pour moi.

« — Je ne les vois pas, parce que je te vois toi. » Pour être honnête, je me fichais bien de savoir que d’autres femmes peuvent me regarder avec envie. Par le passé, cela aurait aisément pu flatter mon ego tout en m’apportant un peu plus de confiance. Mais pour l’heure, je me satisfaisais d’être un objet de désir pour une seule femme ; et quelle femme !

« — Je vais devoir te faire signer un contrat », lançais-je à sa suite tout en achevant de m’approcher pour sceller cette belle promesse par un baiser alors que déjà au loin, résonnaient quelques acclamations. « — J’ai comme l’impression qu’on ne peut plus se cacher maintenant. » Oui, je crois que ce flagrant délit signait l’officialisation de notre relation. Cependant, il me fallait en être certain. Je cherchais donc le regard de Kelly avant de lui demander presque dans un murmure, si l’on essayait. Ce qui me valut un hochement de tête en guise de confirmation, avant de sentir à nouveau ses lèvres se plaquer contre les miennes.

C’est ainsi que nous regagnâmes l’intérieur sous quelques regards attendris. Chacun reprit la place qui lui était attribuée alors que déjà ma mère apportait le plat, suivi de près par ses deux sœurs. J’étais impressionné par le visuel, ainsi que la multitude d’odeurs qui se dégageaient de chaque plat. L’on aurait pu croire, à s’y méprendre, qu’il s’agissait d’une nourriture ordinairement réservée aux omnivores.

« — Je suis impressionné, c’est très attrayant. » Je me sentais si léger et prêt à tout tester de ce festin végan, moi qui d’ordinaire étais plus réfractaire à sortir de ma zone de confort. De toute évidence, je n’étais pas le seul à laisser la curiosité prendre le dessus. Tout le monde se servait avec entrain. Même les adolescents d’habitude réfractaires à tout ce qui bouscule leurs petites habitudes gastronomiques.

La soirée suivait donc son cours. Je devais bien admettre que le traiteur, engagé par ma mère, avait fait des merveilles. Je m’étais risqué à tout gouter tout en partageant quelques regards complices avec celle que je pouvais désormais considérer comme ma petite amie. Cependant, je continuais d’œuvrer pour qu’elle se sente à l’aise sans jamais l’étouffer. Il était primordial de ne pas trop en faire au risque de la braquer. J’avais donc pris le risque de l’abandonner un court instant à mes deux cousines, pour passer un peu de temps avec les plus jeunes et plus encore, Pedro qui m’avait sollicité pour échanger à l’écart de tout le monde.

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été proche de ce gamin, pour une raison que j’ignore. Peut-être était-ce dû au fait qu’il était l’un des rares petits gars de la bande et que de ce fait, il avait besoin d’un peu plus d’attention. Toujours est-il qu’il se sentait à l’aise en ma présence, assez pour échanger sur tout un tas de choses à commencer par sa passion pour la danse ; une passion qu’il avait depuis son plus jeune âge et qui m’incitait à penser qu’il avait lui aussi un profil artistique.

Ainsi, il se risqua à me faire savoir qu’il rêvait d’intégrer l’école. Il n’en demeurait pas moins trop jeune à mon goût. Ce que je ne manquais pas de lui faire savoir. « — Ecoute, je peux te conseiller d’abord de finir le lycée pour décrocher un premier diplôme. Vois-le comme une sécurité pour la suite. Après, tu pourras tenter ta chance. En tout cas, c’est un très beau rêve, assez pour que tu t’y accroches fort. » Mon regard se posa sur Kelly qui semblait s’amuser au contact des tantines et cousines.

Puis vint l’heure tant attendue des échanges de cadeaux. Bon nombre des invités s’approchèrent de Kelly l’air désolé. Ils n’avaient rien prévu pour elle et se sentaient bien cons. « — Ce n’est pas grave. Moi je peux accepter les cadeaux pour deux. Sauf si vous n’avez rien prévu pour moi », tentais-je sur le ton de l’humour avant de m’approcher du sapin, aidé par Kelly, pour récupérer les cadeaux que nous avions apportés pour chacun des invités à commencer par la maitresse des lieux.

