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Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN PfiIGmMSujet: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]
Alejandro Wilson

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Rechercher dans: IMPERIAL   Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN EmptySujet: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]    Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN EmptyDim 25 Déc - 18:40

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je voyais bien que son histoire familiale n’était pas simple et que la toxicité de sa relation avec sa sœur lui laissait un goût amer en bouche. De plus, elle continuait à paraître gêner que je me sois confronté à son dragon. Il fallait qu’elle l’oublie, ne serait-ce que l’espace d’un instant et qu’elle soit à même de se concentrer sur quelque chose de positif. Et si pour ce faire, je devais jouer de ma personne, c’est avec un plaisir à peine dissimulé que j’acceptais le rôle. Du moins, c’était encore le cas avant qu’elle ne m’ébranle en faisant de moi un héros.

« — Non, je ne suis pas un héros, juste quelqu’un qui a été bien élevé. » Je sentais mes pommettes rougir légèrement suite à ce qu’elle venait de faire entendre. « — Ce n’est pas tous les jours qu’une célèbre actrice me complimente de la sorte. Te rends-tu compte que tu as réussi à me faire rougir ? » Preuve en est, que chacune de ses paroles m’était allée droit au cœur, car je la savais honnête. Je devais cependant résister à l’envie de lui déclamer un monologue enflammé d’un lyrisme qui me dépassait. Alors, j’optais pour un peu de sobriété, histoire de ne pas la braquer. « — Merci pour les compliments. C’est toujours gratifiant d’être le héros de quelqu’un. Pour le reste, tu pourras remercier cette chère Paloma de m’avoir si bien élevé. »

Elle consentit par la suite à me montrer son téléphone et tout ce qui se disait sur nous et plus particulièrement sur moi. Si certains commentaires étaient plutôt positifs, d’autres me mettaient un peu mal à l’aise. Comment pouvait-on faire preuve d’un tel degré de possession à l’encontre d’une personne qui ne nous connaissait même pas ? « — C’est un revers qui peut être pesant parfois non ? Il ne t’est jamais arrivé de vivre une situation compliquée, voire flippante avec des fans ? Si tu veux, j’ai aussi l’option “bobyguard” dans le package. » Je continuais à scroller l’écran, histoire d’éloigner toute cette négativité. Et mon attention se retrouva accaparée par une nouvelle expression que ma belle interlocutrice se fit un plaisir de m’expliquer.

« — Ah d’accord, je crois comprendre. » Mais n’étant ni fictif, ni un couple, cette histoire de « ship » tombait à l’eau. « — Ca marche pour les couples sérielles alors. Il faudra se contenter de The Madrilian j’ai l’impression. » Et pour ne pas m’embourber davantage, je rebondis sans attendre sur la demande de Kelly concernant le projet de mise en scène en collaboration avec le théâtre national de Madrid. Évidemment que si j’acceptais la proposition, c’était en partie pour elle et lui permettre d’avoir un projet et donc un véritable but auquel se raccrocher. Et plus encore, la bonne excuse pour justifier sa présence ici. Mais son interrogation, bien que légitime, m’amena à me poser une question en suspens dans ma tête.

« — J’avoue qu’au départ, je voulais le faire pour toi, avant de le faire pour moi. Je sais que les raisons sont louables, mais pas les bonnes. Sauf que maintenant, je me dis que ce projet est surement une occasion qui ne se représenta pas si je la laisse filer. Il faut que je me remette en scelle non ? » Oui, j’en avais besoin, autant que de cette ambition qui m’avait si souvent fait défaut depuis mon départ précipité de New York.

Puis à nouveau, elle me fit entendre des paroles qui ne me laissèrent pas indifférent, mais qui mettaient à mal mes certitudes sur ce qu’elle attendait de moi. Si pour elle, j’étais unique, alors pourquoi ne pas considérer notre relation ? Pourquoi ne pas nous trouver un nom de ship ?

« — Unique mais je peux me la péter aussi. Cependant, tu as raison un #TheDirector c’est trop pompeux. »

Vint ensuite l’heure de savourer un petit quelque chose. Cependant, un étrange appel m’incita à m’isoler. Il s’agissait là de la personne par le biais de laquelle, j’allais passer pour le cadeau de Kelly. Je me devais donc de faire preuve de discrétion, quitte à paraître suspect après avoir raccroché prestement.

« — Bien sûr que j’ai faim. Les assiettes énormes m’ont toujours fait de l’effet. » J’espérais parvenir à noyer le poisson pour qu’elle ne se laisse pas happer par la curiosité. N’étant pas un bon menteur, il était fort à parier que je spoile mon cadeau, si d’infortune, Kelly se décidait à me faire parler. Fort heureusement, il ne se passa rien de tel. Le repas avalé, nous décidâmes d’un commun accord de nous coucher.

Le lendemain signa notre départ de l’hôtel. Kelly avait pris le temps de faire son sac. Et nous voilà rapidement de retour à l’appartement qu’il nous fallait décorer à présent. Ses affaires à peine posées dans la chambre, Kelly prit la tête des opérations à ma grande surprise.