« — Comme tu nous as si bien accueillis, nous avons voulu te gâter. » Je laissais donc à Kelly le soin de tendre son propre cadeau que ma mère s’empressa d’ouvrir. « Une étoffe ! Comment avez-vous su ? » Son regard se posa aussitôt sur moi avant de s’approcher de Kelly pour lui faire la bise et la remercier tandis que de mon côté je distribuais quelques boites de chocolats et la fameuse bonne bouteille à Juan avant que mon prénom ne résonne. De toute évidence, ma mère avait ouvert son cadeau.

« Tu as de la chance, parce que j’ai pensé à m’en acheter un. »

« — Et tu t’es dit que ton fils chéri allait y penser à ta place. » Ce qui me valut un regard réprobateur avant qu’elle ne me tente mon cadeau et une enveloppe à Kelly. « Ce n’est pas grand-chose, mais je pense que ça peut vous plaire. C’est une bonne adresse de Madrid. » Je fus surpris de voir qu’elle avait pensé à Kelly avant de reporter mon attention sur la boite de parfum que je venais de déballer. « — Mais comment tu as fait ? C’est exactement celui que je cherchais. » Ma mère, pas peu fière, s’éloigna en prenant grand soin d’enfiler sa nouvelle étoffe.

« TONTON ! KELLY ! »

De toute évidence, les adolescents venaient d’ouvrir leurs cadeaux. Je me confrontais donc à une Rose circonspecte qui venait de nous solliciter, tandis que la petite Iris découvrait la magnifique petite boite que Kelly avait choisie pour elle.

« — C’est un polaroid. Tu vas pouvoir prendre des photos avec. Puis les mettre un peu partout. » Je ne résistais pas à l’envie de prendre l’appareil pour tirer un premier cliché des ados en pleine contemplation de leur cadeau. Luna semblait grandement apprécier le néon, tandis que Beatriz découvrait, avec surprise, plusieurs mangas et que Martha enfilait son plaid en queue de sirène.

« — Tout le monde a l’air content non ? » lançais-je à Kelly avant de me rendre compte que je ne lui avais toujours pas offert son cadeau. « — Ne bouge pas ! » Dès lors, je me précipitais vers les escaliers pour regagner l’étage supérieur et la chambre de ma mère. Le cadeau était là, il ne me restait plus qu’à le déposer avec précaution dans une boite ouverte. Je quittais lentement la chambre et descendais les escaliers avec lenteur avant de retrouver tout le monde. « — Pas trop de bruit s’il vous plait ! » Je retrouvais donc ma belle Américaine avant qu’un premier miaulement ne s’échappe de l’imposante boite ouverte.

« — Mince, le bougre vient de me trahir ! »



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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Mer 11 Jan - 0:44


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Plusieurs émotions m'avaient traversé durant cette conversation que je n'avais pas voulu avoir mais qui, pourtant, avait bien eu lieu, et finalement, il semblait que contre toute attente, j'avais accepté... Oui, j'avais accepté de former un couple avec Alejandro. Moi-même je n'étais pas en mesure de saisir la portée de tout cela, de comprendre pourquoi j'avais dit des mots qui étaient à l'encontre de tout ce à quoi j'avais réussi à me tenir depuis de nombreuses années. Alejandro Wilson avait complètement retourné mon esprit et mes résolutions, avec lui, j'avais retrouvé confiance. J'avais peur, mais j'avais malgré tout accepté d'entendre et d'accepter les arguments d'Alejandro. À vrai dire, je ne supportais pas de lire la déception dans son regard si beau et si doux, alors plutôt que de tenter de le préserver d'une hypothétique peine en lui en faisant tout de suite, j'avais décidé de changer d'avis. Là, je voyais de la joie dans son regard et cela me plaisait plus que tout. J'avais donc modifié mon "non" en "peut-être" et finalement en un "oui" que je peinais encore à réaliser. Quelques baisers et applaudissements plus tard, nous nous retrouvâmes de nouveau à table. Le plat de résistance, coloré et parfumé avec un gratin de pommes de terre, purée de patates douces, châtaignes rôties, choux de Bruxelles au sirop d'érable et aux herbes... Nos papilles se régalaient. De temps en temps, ma main venait se poser dans celle d'Alej tandis que nous savourions repas et discussions. Le repas s'était achevé avec une bûche aux fruits rouges et chocolat noir absolument délicieuse.

- Il faudra faire du sport pour éliminer tout ça, dis-je à Alej en terminant ma coupe de vin blanc.

Alejandro s'éclipsa avec son neveu, me laissant discuter avec ses cousines qui me posaient des questions diverses et variées. Puis, minuit approchant, Paloma déclara ouverte l'heure d'ouvrir les cadeaux. Les jeunes trépignaient d'impatience tandis que les cousines s'excusaient auprès de moi. Je riais de bon coeur en secouant la tête.

- Vous plaisantez les filles, mon plus beau cadeau est d'avoir fait votre connaissance !

Je m'affairais donc, aidée par mon... petit ami (!), je donnai à chacun sa boîte de chocolat, les cadeaux aux enfants et celui pour Paloma. Celle-ci sembla ravie, j'échangeai donc un regard complice avec son fils.

- Alejandro est un fin conseiller.

Je fus surprise de voir alors notre hôtesse me tendre une enveloppe. Les yeux écarquillés, je passai mon regard de ce que j'avais dans les mains à Paloma.

- Mais... vous m'avez invitée au plus beau réveillon que j'aie passé depuis des année, ce n'était pas la peine...

J'étais touchée. Ouvrant l'enveloppe, je découvris une session hammam dans un établissement visiblement renommé de la ville. J'adorais ce genre de choses.

- Merci beaucoup.

Je n'eus pas le temps d'ahouter quoi que ce soit, que les cris des ados se firent entendre, me faisant sourire. Alejandro livra quelques explications à l'heureuse propriétaire du polaroïd avant de se tourner vers moi. Je hochai la tête, ravie de voir que nos attentions avaient fait plaisir aux petits comme aux grands. Mais soudain, un éclair sembla traverser mon chéri (!) qui s'éclipsa rapidement. J'échangeai un regard étonné avec Claudia qui était déjà en train de savourer un chocolat. Je pris la boîte réservée à Alej et la posa à sa place à table.

- Rassure-moi Claudia, c'est bien le seul à aimer les chocolats à la menthe ? Ou c'est moi la seule à trouver ça horrible ?

Puis, je l'aperçus revenir au loin avec une grosse boîte dans les bras. Je m'approchai, me demandant ce qu'il faisait. C'était visiblement pour moi, et alors qu'il demanda à l'assistance un peu moins de bruit, j'entendis un miaulement. Bouche bée je regardai l'intérieur de cette boîte qui se présentait à moi.

- Oh mon dieu, c'est un chat !

Oui, c'était stupide comme réflexion, mais j'étais tellement surprise !

- On n'avait pas dit qu'on ne se ferait pas de cadeau ?

D'ailleurs, un animal n'était pas un cadeau. Je pris la petite boule de poils dans mes bras, ne pouvant m'empêcher de sourire face à tant de mignonnerie. Le jeune félin se laissa faire gentiment Je me rassis sur ma chaise avec cette adorable petite chose qui ronronnait déjà.

- Comment ce petit ange griffu s'appelle-t-il ? Ou elle ?

Je fis signe à Alej de s'asseoir.

- Bon, j'ai un truc pour toi aussi.

Tenant le chat d'une main, j'ouvris mon sac accroché au dossier de ma chaise de l'autre et en sortis une enveloppe que je tendis à l'homme le plus adorable de la terre. Cette enveloppe contenait un billet open d'avion pour Los Angeles, c'est-à-dire sans date. Je me penchai vers lui pour murmurer à son oreille.

- Un autre cadeau t'attend quand on sera rentrés.

Les jeunes s'approchèrent.