« — Ce n’est pas idiot. La longueur de la guirlande peut nous permettre de passer tout autour. Ça rendra bien en plus. » Je vidais le second carton qui contenait des boules de Noël, beaucoup de boules. « — J’avais oublié que j’en avais autant. Mais vu la taille du sapin, je me dis que nous aurons de quoi faire. Je n’ai pas d’escabeau. On va devoir se contenter d’une chaise. Quoique ! » Dans le doute, je préférais vérifier. Je me dirigeais donc prestement dans le couloir pour ouvrir le placard dans lequel j’entreposais tout et n’importe quoi.

« — Ah bah si, j’ai un escabeau. Victoire ! »

Ainsi, je retrouvais Kelly dans le salon pour y installer l’escabeau au pied du sapin. Cependant, par sécurité, je préférais rester derrière Kelly à lui tendre les décorations au rythme de quelques chants de Noël en fond sonore. C’était la première fois que je décorais mon appartement en aussi charmante compagnie. Je ne boudais pas mon plaisir. Plus encore lorsque je revins avec un pull moche de Noël puis un second que je tendis à mon invitée.

« — Tu devrais essayer pour voir. Sauf si tu as prévu une tenue spécifique pour demain ? »


Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN PfiIGmMSujet: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]
Kelly Martinez

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Rechercher dans: IMPERIAL   Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN EmptySujet: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]    Tag thedirector sur ME SIENTO BIEN EmptyDim 25 Déc - 14:42

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.

Il était adorable et incroyable de compréhension, néanmoins j'étais mal à l'aise qu'il ait eu à se confronter à ma sœur qui, quand elle était décidée, avaient encore une fois su faire parler toute son antipathie. Je la détestais, pour ces tensions qu'elle avait fait naître dans notre famille, pour avoir réussi à embobiner nos parents, et pour, depuis, toujours trouver quelque chose pour essayer de me faire chier. Cette histoire de photos volées et de hashtag, j'étais à peu près certaines qu'elle mettrait de l'huile sur le feu pour ensuite venir dire que j'avais stressé mes parents en leur cachant que j'étais en Europe et que je fréquentais un homme dont je ne leur avais pas parlé. J'avais tellement de choses qui me minaient le moral, je ne voulais pas avoir une crise familiale en plus...

Heureusement, comme à chaque fois depuis que nos relations s'étaient apaisées et Alejandro trouvait les mots pour me rassurer et essayer de me faire sourire. Je crois que je n'avais que rarement autant apprécié la présence de quelqu'un. Il s'étonna alors que je le qualifie6de héros même sans me foutu article "the". Étonné, je levai un sourcil.

- Tu plaisantes là ? Tu es le genre de mec qui rapplique parce que tu m'entends pleurer au téléphone, si ça c'est pas héroïque, je sais pas ce que c'est. Tu es sans doute la personne la plus gentille que j'aie eu l'occasion de rencontrer. Alors n'en doute pas, tu es un héros.

Puis, avec mon téléphone en main, il regardait les commentaires.

- Ouais c'est... Un peu le revers de la médaille qiznd tue s connu. Tu as des fans, certains sont adorables, discrets, respectueux. D'autres un peu trop envahissants. Je lis pas trop les commentaires, des fois des flippant. Mais celle qui dit que si tous étaient comme toi elle déménagerait, je la comprends.
J'eus un petit rire à sa remarquer sur le ship.

- Shipper c'est créer des couples fictifs avec un nom pour ce duo en question. Souvent ils prennent la première lettre du prénom de l'un pour l'accoler d'avant le prénom de l'autre, ou faire moitié moitié avec les syllabes. Enfin, tout un truc.

Il m'assura ensuite qu'après Noël il recontacterait le directeur du théâtre. Cette perspective me rassurait, j'avais vraiment envie de besoin de ça. Mais je ne voulais pas imposer quoi que ce soit à Alej. Il faisait déjà tant pour moi.

- C'est pas seulement si je veux, est-ce que toi, cesr ce que tu veux ? Je veux pas que tu le fasses juste pour moi.


Sa réflexion sur le hashtag me fit sourire.

- Je crois que je préfère le premier. Y a déjà trop de réalisateurs qui se la pètent avec un #TheDirector. Toi tu es unique.

J'étais rassurée qu'il ne m'en veuille pas. Je savais que chez beaucoup, l'anonymat était important. Je ne savais pas jusqu'où cette histoire pourrait aller et potentiellement déranger le quotidien d'Alejandro.
J'allai ouvrir pour récupérer notre repas, sans m'apercevoir de prime abord qu'il recevait un appel. Ce ne fut que quand j'étais revenue avec le chariot que je le vis raccrocher et me sortir une autre plaisanterie.

- Un James Bond à l'espagnole, ça peut-être intéressant.

Je compris qu'il ne voulait pas me parler de cet appel, et il en avait le droit après tout. Il ne me devait rien et avait droit à son jardin secret.

- T'as faim j'espère, les assiettes ont l'air énormes.

Le repas englouti, nous étions allés nous coucher, décidant de ne pas déroger au programme. Donc j'avais préparé quelques affaires et dès le lendemain matin, nous nous étions rendus chez lui pour décorer son appartement. Je devais dire que je trouvais cela agréable.

- On pourrait mettre une guirlande le long de ton comptoir aussi, dis-je après que nous ayons sorti toutes les décorations des cartons. Ton sapin a l'air immense, tu plaisantais pas ! Il va nous falloir un escabeau non ?


Je prenais ma mission très au sérieux.

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