" - On peut voir le chat ? "


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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 12 Jan - 0:02


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Nous voilà rendus à ouvrir et offrir des cadeaux. J’étais excité comme une puce, mais tout aussi stressé de décevoir ne serait-ce qu’une personne. Il ne fallait donc pas se rater et croiser les doigts pour que tout se passe bien. Les dés sont jetés. Et voilà que le salon fut rapidement le théâtre d’une séance de déballage en rythme. Chacun y allait de sa découverte, délaissant sur sa route, le papier cadeau qui préservait d’un semblant de surprise. Cependant, bien que stressé de prime abord, je me laissais gagner par une certaine ivresse, en songeant qu’à présent, Kelly et moi venions d’homologuer notre relation aux yeux de tous, du moins de ma famille pour l’instant.

Maman était contente, voire toute fière de découvrir son diffuseur d’odeurs et la magnifique étoffe que Kelly venait de lui offrir. « — Je suis un fin conseiller certes, mais c’est toi qui l’as choisi. Elle est très belle au passage. Tu vas pouvoir parader avec élégance ma petite maman. » Mais pas en reste, elle se saisit d’une enveloppe qu’elle tendit aussitôt à Kelly. Curieux, je laissais trainer un regard pour découvrir la nature de ce mystérieux présent.

« — Il est important que tu saches qu’il ne faut point refuser un cadeau de Paloma Jimenez. Plus encore, si c’est une invitation au hammam. Je paris que tu n’as jamais testé les bains turcs ? » J’étais à peu près sûr que cela n’existait pas à Los Angeles, d’où ma certitude. Et je devais bien reconnaître que le fait d’imaginer Kelly seulement vêtue d’une serviette de bain ne me laissait pas indifférent, loin de là. « — Ça me rappelle la fois où l’on s’est retrouvé dans le sauna de ton hôtel. » Un souvenir qui prêtait à sourire, car à l’époque nous peinions à nous supporter, si bien qu’il était impossible d’être dans la même pièce sans se prendre la tête. Et voilà qu’à présent, nous étions ensemble. Je peinais à y croire et pourtant c’était réel autant que les cris poussés par une adolescente perplexe.

Les adolescents ne sont pas un public facile à amadouer. Cependant, avec Kelly, nous pouvions nous targuer d’avoir fait plaisir à tout le monde. Enfin presque, puisque le boulet que je suis avait omis le cadeau le plus important. Je me sentais un peu con, mais pas assez pour ne pas me risquer à m’en aller récupérer le plus précieux de tous les présents. Il me fallait redoubler d’attention en descendant une à une les marches du grand escalier. Et alors que je m’approchais du salon, j’exigeais des convives, un peu plus de silence pour ne pas effrayer la charmante petite créature qui se trouvait dans l’imposante boite ouverte. Malheureusement pour moi, cette même petite créature était bien décidée à se faire entendre de tous.

« — Ah oui, tu crois que c’est vraiment un chat ? » tentais-je avant de finir par faire les derniers pas qui nous séparaient l’un de l’autre. « — Je sais qu’on s’était mis d’accord, mais j’avais très envie de t’offrir un cadeau. Bien qu’un animal ne le soit pas évidemment. Tu m’as dit que la cause animale te connaît à cœur, alors je me suis dit que c’était une bonne action. Et puis ce petit être te tiendra compagnie quand je ne serai pas là. » Elle ne résista point à l’envie de prendre la petite boule de poil dans ses bras. Et de toute évidence l’animal qui se mit à ronronner presque aussitôt appréciait ce premier contact avec sa nouvelle maitresse.

« — Alors c’est une petite demoiselle qui vient du refuge d’une amie à cette chère Paloma si présente. La petite n’a pas encore de prénom, mais elle est sevrée, a son carnet de santé et un petit tatouage. Elle n’attend plus qu’une chose, un prénom. » Elle me fit signe pour que je m’assoie à mon tour, ce que je fis sans me faire prier. « — Donc tu as quelque chose pour moi ? » lançais-je un brin suspicieux alors qu’elle venait de me tendre une enveloppe de sa main libre. « — Genre, tu m’as écrit une déclaration d’amour avec des petits cœurs. » Le sourire aux lèvres, je pris grand soin d’ouvrir la fameuse enveloppe qui contenait un billet d’avion pour Los Angeles. Je sentis alors le souffle chaud de sa respiration sur mon cou avant qu’elle n’achève de se pencher pour me faire entendre quelques paroles qui ne me laissèrent pas de marbre.

« — Là tu me donnes encore plus envie de rentrer. »

Nos terreurs préférées firent à nouveau leur apparition et posèrent quelques regards affectueux sur le petit chaton toujours dans les bras de sa nouvelle maman. « — Restez calme pour ne pas l’effrayer d’accord ? Il ne faut pas trop la manipuler pour l’instant, parce que c’est encore un chaton. Vous pouvez la caresser si vous voulez, mais doucement d’accord ? » Je reportais toute mon attention sur Kelly. « — Il y a tout ce qu’il faut à l’étage. Des croquettes, une litière dernière génération, une petite cage pour le transport et un petit panier. On pourra lui prendre un arbre à chat si tu veux. Ça te plait ? Je n’ai pas abusé ? En tout cas pour le billet c’est chouette. On pourrait éventuellement prévoir nos prochaines vacances et se rendre à LA, si tu veux. Comme ça, tu pourras me faire découvrir ta ville. Ah, je viens de penser à un truc, qui n’a rien à avoir avec nos futures vacances ; quoique. Je me disais qu’il ne serait pas complètement idiot, que je te fasse un double des clés de mon appartement. Si j’avais tu as envie de venir squatter de temps en temps avec ta nouvelle camarade. »




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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 12 Jan - 12:11


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J'étais si heureuse que tout ub chacun soit content de ses cadeaux. C'était plaisant de voir les enfants rire, s'exclamer, échanger des regards et des commentaires. J'avais été tres étonnée que la mère d'Alej ait aussi pris quelque chose pour moi. Je l'en remerciai chaleureusement, extrêmement touchée par son attention.

- Ça va me faire du bien.

Puis, me tournant vers Alej.

- ici, pas encore en effet. Seulement le soa de l'hôtel, avec une compagnie que je n'étais pas encore à même d'apprécier, ajoutait-je avec un clin d'œil pour rebondir sur son allusion.

Puis, il se produisit une chose des plus inattendues. Alejandro s'était éclipsé et tandis que je plaisantais avec sa cousine sur ses goûts douteux en matière de chocolat, je le vis revenir avec une immense boîte, réclamant le calme de l'assemblée. Je m'étais avancée et entendant ub faible miaulement émaner de la boîte, j'avais ressenti de drôles d'émotions. Un chat ! J'adorais les chats, mais j'avais toujours eu conscience qu'avec la vie que je menais, je ne pouvais me permettre d'accueillir un animal. Le pouvais-je aujourd'hui ?
Je n'avais pu m'empêcher de prendre délicatement ce petit trésor dans mes bras. Alejandro, ce fou, m'expliqua que c'était une femelle qui venait du refuge d'une amie de sa mère. Un prénom ? Je n'avais jamais trouvé de prénom pour qui que ce soit...

- Bien, il va falloir y réfléchir.

J'avais prévu d'attendre que nous soyons seuls pour lui offrir ses cadeaux, mais je dus me résoudre à lui donner celui qui était dans mon sac. Il sembla s'étonner que j'ai finalement pris quelque chose, me demandant si c'était une lettre d'amour.

- Tais-toi et ouvre.

La petite minette était venue se blottir dans mon cou, ronronnant. Je laissai une main contre elle pour lui éviter de tomber, et moi d'être lacérée au passage, et j'observais Alej découvrir le contenu de l'enveloppe.

- Tu m'as dit n'être jamais allé à L. A, et comme c'est mon endroit préféré au monde, je me suis dit qu'il fallait que tu connaisses.

Le voilà déjà en train de penser aux prochaines vacances, ce qui me fit sourire.

- Quand tu veux, c'est un billet open.

Entre temps, les adolescents s'étaient rapprochés, poussés par la curiosité de découvrir le chaton qui s'était visiblement endormi contre moi. Alejandro leur donna des consignes pour ne pas l'effrayer.

- Et si vous me donniez vos idées de prénom ? On cherche un prénom de fille, vous pourriez tout m'écrire sur une feuille pour m'aider ?

Il n'en fallut pas plus pour les faire retourner au salon au galop. Souriant, je reportai mon attention sur celui sui était désormais mon petit ami.

- Je ne crois pas qu'on ait droit aux animaux dans l'hôtel... Est-ce que c'était prévu de la laisser chez toi ?

Sa proposition de me faire un double des clés de son appartement me fit sourire. Il me semblait qu'il m'avait déjà proposé ça par le passé.

- En effet, je crois que je n'ai plus le choix, il va falloir trouver un beau porte-clé.

Entre temps, les autres membres de la famille avaient ouvert leurs cadeaux, et Paloma apportait celui qu'elle offrait à son fils. Ses tantes et cousines en firent de même. J'observais pensivement, les doigts dans le pelage de la petite minette ronronnante. Il avait dû s'écouler quelques minutes, car la maman de Felipe disait qu'elle montait se coucher avec les enfants, et les mères des adolescents étaient déjà en train de négocier pour les faire monter se coucher aussi. Cela m'amusa, je me revoyais à leurs âges. Marta et Luna revinrent vers moi avec la feuille aux idées que je lis dans mon sac.

- Merci les filles, je regarde ça demain. Bonne nuit et joyeux Noël.

J'eus droit à un câlin avant qu'elle ne partent dans l'escalier avec leurs cousin et cousines. Puis il fut temps pour nous de plier bagage. Je laissai à Alej le soin de rapporter la caisse de transport de la petite poilue sans nom. Je l'y plaçai délicatement, puis nous voilà à dire au revoir aux tantines, cousin et cousine restant et enfin à Paloma.

- Merci encore pour cette incroyable soirée Paloma.

Installés dans la voiture avec tout le barda du chat, nois voilà en route pour Madrid.

- Waow, j'en reviens toujours pas.

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Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej] Jeu 12 Jan - 23:51


The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. Oserais-je dire, vivant ? Pourtant, je n’étais pas malheureux, je vivais ma vie au jour le jour, avec des hauts et des bas, comme tout a chacun. Mais à présent, je me sentais habité par une certaine légèreté, qui me laissait à penser que quelque chose de bien était en train d’arriver. Évidemment, je gardais en tête le caractère volcanique de Kelly et le fait que je puisse être têtu. Ce qui m’incitait à penser que je ne devais rien prendre pour acquis, que des obstacles se trouvaient encore sur la route et que nous n’étions certainement pas embarqués sur un long fleuve tranquille. Tant mieux, car le cas échéant j’imagine sans mal à quel point nous nous ferions chier si tout était trop simple.

J’étais donc devenu, de façon quasi officielle, le « boyfriend » de Kelly Martinez. C’était grisant, excitant et légèrement étourdissant de se dire que nous venions conjointement de sauter dans le vide en acceptant de tenter notre chance à deux. J’observais ma belle Américaine, sans jamais perdre le sourire. Elle venait de découvrir mon cadeau. J’avais longtemps hésité, de peur qu’elle me prenne pour un dément. Mais ce petit animal avait besoin d’être aimé et choyé, autant que Kelly. Et puis, cela lui permettra de se focaliser sur autre chose qu’une bouteille si d’infortune de mauvaises nouvelles venaient à remonter jusqu’à elle.

« — Je ne suis pas doué en prénom. Donc mieux vaudrait pour cette magnifique petite créature que je ne propose rien. »

Puis ce fut à mon tour d’ouvrir mon cadeau par le biais de l’enveloppe qui venait de m’être tendue. Je ne résistais que très mal à l’envie de plaisanter en laissant entendre qu’il s’agissait d’une lettre d’amour. Mais l’empressement de ma petite amie m’incita à la fermer pour ouvrir l’enveloppe tandis que le chaton s’endormait littéralement sur Kelly.

« — Je ne m’attendais pas du tout à un billet d’avion, encore moins pour la Cité des anges. Je suis donc honoré d’avoir la possibilité de visiter ton endroit préféré au monde. » Tellement, que je commençais déjà à prévoir de futures vacances. « — Vive les billets “open” dans ce cas. » Dans l’empressement et l’exaltation, je n’avais pas remarqué la présence du gang d’adolescents, qui campait devant nous, dans l’espoir de voir le chaton. Ainsi, je leur dispensais quelques conseils avisés pour ne pas mettre à mal la quiétude de l’animal. Cependant, je devais bien admettre qu’en matière de diversion, j’avais trouvé bien meilleur que moi.

« — C’est carrément une bonne idée… » Je laissais ma phrase en suspens avant de la reprendre lorsque la meute fut à bonne distance. « … pour avoir la paix. Tu es gentiment machiavélique, toi ! J’adore. » Mais alors que je m’apprêtais à l’embrasser, Kelly souleva une problématique à laquelle je n’avais pas songé.

« — Merde ! » fut ma première réaction. Comment avais-je pu omettre ce détail ? Évidemment qu’ils n’acceptent pas les animaux à l’hôtel. Cogite ! Qu’est-ce que tu pourrais faire ? « — Eh bien, écoute, je vais la garder à l’appartement. Et puisque tu as prévu de squatter souvent chez ton nouveau mec, tu pourras voir ton adorable petite boule de poil sans prénom. » Dans la foulée, j’en profitais pour évoquer le double de mes clés, qui paraissait dès lors plus que salutaire. « — Tu sais que j’ai hésité à t’offrir un porte-clés. Mais je me suis dit qu’il serait tristounet sans clés. »

Les sourires redoublaient d’intensité, les rires aussi. Chacun avait ouvert son cadeau et à en juger par les mines réjouies, il n’y avait eu aucun faux pas. Je m’étais relevé en déposant un léger baiser sur la joue de Kelly avant de m’éloigner pour aller saluer Rosa et le petit Felipe qui s’apprêtaient à rejoindre l’étage. Puis je pris le temps, de dire au revoir aux ados récalcitrants. Pedro me serra dans ses bras en me demandant s’il pouvait m’appeler si besoin. « — Bien sûr mon grand ! » À contrecœur malgré tout, ils regagnèrent l’étage pour aller se coucher tandis que je m’approchais des tantines pour les serrer dans mes bras.

« La prochaine fois n’attend pas aussi longtemps pour revenir. »

« Et prends bien soin de cette charmante demoiselle. Elle me plait bien. »

« — J’en prends note tante Moni. »

Il me fallait, dès lors, récupérer toutes les affaires de ma nouvelle petite pensionnaire, pour les déposer dans la voiture, laissant à Kelly, le soin de dire au revoir à tout le monde et plus encore à ma mère qui s’était risquée à une étreinte et quelques paroles que je n’avais pu me résoudre à entendre, car trop éloigné.

« — Voilà, j’ai tout chargé ! » Je m’approchais de ma mère pour la serrer dans mes bras. « — Merci maman. C’était vraiment une super soirée. » Elle me caressa la joue et prit soin de retirer les traces de rouge à lèvres que les tantines avaient laissé. « Tu m’envoies un SMS quand vous êtes arrivés ? » J’acquiesçais avant de récupérer ma veste et de suivre ma chérie vers l’extérieur ; force est de constater à quel point il faisait froid.

« — Je vais finir par croire qu’il va vraiment neiger. » J’allumais presque aussitôt le chauffage pour que mes deux camarades ne prennent pas froid. « — Ça va ? » lançais-je avant que Kelly ne s’empresse de me faire entendre ses premières impressions.

« — Tu n’en reviens pas d’avoir rencontré ma famille et survécu ? Ou alors tu n’en reviens pas de la mignonnerie de cette petite boule de poil ? Ou attends, c’est peut-être le fait de sortir avec the Madrilian qui te met dans cet état. En tout cas, tu m’as impressionné. Tu as réussi à charmer tout le monde, même le rustre oncle Stefano. J’avais l’impression que c’était naturel, que tu connaissais tout le monde depuis des années. Et puis, on l’a fait. Ça y est, on tente la folle aventure. Mais je tenais à te rassurer. Je ne serais pas lourd, je vais te laisser ton espace. Je sais que tu n’as plus l’habitude d’être en couple, ça tombe bien, moi non plus. »

Ainsi, nous prenions la route pour rentrer à Madrid. J’étais heureux et incapable de croire que nous venions effectivement de sauter le pas.





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